L’identité sexuelle devient une affaire vraiment très très compliquée. Résumons par un dessin : Deux manchots (animal que Xavier Gorce utilise pour croquer l’actualité par le dessin) en pleine discussion dans un dessin du MONDE. Le plus petit des deux demande à l’autre : « Si j’ai été abusée par le beau-frère adoptif de la compagne de mon père transgenre devenu ma mère, est-ce un inceste ? ».
La rédaction du MONDE a été choquée par cette phrase, il est vrai que ce journal se fait effrontément la courroie de transmission de l’idéologie trans.
titre du MONDE : Amélie et Nathan : « Politiquement, c’est extrêmement fort d’être enceint »
Jane Roussel, journaliste des intimités, développe : « Dans la famille d’Arthur, bientôt 3 ans, il y a Amélie, la mère, qui se définit comme lesbienne, et Nathan, le père, une femme qui a fait sa transition de sexe. Un cocon queer où la joie s’invite partout. Et c’est Nathan qui portera le prochain enfant. »
notre commentaire : L’écologie c’est le sens des limites, mais l’évolution sociétale empêche cette prise de conscience. C’est le ressenti des personnes qui compte, et là il n’y a plus aucune limite. Laissons aux commentateurs sur lemonde.fr préciser ce qu’il faut en penser.
Pierre et le loup : Quel délire cet article du MONDE ! JK Rowling n’est pas transphobe comme l’affirme trop facilement cet article, juste réaliste sur la violence contre les femmes et leurs corps exercée par la transidentité.
Doc76 : Hormis le ton gnangnan de cet article, la négation de la réalité est quand même saisissante : refus du génotype au profit d’un phénotype étrange, passion pour le monde de Harry Potter inscrit à même la peau, éducation d’un petit garçon déjà coiffé comme une petite fille dans des valeurs de bienveillance (car tous les XY seraient malveillants !), traitement sauvage par testostérone sans avis d’un endocrinologue alors que tant de femmes se posent des questions quant aux effets secondaires des traitements hormonaux…
Clairon : Le Monde retombe dans ses travers : se concentrer sur ce qu’intéresse 0,001 % de la population française et même moins. Pourquoi tant de visibilité ? Est-ce volontairement pour épaissir les rangs de l’extrême droite ? Ou naïvement pour nous faire croire que c’est un modèle familial tout à fait banal ?
Edge : Aucun jugement de la journaliste sur ce couple hors norme. L’absence du moindre début de questionnement est plus que gênant. On ne voit pas bien pourquoi le déni de réalité devrait être idéalisé lorsqu’il s’agit de biologie, mais combattu lorsqu’il s’agit par exemple d’Américains niant la victoire de Biden en 2020 et considérant que c’est Trump qui a été élu. Dans les deux cas, il s’agit pourtant bien de déni de la réalité et de construction d’une « réalité » alternative que l’on tente d’imposer à autrui.
AD67 : L’article convoque le lecteur à une forme d’admiration béate devant un couple qui ose dépasser les schémas normatifs en oubliant un peu que derrière la carte postale, c’est des tonnes de médicaments et de chirurgie pour ne pas accepter avec sagesse et gratitude ce dont la nature nous a doté : un corps naturellement sexué.
travailleur du 93 : Comment une lesbienne misandre, selon ses propres termes, peut-elle aimer un homme transgenre, soit une femme qui a choisi d’être un homme et qui a donc un rapport positif au genre masculin ? Les miracles de l’amour sans doute…
la parigotte : Cette transition de conversion transforme un couple de lesbiennes en un couple hétéro !
PBI : Il y a 50 ans, les jeunes voulant exister en choquant leur famille et la société partaient élever des chèvres dans une communauté. Il y a 40 ans ils devenaient punk. Il y a 30 ans ils faisaient du rap. Il y a 20 ans ils se convertissaient à l’islam radical. Aujourd’hui ils changent de sexe, ou plutôt d’apparence et d’état civil car, concernant la biologie, une femme à barbe traitée aux hormones reste une femme, ce qui lui permet d’ailleurs d’envisager de porter un enfant pour lequel il faudra quand même le sperme d’un homme biologique.
