Rappelons que, sans stérilisation, une chienne et sa progéniture peuvent mener à la naissance de 67 000 chiots en à peine six ans et, en sept ans, une chatte et ses petits peuvent engendrer le nombre astronomique de 370 000 chatons. Une des solutions les plus efficaces pour endiguer cette catastrophe est la stérilisation des animaux de compagnie. C’est là le point de vue d’un certain nombre de célébrités (Nathalie Baye, Jacques Dutronc, Matthieu Ricard…) dans une tribune du MONDE. Bien sûr on peut toujours discutailler les chiffres. Une chienne fait une portée chaque année pendant 6 ans, avec 10 chiots viables et 50 % de femelles. Il faut 2 ans à ces chiots pour avoir leur premières portée. Cela ferait 1460 chiots en 6 ans et non pas 67000. Mais l’essentiel demeure, il s’agit d’une progression exponentielle possible, très rapide, pour une population déjà pléthorique. La France est particulièrement concernée : championne d’Europe de la possession de compagnons à quatre pattes, il faut s’occuper de la sexualité de 13,5 millions de chats et 7,3 millions de chiens.
De leur côté les Français(es) sont près de 67 millions, et leur appétit de ressources naturelles n’a rien à envier aux chats et chiens. Il n’étaient que 40 millions en 1951. Comment donner un travail utile et bien payé, procurer une voiture et des transports en commun, offrir des vacances et des résidences secondaires… à 27 millions de personnes de plus si ce n’est en dépassant largement les capacités de régénération de la planète, au prix du réchauffement climatique, au détriment de la biodiversité, sans compter tous les problème annexes. Alors, décroissance démographique ? Ce que des célébrités envisagent sérieusement pour certains animaux, la stérilisation forcée, peut-on le dire pour l’animal humain ?
Certainement pas, c’est interdit par la morale. On ne peut pas dire que ce genre de pratique anti-humaniste est intelligente, encore moins qu’elle est lucide. La crainte de la surpopulation brouille l’esprit, pousse à dire des énormités, des choses qui sont impensables et d’autant plus irréalisables (sauf dans certains pays qui relèvent de la dictature). Il n’en reste pas moins que la meilleure façon de réduire durablement le bilan carbone de la France, c’est de réduire sa population. C’est ce que disait déjà le présidentiable René Dumont en 1974, « Nous sommes les premiers à avoir dit que la croissance démographique doit être arrêtée d’abord dans les pays riches ». Il faut le faire, mais de façon HUMAINE, c’est-à-dire de la façon la plus acceptable possible pour l’opinion publique. Il faut miser sur le sens de la responsabilité des Français, sur leur engagement personnel pour tous ces petits gestes qui vont sauver la planète. Dans l’Hexagone, Ils ou Elles ont à leur disposition le plus grand choix possible pour éviter de tomber dans le piège de la procréation. Notons l’IVG, interruption volontaire de grossesse, insistons sur le côté volontaire de la chose, plébiscitée par plus de 230 000 femmes, soit environ 30 IVG pour 100 naissances. La ligature des trompes est bien plus radicale. Cette méthode de stérilisation féminine est parfois demandée en cachette de leur mari par des femmes fatiguées par leurs grossesses multiples. N’oublions pas les hommes. La vasectomie est devenue légale en France : toute personne majeure ayant « exprimé une volonté libre, motivée et délibérée en considération d’une information claire et complète sur ses conséquences » devrait pouvoir obtenir une stérilisation.
Pour ne pas horrifier une gauche bien pensante, il est absolument interdit de penser une stérilisation forcée, encore moins d’y joindre la parole si ce n’est en laissant l’action aux bons soins du sens des responsabilités du Français moyen. Il paraît d’ailleurs raisonnable et très sensé de compter sur l’intelligence collective des Français(es) qui ne nous ont jamais déçu. Et c’est vraiment être complètement à côté de la plaque que d’affirmer : « Sinon dame nature se fera un réel plaisir de réduire le surnombre d’humains sans lésiner sur la méthode ».
Pour en savoir plus grâce à notre blog biosphere :
7 mai 2021, Éliminons chiens et chats de compagnie
21 octobre 2021, Stérilisation forcée, eugénisme ou génocide ?
Une petite dernière pour la route :
la stérilisation forcée doit malheureusement s’ envisager en Afrique muzz ou non car elle déverse de façon irresponsable son immense excès de population vers l’ Europe , l’ Amérique , y commet moultes crimes, pèse de façon dramatique sur la sécurité sociale , perpétue ses traditions arriérées muzz (pléonasme) ou animistes / chrétiennes , maintient un taux anormalement élevé d’ insécurité, ….
