« Petit papa Noël, est-ce que le virus respectera la fête de fin d’année pour recevoir mon jeu video Super Smash Bros ? » Cette période de reconfinement repose la question essentielle, « Qu’est-ce qui est essentiel ? Qui décide de ça ? ». Le gouvernement a tranché : tout achat réalisé dans un commerce dont les activités demeurent autorisées est considéré comme un achat de première nécessité. Le président Macron a annoncé la fermeture de tous les commerces « non essentiels » à l’exception d’une liste : alimentaire, tabac, garages, hôtels, équipement informatique, blanchisseries… On met la démocratie entre parenthèse, ni le peuple ni le parlement ne peuvent dire mots sur ce qui est permis et ce qui est interdit. Faisons le tour des injonctions et n’ayons pas peur des dispositions parfois contradictoires. Tout rassemblement dans l’espace public est interdit (mais) Les manifestations à caractère revendicatif déclarées en préfecture seront autorisées (mais) Il n’est pas possible d’aller chez des amis ou de recevoir de la famille à la maison. Il est aussi possible de sortir prendre l’air une heure par jour près de son domicile ou promener des animaux dans une limite d’un kilomètre. Les frontières restent ouvertes au sein de l’espace européen (mais) Les frontières extérieures de l’espace européen ne sont pas ouvertes. Les cérémonies religieuses sont interdites…
C’est comme pendant une guerre, nous avons connu le couvre-feu, nous devons maintenant avoir une autorisation de sortie, mais pas plus d’une heure dans la cour de la prison. Comme quoi tout est possible dans une société de marché dite libérale ; du jour au lendemain un président peut décréter l’arrêt de la plupart des activités. On ne pourra plus dire aux adeptes de la simplicité volontaires que c’est impossible de retourner à la bougie, on pourra même un jour nous couper l’électricité, cela se fait d’ailleurs dans d’autres pays. Cette période de reconfinement a cela de pédagogique qu’elle nous apprend de gré ou de force à distinguer activités vraiment utiles et activités superflues. Un jour ou l’autre on parlera aussi des activités nuisibles à l’environnement comme le fait de fumer, la possession d’un animal de compagnie, les voyages en avion, les séjours touristiques, l’automobile individuelle, le TGV, l’ordinateur personnel, la nourriture trop carnée, le bain tous les soirs, etc.
Comme il faut à la fois économiser l’énergie et éviter le réchauffement climatique, on n’avait pas attendu le Covid-19 pour demander de classifier les activités selon leur poids sur la planète. C’est la démarche du mouvement négaWatt, l’énergie qu’il nous faut ne pas consommer. La notion de sobriété nous invite à nous interroger personnellement sur nos besoins, sur leur importance réelle ou supposée, ainsi que sur les priorités que nous pouvons établir entre eux. Nous pouvons définir une hiérarchie qui passe des besoins vitaux aux essentiels, puis indispensables, utiles, convenables, accessoires, futiles, extravagants et inacceptables. Chacun peut se livrer à l’exercice pour lui-même, en famille ou au travail, de façon à prendre conscience de l’impact de tel ou tel achat ou comportement. Rien ne sera possible sans une adhésion pleine et entière de tous nos concitoyens. Il s’agit de faire jouer à plein ce qui est la contre-partie indissociable de notre liberté : notre responsabilité ! Prenons l’exemple de nos besoins de mobilité individuelle. Ai-je vraiment besoin de me déplacer ? Quels sont les déplacements de loisirs et les déplacement contraints ? Le principe de sobriété nous incite à les réduire en essayant de nous rapprocher de notre lieu de travail. Nous pouvons aussi recourir à un mode doux de déplacement, marche, vélo, rollers… La sobriété dimensionnelle nous incite à éviter toute surpuissance inutile dans le choix d’un véhicule. La sobriété coopérative repose sur la mise en commun pour réduire les besoins : mutualisation des équipements, autopartage, co-voiturage, auto-stop. La sobriété d’usage consiste à limiter le niveau et la durée d’utilisation d’un appareil, conduite douce par exemple. Rappelons aussi la tentative européenne d’une taxonomie verte, l’art de classer ce qui est bien ou mal. Il s’agit d’une classification des activités économiques en fonction de leur empreinte écologique ; il faut relever les entreprises mais pas à n’importe quelle condition, en gelant les subventions au secteur fossile par exemple.