Nonnuocere : Une femme qui prend de la testostérone n’est pas un homme. C’est une femme qui prend de la testostérone. Les transactivistes favorisent une idéologie dangereuse : le transhumanisme fondé sur l’illusion d’un monde sans limite. Le refus de la limite au nom du « progrès » on a vu ce que ça donne dans le domaine écologique. Restons libres de penser, lucides et critiques sans craindre les accusations de phobies et autres.
WYZ : Tout ce bricolage issu des délires progressistes est un formidable terreau pour l’extrême droite. La déconstruction aux forceps du réel, soi-disant pour protéger une minorité, ne fait qu’accentuer la perte de repères et nous mène droit vers une dystopie où les progressistes modérés seront exsangues.
paul duvaux : L’article est une très bonne illustration de la théorie du genre et de ses contradictions intrinsèques. Le genre est une pure construction sociale, contrairement à l’identité sexuelle qui est une réalité biologique. Alors, pourquoi vouloir changer d’identité sexuelle pour changer de genre ? Rien n’interdit à un être humain de se prendre pour un oiseau et de se faire greffer des plumes.
Paul Hurley : On ne peut pas faire mentir la nature. Un enfant restera toujours le « produit » d’une femme (peu importe qu’elle s’appelle Nathan) et d’un homme (ici le donneur de sperme). Qu’ici la mère se considère comme un homme n’est qu’un artifice administratif. Ce qui me choque n’est pas d’ordre moral, mais qu’on travestisse ainsi la nature.
Frédéric ALLEGRE : Attention à l’hubris ! Vouloir à la fois être un homme et porter un enfant paraît un tantinet orgueilleux… Heureusement Hermaphrodite n’est pas la plus vindicatives des divinités.
Ced-Alexa : Être cisgenre va devenir has been.
Tous coupables : Comme nous le vérifions chaque jour l’humanité se croit au dessus de la nature. La manipulation du vivant est possible alors allons y. La réflexion éthique viendra bien plus tard ou jamais… bientôt le retour de bâton…
Agathine : Un autre sujet. On peut faire ce que l’on veut de son corps mais ça n’est pas à la société d’assumer entièrement l’aspect financier. Or la transformation est prise en charge à 100% (même l’épilation laser, implant de cheveux…).
En savoir plus grâce à notre blog biosphere
Transidentités, un débat faussé et inutile
extraits : Il y a des choses que je comprends, par exemple le fait que les différences entre les hommes et les femmes ne sont pas fondées sur la nature ; elles sont historiquement construites et socialement reproduites. Il n’est par exemple nullement génétique d’aimer les voitures ou le maquillage ! Il y a des choses que je ne comprends pas, par exemple enseigner au primaire la notion « d’égalité de genre ». Quelle différence avec l’égalité des sexes ? Sauf cas rares, cette distinction est inscrite dans les chromosomes de chaque être humain, elle est irréductible. Cela constitue un fait, et non une opinion. Le nier nuit gravement à la cohérence sociale quand le critère de distinction devient l’indistinction basée sur la toute puissance de l’affirmation de soi. Ce n’est pas l’avis d’une journaliste du MONDE….
Sexe, genre, nature humaine et effet de mode
extraits : Plusieurs de mes collègues ont été pris à parti, en début d’année, par des élèves de 16 ou 17 ans leur intimant de les renommer afin de ne pas les «mégenrer», les prénoms étant appelés à changer fréquemment afin d’explorer la «variance de genre». La «déconstruction» est dans l’air du temps. Avec cette introduction au monde réellement renversé, où les les signes linguistiques créent un réel fantasmé, on touche au roc philosophique : l’abandon du corps et, plus largement, de l’intégrité de l’organisme vivant relié à son milieu….