Au vu de ce qui précède , je me fous de savoir que la stérilisation des lapins africains (mille pardons au lapin , cet animal sympathique pour cette navrante comparaison) , leur déplaise souverainement , l’ important étant d’ arriver à une décroissance démographique rapide à terme sur ce continent😜😜😜😜 : un petit coup de main de dame nature serait aussi le bienvenu
Marre du droitdelhommisme béat !
J’ oubliais : la transition démographique des peuples européens est largement entamée et s’ il n’ y avait pas d’ immigration toxique et invasive comme celle que nous subissons , le chiffre de population serait décroissant , quel bonheur !
Ceci à l’ adresse de M? Cochet , grand défenseur du pov 1/3 monde et de la dénatatlité des Européens
C’est bon Marcel, on le sait que votre FIXETTE porte principalement sur l’Afrique. Et comme je vous comprends ! En effet l’Inde et la Chine c’est plus loin. Et pour l’instant ceux-là ne VOUS ont pas encore envahi, ni métissé etc. Mon dieu quelle misère ! En tous cas je vous reconnais au moins le «mérite» de la franchise.
Pour Greta Thunberg, c’est forcément blanc ou noir : « Il n’y a pas de zone grise quand on parle de survie. Si les émissions carbone doivent s’arrêter, alors nous devons arrêter les émissions carbone. »
Ce point de vue est inattaquable, mais Greta ne dit rien des mesures à prendre, simplicité volontaire ou sobriété forcée. En fait toutes les mesures possibles sont envisageables pour les individus ou pour les collectifs. Pour s’y retrouver, il faut se placer dans une perspective historique.
Les petits gestes de chacun comme se passer personnellement de voiture sont inopérants dans une société formatée par Ford, Renault, etc. Alors l’État pourrait décréter un prix du carbone, mesure incitative et collective, mais il n’ose pas. Alors dans l’avenir il y aura forcément une carte carbone, un rationnement imposé. Dame nature l’exige. L’histoire ignore le manichéisme, elle est complexe.
Pour la question démographique, il en est de même, l’histoire jugera. Un individu n’a pas à se positionner POUR ou CONTRE la stérilisation forcée, il peut juste choisir volontairement la vasectomie ou la ligature des trompes dans une société de libertés démocratiques.
Mais si sa pratique d’une démographie responsable et ses écrits échouent à entraîner un effet de masse étant donné l’inertie des comportements sociaux, alors un gouvernement peut instituer des mesures directives qui peuvent aller du permis de procréer à la stérilisation forcée. Mais c’est un choix politique, pas un point de vue individuel.
Si la question démographique n’est pas réglée, alors il y aura comme le prévoyait Malthus épidémies, guerres et famines. La démocratie aura échoué, et Dame nature fera son œuvre.
– « Pour Greta Thunberg, c’est forcément blanc ou noir »
Quand on ne voit le monde qu’en noir et blanc, là c’est sûr il y a un problème. Toutefois il faut bien admettre que parfois les choses ne peuvent pas être grises. Ceci dit oublions Greta.
– « Un individu n’a pas à se positionner POUR ou CONTRE la stérilisation forcée […] mais [etc.] »
On sait à quoi servent les mais. En clair… quand il s’agit de NDL, du Trou de Bure, du Nucléaire, du Glyphosate, de la Carte Carbone, de la Taxe Tobin, sans oublier le Vaccin, le Pass et Jean Pass… là on peut se positionner clairement POUR ou CONTRE. Mais par contre… quand il s’agit de la Stérilisation Forcée, là on botte en touche.
En relisant cet article, je me pose encore des questions. Remarque, mais à quoi bon ?
Je crois déceler là pas mal de second degré, toutefois j’hésite sur le troisième, ou plus.
Pour que les choses soient claires, l’auteur devrait (clairement) nous dire s’il est POUR ou CONTRE la stérilisation forcée. D’autant plus qu’il adore voir les choses ainsi (POUR ou CONTRE, PRO vs ANTi, les ANTi-antinatalistes étant natalistes de facto etc.)
De mon côté aucune hésitation, je suis CONTRE.
En Inde , pays de lapinistes par excellence , on ne se pose pas de questions comme en « Oxydant’ , on ouvre de nouveaux centres de stérilisation chaque année et on a bien raison
car le pays est hyperpeuplé et tant la faune que la flore trinquent sérieusement !