Merci le virus d’avoir permis un début de classification des activités humaine. Mais on va probablement pendant ce reconfinement assister à une révolte généralisée du type Gilets jaunes contre la sobriété forcée, cela a déjà commencé. Abandonner les pratiques de surconsommation et tourner le dos au confort d’une société basée sur les énergies fossiles ne va pas être facile… D’autant plus que la destruction d’emplois accompagne toute politique de sobriété partagée.
ON n’en parle plus et pourtant. Pendant ce temps ON nous amuse avec Donald, avec ceci ou cela. Et bien sûr ON nous fait peur, avec le Covid, la crise économique etc. Aurions nous déjà oublié la chloroquine et le Professeur Raoult ?
L’essentiel actuellement, ne serait-il pas de faire en sorte de sauver un maximum de gens atteint par le Covid ? Et pas seulement en nous interdisant tout un tas de choses, mais en autorisant les soignants qui le souhaitent à prescrire la fameuse chloroquine. Et qu’ON ne dise pas qu’elle est inefficace, dangereuse et patati et patata !
Cette affaire ressemble de plus en plus à un énorme scandale, espérons que rapidement nous saurons la vérité. En attendant le Professeur Raoult vient de saisir le Conseil d’État ainsi que la justice, il a déposé plainte contre l’ANSM et son directeur général, Dominique Martin, pour mise en danger de la vie d’autrui.
le gouvernement a précisé mardi 3 novembre au matin la liste des produits que les grandes surfaces peuvent continuer de vendre pendant le confinement, en plus de ceux déjà considérés comme essentiels : l’alimentaire, les journaux et papeterie, les matériaux de construction ou la quincaillerie On ajoute «la vente de produits de toilette, d’hygiène, d’entretien et de produits de puériculture ».
Est en outre mise en place une jauge de capacité d’accueil contraignant les établissements concernés à ne pas pouvoir « accueillir un nombre de clients supérieur à celui permettant de réserver à chacun une surface de 4 m2 ».
On avance on avance. Tous les jours on découvre de nouveaux produits essentiels. C’est vrai qu’avec le premier confinement, notamment avec cette histoire de masques et de blouses, on n’avait pas eu le temps de penser à tout. Et c’est vrai qu’un mois sans se laver, sans se torcher, sans changer la couche du marmot, à la fin du confinement je vous dis pas la merde. Demain on rajoutera les chasses d’eau de WC, parce que ça aussi je vous dis pas quand ça vient à péter.
Oh mais que suis bête ! Les chasses d’eau sont au rayon quincaillerie. 🙂
Interdire aux gens de se voir, ce n’est pas raisonnable. Je veux dire qu’éviter à tout prix la mort, refuser a tout prix l’engorgement des unités de réanimation est pour moi loin d’être évident si le prix à payer est la mort d une partie des petits commerces, des pertes d emploi, des enfants de 6 ans et leur instit qui portent le masque…
D’où vient ce postulat qu’il faut éviter à tout prix la mort ? Je préfère que nous vivions libre et beaucoup de gens pensent la même chose mais n’osent pas le dire.
Allez savoir si c’est raisonnable ou pas. Raisonnable ? C’est comme l’essentiel, c’est quoi ? En attendant tout ça est chiant. Je ne peux pas aller me balader dans les bois, je ne peux que tourner en rond comme un hamster, dans un rayon d’1 km, je dois porter un masque même s’il n’y a personne autour de moi etc. etc. Et encore je ne suis pas le plus à plaindre et j’imagine si j’avais du vivre ça du temps où je bossais.
Quant à ce postulat, si c’est un postulat, pour moi ça vient déjà de la peur de mourir (vieille comme le monde), mais aussi de ce culte de la jeunesse (qu’on voudrait éternelle), de ce culte de la performance (toujours plus) et surtout de cette volonté folle de vouloir une chose et en même temps son contraire. Bref je pense que ça vient tout simplement de la décadence de notre époque.
Quoi qu’il en soit je ne voudrais pas être à la place de ceux qui décident, et je ne suis pas le seul à le penser ni à le dire.
Et maintenant surgit le reconfinement et sa polémique « essentielle » sur ce qui est essentiel et ce qui ne l’est pas. Quel spectacle sur les chaînes dites d’info que t’entendre tous ces économistes libéraux jouer les candides et s’étonner qu’il n’y ait pas moyen de véritablement définir cet « essentiel ».