Mouvement trans-sexuel, grotesque et vain
extraits : Le transsexualisme est une idéologie qui ignore le sens des limites. Les Grecs disaient que celui qui est en proie à l’hybris et franchit la limite encourt la Némésis, le châtiment. Touchant l’activisme trans, on peut citer les troubles psychiques, juridiques et sociaux qui résultent de l’affirmation grotesque qu’un homme peut être une femme (ou vice-vers). Les trans-activistes affirment qu’on peut choisir son sexe, ce qui est impossible. Et pourtant cela est aujourd’hui avalisé par le droit (la loi). On est passé en quelques années de l’idée qu’un individu pouvait exhiber des traits sociaux de l’autre sexe (ce qui a existé de tout temps) à l’affixation qu’il pouvait devenir l’autre sexe. Tragique erreur. Ce n’est pas, en effet, parce que je parais à peu près comme l’autre sexe que je suis l’autre sexe….
Ne serait-ce que pour marquer des points, ne pas faire qu’en perdre, je me dois aussi de le dire. Le titre de Biosphère reste toutefois très pertinent.
« Pour un homme, être enceint, c’est top »
Oh certes pas pour moi, pour qui le TOP n’est sûrement pas de prendre encore plus de bide.
De toute façon le TOP c’est juste bon pour ceux qui ont besoin de se Démarquer, de se croire exceptionnels. Et bien sûr pour tous les (cons-sots)mateurs de ce genre de choses et autres conneries du genre. Bref pas pour moi. Seulement voilà, dans notre société, du Spectacle, quand il ne s’agit que d’être au TOP, tout et n’importe quoi fait parfaitement l’affaire.
C’est ainsi qu’en 2016, celui-là entrait dans le TOP d’une très prestigieuse émission TV, française SVP (cocorico !) … en nous révélant sa petite histoire secrète :
– « Je suis le premier homme enceint au monde ». (Thomas Beatie – Wikipedia )
Il est très étonnant de voir un parti écologiste être plus que tolérant envers ces dérives qui consistent précisément à bafouer les lois de la nature.
Mais oui, mais que voulez-vous…. Si ON veut aller par là, c’est de tous les côtés que l’Homme bafoue les lois de la nature. Si ON n’avait rien FAIT, si ON avait laissé FAIRE la nature… je peux vous dire qu’il y a longtemps que je serais mort. Et enterré.
Et vous aussi je parie. Au nom de je ne sais trop quels principes, ou lois… certains refusent les transfusions sanguines. Comme certaines, et certains maintenant… refusent la péridurale. De mon côté je ne crache pas sur la petite piqure chez le dentiste.
Les lois de la nature me con damnent-elles au masochisme ?
Mort certainement… mais enterré certainement pas.
En effet, si ON laissait faire la nature… ce seraient les vers, les vautours, les charognards qui se chargeraient du nettoyage et du recyclage. L’Homme bafoue donc les «lois de la nature» depuis au moins 100.000 ans.
Erratum, les vers, asticots et autres charognards font leur bon office de recyclage des corps, beaucoup mieux d’ailleurs que ne le font les rites funéraires actuels. Les sépultures sont une erreur anti-nature et actuellement on pense autrement quand on est écolo : l’humusation consiste à reproduire avec le corps humains ce qui se passe dans la nature où les matières naturelles sont transformées en humus grâce à la microfaune du sol.
Lire sur notre blog : Inhumation, incinération ou humusation ?
Merci Biosphère, je sais tout ça. Le bon vieil enterrement (inhumation) qui pollue la nappe frénétique, l’incinération qui participe à réchauffer le climat et patati et patata. En attendant, erreur ou pas, le culte des morts, les rites funéraires etc. il n’y a que l’Homme qui se soucie de ça. Et ce n’est pas pour rien qu’ON dit que l’Homme est un animal Dénaturé. Alors avant de penser à ce formidable recyclage écolo… qui respecte ces fumeuses lois de la nature… nous ferions bien mieux de remettre les choses à leur juste place.