J’ ignore si la stérilisation y est forcée ou volontaire
Pour l’ Afrique , il faudra passer par la stérilisation forcée malheureusement car utiliser le sens des responsabilité n’ y est guère applicable because arriération islamique ou animiste ou chrétienne oblige !😎
– « J’ ignore si la stérilisation y est forcée ou volontaire »
Pour le savoir il faudrait déjà pouvoir faire la différence entre ce qui est forcé (contraint) et ce qui est réellement volontaire. La Vaccination, par exemple… «chez nous» en France… elle est-elle forcée ou volontaire ? Sur cette question même nos philosophes (avec ou sans guillemets) ne sont pas d’accord. Mon dieu quelle misère !
Cependant, pour commencer à éclairer notre lanterne, nous pouvons toujours lire ci et là divers articles sur le sujet. Par exemple celui là, sur lepoint.fr (10/03/2015) :
– La stérilisation des femmes, une contraception « made in India »
Et après on en pense ce qu’on veut, si ce n’est ce qu’on peut.
(suite) Par exemple, que penser de la première phrase ?
– « L’Inde continue d’encourager la stérilisation. »
Voilà déjà un bel exemple de phrase politiquement correcte. Bon courage pour comprendre entre les lignes. En lisant ce genre de phrase je pense de suite à la novlangue (Orwell). Et je me demande si des fois, par hasard, le verbe ENCOURAGER ne serait pas en train de remplacer CONTRAINDRE.
Même chose au sujet de cette fameuse PÉDAGOGIE… dont on nous abreuve à longueur de temps sur des tas de sujets, quand on nous dit qu’il faut expliquer et ré-expliquer… afin de CONVAINCRE (con vaincre).
Oui, la planète est limité, la population ne peut pas croître indéfiniment. Mais, face à l’urgence écologique, la réduction de la population non intégré à la société thermo-industrielle n’aide pas beaucoup. Selon Oxpham, les 50 % les plus pauvres émettent 7 % des émissions de gaz à effet de serre. C’est la moitié des émissions de 1 % le plus riche (15 %). Si ces pauvres n’existaient pas, ces émissions continueraient sa trajectoire ascendante. Voyons le cas du Portugal. Ses indicateurs sociaux moyens sont meilleurs que ceux des États-Unis (santé, éducation), malgré un PIB par habitant inférieur en 65 % et une consommation d’énergie de 2,1 Tep/hab/an (6,9 Tep/hab pour les États-Unis). Et la population lusitaine connaît un déclin violent. Ce parallèle révèle qu’aujourd’hui il est plus efficace, factible et pertinent de réduire production et consommation que de réduire la population dans les délais qui nous sont imposés
Michel Onfray remarque :
« La géostratégie, la démographie, l’histoire passent pour des disciplines réactionnaires parce qu’elles disent ce qui est, ce qui a été et ce qui sera, alors que l’idéologie libérale qui domine, aussi bien sous Sarkozy que sous Hollande, préfère ce qui devrait être et communie dans ses fictions. Si un démographe travaille sur les taux de fécondité, il n’a pas encore produit un seul chiffre qu’il est déjà suspect de racisme. Nombre de questions sont désormais devenues impossibles à poser. Comment dès lors pourrait-on les résoudre ? Interdire une question, c’est empêcher sa réponse »
J’ai comme l’impression que depuis quelque temps Onfray ne sait plus où il habite. Et pour quelqu’un qu’on nous présente comme un philosophe, je trouve que ça la fout mal.
– « Interdire une question, c’est empêcher sa réponse »
Certes, mais ! S’il suffisait de poser les (bonnes) questions pour trouver les (bonnes) réponses, depuis le temps ça se saurait.
Il est vraiment horrible d’attaquer le messager au lieu d’écouter le message et d’y répondre de manière responsable…
Emmanuel Macron déclare le 3 juillet 2018 : « Quand vous êtes un pays pauvre où vous laissez la démographie galopante, vous avez sept ou huit enfants par femme, vous ne sortez jamais de la pauvreté » ; il préconise de soutenir le planning familial et de lutter contre les mariages forcés
Nicolas Sarkozy déclare le 3 mai 2016 :
« Il y a un phénomène que nous n’avons jamais connu (…), c’est la pression démographique planétaire qui va nous amener de sept milliards à onze milliards et demi en 2100, demain matin. (…) Les Républicains demandent une conférence mondiale annuelle sur la démographie mondiale, sur la nécessité d’un planning familial et sur la définition d’une stratégie démographique sur la planète »
On sait combien le souci de la planète obsédait ce type, notamment quand il se rasait le matin. Maintenant le pauvre homme a d’autres soucis. Si Sarko (père de 4 enfants, reconnus) nous parlait ainsi du problème démographique, on a le droit de penser que c’était pour juste plaire à ces électeurs qui voient chez les Autres la Cause de tous leurs problèmes. Même chose ne ce qui concerne Manu (15 AOÛT 2021 À 22:23). Mais bien sûr, on pourra toujours dire que c’est là leur prêter des mauvaises intentions, que ce n’est là que de la médisance.
