C’est le bonheur, les Jeux olympiques de Tokyo, à huis clos et sous état d’urgence. Après le report des Jeux d’un an (de 2020 à 2021), le renoncement, en mars, à la venue des spectateurs de l’étranger, puis la décision de vider les stades, ces JO méritent leur surnom de « Jeux de la pandémie ». La flamme olympique était arrivée à Tokyo le 9 juillet, presque en catimini dans le nouveau stade olympique, totalement vide. La cérémonie d’ouverture se déroulera le 23 juillet également en l’absence de spectateurs. L’augmentation du nombre des cas de contamination début juillet – dont 30 % dus au virus Delta, plus transmissible –, a conduit le gouvernement à réinstaurer l’état d’urgence pour faire face à une quatrième vague épidémique.
La marchandisation des pratiques de loisir transforme le plaisir de vibrer par soi-même en un spectacle de masse assuré par des professionnels. Cette dénaturation du sport-amateur accompagné par du bénévolat se retrouve dans la pratique du football, du vélo, de la voile, etc. La pandémie actuelle a cela de bien qu’elle arrête tous ces jeux de cirque et, même si c’est temporaire, on peut espérer que les graines d’un avenir sans abrutissement des masses ont été semées. La devise olympique « citius, altius, fortius » (plus vite, plus haut, plus fort) devrait être remplacée par la devise des écolos : « aller moins vite, partir moins loin, agir avec douceur. » L’écologie politique devrait mettre à son programme la suppression des Jeux Olympiques.
Pour en savoir plus sur les JO grâce à notre blog biosphere :
20 septembre 2020, NON aux Jeux Olympiques à Paris en 2024
27 janvier 2018, Bizarre, une loi d’exception pour les Jeux Olympiques
4 juillet 2017, Tokyo2020, Paris2024, des jeux olympiques dispendieux
2 septembre 2016, Que retenir des JO 2016 au Brésil : la fin de records
3 août 2012, Les sportifs oublient leurs limites aux Jeux Olympiques
31 juillet 2012, Le CIO (Comité international Olympique), une caste détestable
31 juillet 2012, les Jeux Olympiques nous font oublier l’essentiel
30 juillet 2012, l’abominable histoire des Jeux Olympiques
29 juillet 2012, Les Jeux Olympiques, une simple histoire de fric
28 juillet 2012, bilan des Jeux Olympiques, écologiquement décevant
17 février 2012, 2020, en finir avec les Jeux Olympiques
5 octobre 2009, à quoi servent les JO ?
17 novembre 2008, supprimons les JO
9 août 2009, le sens des limites (aux JO)
8 août 2008, les JO ? Plutôt courir pieds nus !
31 mai 2008, un CIO totalitaire
9 avril 2008, esprit olympique ???
Des sportifs dopés ? Faire étape à Pau, ou la parabole d’un cyclisme prisonnier de ses tares ? En 2007, le Kazakh Alexandre Vinokourov y était pris pour dopage sanguin ; en 2010, l’Espagnol Alberto Contador y tombait, après un contrôle au clenbutérol.
Dans la soirée du mercredi 14 juillet, c’est l’équipe Bahrain Victorious qui a fait l’objet d’une perquisition ; la formation est visée par une enquête préliminaire diligentée par le parquet de Marseille pour « acquisition, transport, détention, importation d’une substance ou méthode interdite aux fins d’usage par un sportif sans justification médicale ».
La Bahrain Victorious est l’une des neuf équipes sur les vingt-trois participant au Tour à n’avoir pas signé la charte du Mouvement pour un cyclisme crédible…
Bien que ce ne soit pas spécialement le sujet du jour, ni La Raison pour laquelle nous devrions être CONTRE les J.O, et le Tour de France, et la Compétition en général, le dopage reste en effet directement lié à cette dernière. Disons qu’il fait partie du jeu.
Même les joueurs d’échec se dopent. Les jeunes, et moins jeunes, cadres «dynamiques» se dopent. Les vieux et moins vieux qui ont du mal à bander, se dopent. Pour bander, pour rester con centré, pour ne pas ressentir la douleur, pour être le meilleur, le plus fort, le plus beau etc. et même pour fuir ce monde débile et ainsi se sauver… tout le monde se dope. Comme je dis, à chacun sa came, en attendant.
Ah, si l’on pouvait déjà supprimer les jeux olympiques de Paris ce serait un grand pas.
Les J.O et le Tour et en même temps !