Ah bon, parce que c’est seulement maintenant qu’ils découvrent que dans le monde de la croissance perpétuelle, la question de la finalité du « produit » n’est jamais posée .
Vivement la suite : le re-dé-confinement… Et qu’on en revienne au plus vite à l’essentiel : métro-boulot-bistrot.
Le libéralisme aura surtout été de donner la liberté à tous les individus de faire n’importe quoi, de consommer n’importe comment et au-delà du raisonnable. Bref donner à un groupe privilégié la liberté de frimer avec leurs piscines, leurs bateaux de plaisance, leurs vacances à l’autre bout du monde, pour écraser socialement le reste de la population. Parce que leurs vacances à ces libéraux, à l’autre bout du monde n’a pas consisté à découvrir d’autres cultures, mais uniquement d’autres plages avec les mêmes surfaces commerciales qu’il y a chez nous en Europe, et surfaces commerciales avec les mêmes enseignes…. Bref, c’est vraiment pour la frime et dire à ses proches ou collègues qu’ils ont été dans tel ou tel pays… (d’ailleurs ils ne sont pas revenus plus intelligents en revenant de vacances)
Bien dit ! L’idéal serait vélo-bistrot-dodo 🙂
Il y a tout lieu de penser que ce sont des énarques n’ayant jamais fait une course de leur vie qui ont élaboré ce plan loufoque dans lequel les magasins essentiels sont tirés d’un chapeau de prestidigitateur. Pourquoi en effet un quincaillier reste ouvert quand une mercerie doit fermer ? Sexisme patriarcal ? Pourquoi le magasin de textile dans ma rue fermera-t-il tandis que les chaînes de vêtement dans les galeries marchandes resteront opérationnelles ?
A mon avis, avec la déplétion des énergies fossiles, puisqu’on ne peut plus adapter l’offre de pétrole par rapport à la demande comme auparavant lorsqu’on avait de la croissance de production de pétrole devant nous. Et ben aujourd’hui, c’est l’inverse, il s’agit plutôt d’adapter la demande de pétrole par rapport à l’offre qui décline et le confinement aide bien pour y parvenir sans révolte et le moins de casse possible…
A ce que j’ai cru comprendre de ce grand n’importe quoi, les rayons textile dans les grandes surface devraient être fermés. Et a fortiori les magasins de fringues dans les galeries marchandes. Maintenant c’est vrai qu’il y a beaucoup de pourquoi. Par exemple, pourquoi les fast-foods et pas les petits restaus ? Réponse : parce que les Mc Do, Burger King, KFC et Compagnie font dans la vente à emporter, le drive et la livraison. Voilà donc ce qui est essentiel. Cuisiner à la maison c’est la préhistoire, c’est juste bon pour les Amish. Misère misère !
Tu sais même pendant le confinement, je cuisine à la maison, au moins je sais ce que je mets dans mon assiette. Les fast food ce n’est pas pour moi, alors désolé pour Macron mais pour manger je reste amish sans complexe.
Pour réussir à être en dessous des 2° concernant le réchauffement climatique, Jancovici a dit qu’il fallait un Covid tous les ans jusqu’en 2050 pour organiser la récession…. Bref, on a besoin d’un confinement complet de 30 années consécutives. Et oui, le grand confinement fera beaucoup de bien afin d’instaurer la frugalité et la simplicité, simplicité qu’il est impossible d’obtenir de manière volontaire dans un marché ouvert financé par des prestations (allocs/subventions) open bar par la production monétaire.
De toute façon on ne va pas pleurer les discothèques, leur fermeture permet de lutter contre la drogue. Les avions qui restent au sol non plus pas de quoi chialer et les mettre direct à la casse, ça fera beaucoup moins de pollution, de même pour les bateaux de plaisance dont les propriétaires ne se servent qu’1 semaine par an en moyenne, allez hop à la casse et laissons les poissons tranquilles et surtout dans une eau plus saine.
OK pour les avions et les bateaux de plaisance, mais en attendant qu’on nous (me) permette au moins d’aller taquiner la truite et le goujon, à la rigueur qu’on mette la pêche en no-kill, je suis POUR. Et aussi d’aller aux champignons, de se balader en forêt, en montagne, bref d’aller et de faire tout ce qui ne représente aucun problème, aussi bien sur le plan environnemental que sanitaire. Parce qu’à ce régime là dans 30 ans, en plus d’avoir réglé le problème des 2° on aura aussi réglé celui du «surnombre ». Bonjour le nombre de cirrhoses du foie dues à l’explosion de l’alcoolisme, le nombre de dépressions, de suicides, de meurtres et j’en passe. Si c’est comme ça qu’on compte s’en sortir (vers le haut) alors allons-y.