Kofi Annan, secrétaire général des Nations unies (1997-2006) a déclaré :
« Si nous continuons dans cette voie, si nous ne faisons rien pour enrayer l’accroissement de la population, nous allons en payer le prix, nous allons nous retrouver dans un monde surpeuplé. La démographie a un impact sur le développement économique, sur l’environnement et sur les ressources de la Terre qui sont limitées…
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Le commandant Cousteau a déclaré :
« Une terre et une humanité en équilibre, ce serait une population de cent à cinq cents millions de personnes, mais éduquées et capables d’auto-subsistance. C’est une chose terrible à dire, mais pour stabiliser la population mondiale, nous devons perdre 350 000 personnes par jour. C’est une chose horrible à dire, mais ne rien dire l’est encore plus. »
Et une fois l’avoir dit, en quoi sommes-nous plus avancés ?
On sait que lui non plus n’était pas très clair. Je ne sais combien de femmes, et de gosses etc. On est en droit de penser que Cousteau n’était finalement qu’un horrible misanthrope.
Il est vraiment horrible d’attaquer le messager au lieu d’écouter le message et d’y répondre de manière responsable…
– « Il n’en reste pas moins que la meilleure façon de réduire durablement le bilan carbone de la France, c’est de réduire sa population. »
Ben non. Lapalisse n’aurait pas dit mieux, pour ce qui est du carbone la meilleure façon c’est de réduire durablement les émissions carbone de la France. Ce qui ne veut pas dire pour autant Transition (piège à cons). Mais réduction de notre sacro-saint Train de Vie ! Réduction de la Consommation globale de la France ! Interdiction de la Pub, arrêt des fabrications de gadgets, d’innovations à la con, d’infrastructures démesurées etc. mise en place de circuits courts etc. etc. Consommation liée à la production, aux importations et aux exportations. Autrement dit un changement radical de système. Pas facile à mettre en place, certes.
Il n’en reste pas moins que la meilleure des solutions humaines et équitables (Ehrlich) reste la Sobriété. L’idéal étant la sobriété heureuse, la simplicité dans la joie de vivre.
– « la stérilisation forcée, peut-on le dire pour l’animal humain ? Certainement pas, c’est interdit par la morale. »
Et encore heureux. Sauf que la morale, et sa con-soeur l’éthique, n’est pas figée dans le temps.
Le Bien le Mal, ça va ça vient, surtout en période de grande confusion. Et nous y sommes.
C’est ainsi qu’on peut dire que la vérité c’est le mensonge, que la liberté c’est l’esclavage (exemples bien connus).
Pas mal les chiens et les chats comme exemples. Pourquoi pas les rats et les sangliers ?
Je me souviens d’un écolo rigolo, comme par hasard anti-chasse, qui préconisait la pilule pour les dames sangliers. Je ne sais pas ce qu’il avait comme solution pour les rates. Blagues à part, quoi que, depuis le temps qu’ils côtoient les humains je suis étonné qu’il n’y en ait pas plus que ça, de chiens et de chats. Ce n’est que très récemment qu’on s’occupe de stériliser les femelles, non ? Ah mais oui, que je suis bête, j’oubliais qu’on noyait les petits. Surtout ceux qui n’étaient pas jolis.
Il faut juste établir les priorités pour la stérilisation. Comme dans le cas des vaccins, la priorité a été, d’abord, les personnes âgées, ensuite, le personnel de santé, etc. Dans le cas de la stérilisation de la population, on peut établir une ébauche de priorités. D’abord, vasectomiser tous les mâles de la planète dont leurs taux d’émissions de gaz à effet de serre sont supérieurs à la moyenne mondiale par habitant. Em faisant une pondération avec leur consommation d’énergie (Tep/habitant) et aussi avec leur déclaration de revenus. L’avantage est que le nombre de mâles riches des pays riches et pauvres est bien inférieur au nombre de femmes pauvres. Dont, moins d’émissions et consommation de matière et d’énergie. Les mâles âgés et les impuissants seraient épargnés, il faut imaginer le restant de la liste de priorités.
Du moment où je serais épargné, donc pas con cerné, par cette stérilisation forcée… je trouve que c’est pas con comme idée. 🙂