Non pas le Tour ça n’a rien à voir
Les JO comme le Tour de France mettent en scènes des sportifs professionnels, véritables bêtes de foire qui trop souvent ruinent leur santé. Ils contribuent à la société du spectacle qui nous ramène à la décadence de l’empire romain, « du pain et des jeux » pour oublier les réalités. Ces sportifs plus ou moins dopés sont au service de sponsors, donc participent de la marchandisation de l’existence et de la recherche du profit.
D’ailleurs ce qui est le plus recherché par les spectateurs dans le Tour de France, ce n’est pas l’instant fugace où on on voit des coursiers passer à toute allure, le public attend surtout la caravane publicitaire !
Mais quand même, mon cher Didier, comme vous l’explique très bien Biosphère bien sûr que ça à voir. Mais bon, pour vous faire plaisir on commencera par supprimer les J.O de Paris. Puis plus tard les J.O tout court. Et les courses de Vroum-vroum, et en même temps les compétitions de toutes sortes, même celles d’échecs. Et après on verra pour le Tour. Je serais d’avis de garder seulement la Caravane. Pas vous ? 🙂
– « JO de Tokyo : 58 % des Français ne veulent pas de la compétition » ( lepoint.fr )
Balancé comme ça nous pourrions commencer à nous réjouir. Mais ça serait faire fi du propre des girouettes. Et ignorer ce que valent les sondages, comme les sondés d’ailleurs.
En fait et à en croire celui-ci (sondage réalisé par Ipsos, publié le 13 juillet 2021), «58 % des Français estiment que les Jeux olympiques de Tokyo ne devraient pas avoir lieu à cause de la pandémie de Covid-19.» Ce qui évidemment n’est plus pareil. «Pour 62 % des Français interrogés, les JO incitent les jeunes à faire du sport, contre 92 % des Chinois. Enfin, 40 % des Français estiment qu’il n’y a pas trop de manifestation patriotique lors des JO. Le sondage a été réalisé auprès de 19 510 personnes dans 28 pays entre le 21 mai et le 4 juin.»
Eh oui, les Français comme les autres ne sont pas encore prêts de scander «Compétition piège à cons ! »
Olympique ça rime avec économique. Quand on pense à tout ce cirque qu’ils nous font depuis des lustres, à commencer par cette compétition à la con pour décider du pays où se tiendront les fameux Jeux. Et leurs chansons sur les formidables enjeux, les juteuses retombées, les emplois et patati et patata. Olympique ça rime aussi avec comique.
Tokyo ça rime avec fiasco. «Nous devons organiser les JO pour témoigner de la victoire de l’humanité sur le coronavirus» nous chantait il y a un an le Premier ministre nippon. Et puisqu’ils le devaient, ils l’ont fait, ils ont organisé. Et aujourd’hui quand on pense à tous ces milliards investis, en pure perte, à toutes ces infrastructures construites, prestige oblige, finalement pour rien… Mon dieu que c’est con !
Si encore la Connerie ne sévissait qu’au Japon, il suffirait juste de ne pas y aller, pour ne pas être contaminé. En septembre 2017 il était allé faire un tour aux Antilles pour y verser ses larmes de crocodile, «nous venons d’apprendre la bonne nouvelle ; cette victoire c’est la France» qu’il chantait. La «victoire» c’était donc les J.O de 2024 à Paris.
Où serons-nous en 2024 ? Serais-je encore de ce monde, aurais-je enfin l’occasion de ressentir l’immense fierté d’être français ? On verra. Lui il est jeune, bien protégé, vacciné et de plus il l’a déjà chopé. Autant dire qu’il est super bien immunisé et qu’il a l’avenir bien assuré.
Macron a donc toutes les chances d’être là en 2024. Et en cas de victoire (avec ou sans « ») en 2022 (là encore il a toutes ses chances) il sera là en tant que Président. Reste à voir s’il sera là, si nous serons là, nous les 4 pelés, pour assister et commenter le Fiasco Olympique de Paris.
D’après ce qu’on nous raconte, et ça je veux bien le croire, en 2024 nous n’en aurons toujours pas fini de cette saloperie de Covid. Comme de la grippe, des inégalités, des injustices, de la Connerie bien sûr, et j’en passe.
«Faut nous apprendre à vivre ave » qu’on nous chante. Ce qui veut dire vivre avec les barrières, le Masque, le Pass, le QR-Code, l’étoile jaune et j’en passe, en attendant la Puce. Mais rassurons-nous, notre «joli» monde fera tout pour éviter que les J.O de Paris ressemblent à ceux de Tokyo. Et la chanson sera alors «Les JO de Tokyo, à éviter absolument !»
Because the Show must go on ! Because Business as usual !
Because en 2024 je nous vois déjà en 1984.