Bah c’est la sélection naturelle et puis c’est tout !
A priori, il semblerait à ce que des personnes soient naturellement immunisées au Covid ? On a eu AUCUN cas dans notre famille pourtant nombreuse, d’autant qu’on est en zone rouge sur la carte. Le plus impressionnant c’est ma mère en maison de retraite, je suis encore estomaqué, elle était à l’étage où il y avait l’épicentre du covid, et sur 40 personnes, seules 4 ont survécu dont ma mère. Et encore sur les 4 survivants, il y a 2 femmes qu’ils ont changé d’étage, ainsi un monsieur impressionnant aussi car plus de 94 ans et aveugle. Même des auxiliaires de vie et infirmières sont tombées malade alors qu’elles s’occupaient quotidiennement de ma mère, et ma mère a été testées négative ! A partir de ce constat, tout me laisse penser à ce qu’il y ait des personnes naturellement immunisées ? Qu’en est il de cette question ? Des médecins ont donné un avis ?
C’est possible qu’il y ait de ça, moi je dirais tout simplement le hasard. Dans ce cas on dit la chance. Qu’est-ce qui ferait que certains soient immunisés et d’autres pas ?
Le hasard participe à la sélection naturelle et à l’évolution. Et pour tout c’est finalement pareil. Ce qui me fait dire qu’il n’y a aucun mérite à gagner le gros lot au loto.
Il y a certainement des protections naturelles. Mais aussi la manière dont on l’attrape : par respiration, ingestion, ou contact. Quand je l’ai eu, pas la moindre toux, ni mouchage, ni crachat durant 30 jours. On m’a fait 3 tests dans le nez, par 3 labos différents, tous négatifs. Voies ORL impeccables, mais 40° et diarrhées oranges. Donc, mon intuition me dit que j’ai dû l’ingérer. Vous savez, quand votre voisin postillonne dans votre assiette, et que vous faites de même. La réponse serait des visières au restaurant, on la baisse quand on parle, on la relève quand on mange. Un exemple parmi bien d’autres de l’inefficacité des tests (à 30 %), si on ne cherche pas au bon endroit.
– «Mais on va probablement pendant ce reconfinement assister à une révolte généralisée du type Gilets jaunes contre la sobriété forcée, cela a déjà commencé.» (Biosphère)
Je sais que Biosphère a horreur du jaune mais il ne faudrait quand même pas exagérer. Les Gilets Jaunes ont bon dos, eux aussi. C’est vrai que certains GJ ont appelé à des manifs contre le confinement, c’est vrai qu’il y a eu ici et là quelques manifs anti-confinement, vite dispersées, toutefois on n’a pas vu de marée jaune et encore moins de révolution.
Alors déjà ne faisons d’amalgames. Les anti-confinement et autres anti-masques ne sont pas tous des GJ, sinon ça se verrait. Ni des complotistes et/ou des acoquinés avec la fachosphère etc. D’autre part tous les GJ ne sont pas des anti-confinement, ni des anti-sobriété, ni des Jean Foutre et Jean Passe.
Comme tous les gens qui se font entendre dans la rue, les GJ sont avant tout des gens qui ne sont pas contents. Et ce ne sont pas les raisons qui manquent, il n’y a quand même pas que le gasoil dans la vie.
Maintenant reste à voir si tous les GJ portent un gilet jaune, sinon combien, quel pourcentage etc. Et puisqu’en ce moment avec le confinement on a le temps, on pourrait aussi essayer de voir combien de ceux qui arborent la couleur verte, portent en dessous une chemise noire ou brune.
Autant je pouvais comprendre le premier confinement, qui devait laisser le temps au pays de s’équiper en masques et gel, et aux chercheurs de comprendre un minimum la maladie, autant je ne comprends qu’on réduise les libertés face à cette deuxième vague. C’est facile d’éviter d’être contaminé : masque, lavage des mains et aération suffisent. Il faut laisser mourir ceux qui sont contaminés, c’est leur faute. Considérons qu’à l’hôpital le malade du COVID est la dernière priorité.