De gauche, de droite, du centre et de l’au-delà… natalistes, antinatalistes, antispécistes, diésélistes, wokistes et j’en passe… écologistes en tous genres !
Mes biens chers frères, mes biens chères sœurs, ne vous laissez pas amuser par toutes ces conneries du genre. Jésus a dit « aimez-vous les uns les autres. »
Le Pape a dit… que l’acte d’amour, sans être marié, est un péché !
Mes biens chers frères, mes biens chères sœurs, maintenant l’amour est devenu péché mortel, ne provoquez pas votre Père Éternel, reprenez avec moi tous en cœur :
Pas de boogie woogie avant de faire vos prières du soir.
Boogie woogie, pas de boogie woogie !
🙂 🙂 🙂
– « Seule la production de connaissances scientifiques permettra de faire reculer la « monsterisation » des familles homo- ou transparentales. La reconnaissance des couples de même sexe existe aux États-Unis et dans plusieurs autres pays dans le monde, via l’institution du mariage ou d’un partenariat civil. [etc.] »
(L’homoparentalité et la transparentalité au prisme des sciences sociales : révolution ou pluralisation des formes de parenté ? – journals.openedition.org 2015)
– Etats-Unis : Trystan, homme transgenre, donne naissance à son premier enfant
(francetvinfo.fr 17/07/2017 )
– Ali, parent trans: «J’ai envie de raconter cette histoire, parce que nos identités et nos trajectoires sont politiques» (liberation.fr 16 mai 2022)
– Pour la première fois en France, un couple transgenre donne naissance à un enfant
(lefigaro.fr 23/03/2023)
Eh oui tout est politique ! Eh oui les temps changent ! Et il va bien falloir s’y FAIRE.
Notamment VOUS… y faire. Vous les réacs, les rétrogrades, les attardés, vous qui êtes toujours en retard d’une guerre.
VOUS qui en êtes encore à croire que pour être heureux, bien équilibré et tout et tout, un enfant se doit d’avoir un vrai papa ET une vraie maman. Qu’un papa se doit d’avoir une moustache, la maman aussi, à la limite… même si c’est laid du moment qu’elle a du lait.
Et tant qu’à bien faire, le Top c’est que Papa et Maman soient passés devant Monsieur Lecuré ET Monsieur Lemaire. Misère misère !
– « La rédaction du MONDE a été choquée par cette phrase, il est vrai que ce journal se fait effrontément la courroie de transmission de l’idéologie trans. » (Biosphère)
C’était donc au sujet de cette caricature (blague) dans laquelle Xavier Gorce faisait dire à son manchot cette fameuse phrase des plus rigolotes.
Rappelons que le sujet d’alors était l’inceste, et non pas le reste.
Évitons donc de tout mélanger, c’est déjà bien assez compliqué comme ça.
– Inceste : la polémique autour du dessin de Xavier Gorce publié par « Le Monde » en cinq actes (francetvinfo.fr 21/01/2021)
– « Les professionnels de la santé devraient discuter régulièrement de fertilité avec les hommes transgenres, surtout ceux qui ont un utérus, sans faire de suppositions sur leurs activités sexuelles ou leurs objectifs génésiques. Ils devraient parler aux patients qui souhaitent porter un enfant du processus médical et psychosocial auquel ils peuvent s’attendre, depuis la préconception jusqu’à la période postnatale »
(Hommes transgenres enceints : des accouchements … ncbi.nlm.nih.gov 14 juin 2023 )
Eh oui vous avez bien lu, il existe des hommes qui ont un utérus. Et ne vous en déplaise ! Évitons donc de reprocher au Planning de penser aussi à eux.