Bien sûr, on doit faire une exception pour ceux que le métier expose à des contacts rapprochés : policiers, soignants… Bien sûr il faut pouvoir exercer un droit de retrait face à des situations anormales dans les entreprises ou les transports. Mais laissons chacun décider de sa vie. Et tant pis pour les vieux. Ils n’ont qu’à se protéger s’ils tiennent tant à leur déjà si longue vie.
Bens voyons ! A ce compte là on laisse aussi mourir ceux qui ont un cancer, une maladie cardiovasculaire ou autre. Ben oui, c’est de leur faute, ils fumaient, ils mangeaient et buvaient n’importe quoi, il n’ont pas fait attention quoi. Laissons crever les alpinistes et les navigateurs en perdition, les gosses qui se noient dans les vagues, les accidentés de la route etc. Ben oui ils n’avaient pas qu’y aller, faut pas déconner quoi !
C’est facile d’éviter d’être contaminé… c’est c’là oui. On verra si ce confinement réussit ou pas à enrayer cette épidémie. C’est facile oui, si tout le monde va vivre tout seul au fond d’une grotte ou sur une île déserte, le temps qu’il faudra.
En attendant et même si vous faites partie de ces gens plus ou moins indispensables qui sont au contact tous les jours (transports, usine, école ou autre) je ne vous souhaite pas de choper cette merde.
Ah oui j’oubliais… je vous souhaite également de vivre vieux.
Dites-moi, à partir de quel âge est-on vieux ? Ne me dites pas 70 ans, parce que ça c’est l’âge jusqu’auquel on voudrait nous faire bosser.
Mais après tout pourquoi pas, du moment qu’on peut bander jusqu’à 100 ans. Sauf qu’avec le masque, les gants et le préservatif, c’est quand même pas la joie de vivre. 🙂
Oui Yubi vous avez raison, d’autant qu’un autre risque nous menace, celui de considérer qu’une entrave à la liberté est une chose banale face à toute difficulté. Le pli sera pris et les gens trouveront ça normal, c’est le premier pas vers une société totalitaire. Pour l’instant cette maladie a tué une personne sur 8000 dans le monde et encore une personne âgée, souvent fragilisée en plus pour d’autre raisons, c’est à dire que ce Covid fait comme la grippe. Pourtant nous arrêtons tout, nous mettons à bas la liberté, nous privons de ressources des millions de gens et des dizaines de milliers de petites entreprises, nous mettons un masque sur des enfants de 6 ans et dans un pays où l’école est obligatoire nous imposons une attestation pour emmener nos enfants à l’école On ne sait pas comment faire pour aller les rechercher, on a droit qu’à une sortie par jour, c’est un monde de fous.
Oui c’est un monde fous ! C’est normal puisque nous sommes fous, gouvernés par des fous, etc. On nous dit que le bonheur c’est d’avoir, des avoirs plein nos armoires, nous voulons tout et en même temps son contraire, on nous dit qu’il faut être compétitif, et toujours plus, qu’il faut rester jeune, et bander jusqu’à 100 ans, parce que je le veau bien, etc. etc.
Depuis trop longtemps nous pataugeons dans la semoule, le brouillard, nous ne savons même plus où est la droite, la gauche, l’avant, la vérité, le mensonge etc. Alors comment voudriez-vous qu’aujourd’hui on sache ce que sont L’ESSENTIEL et les VRAIES VALEURS ?
Donc en effet, ça plus tout le reste, dont la peur, nous avons là toutes les conditions pour sombrer dans le totalitarisme. Le plus fou c’est que le dictateur sera élu «démocratiquement ». Misère misère !
Bonsoir @Yubi.
Vous écrivez : « Il faut laisser mourir ceux qui sont contaminés, c’est leur faute ».
Je vous signale que le masque protège non pas la personne qui le porte, mais les personnes autour. Le masque chirurgical protège autrui, pas soi-même.
Vos propos sont purement pétainistes!
– « Un jour ou l’autre on parlera aussi des activités nuisibles à l’environnement comme le fait de fumer, la possession d’un animal de compagnie [etc.]»
Comme de toute façon il ne faut plus s’étonner de rien, peut-être un jour verra t-on ça. En attendant, comme aujourd’hui tout se mesure en termes de Pognon et de PIB, plutôt que d’interdire le mieux sera de mettre le paquet de clopes à 30 € et de créer un nouvel impôt pour les propriétaires de toutous et de minous. Comble de l’hypocrisie on nous expliquera que ces mesures vont dans le sens de la sauvegarde de l’environnement, qu’elles ont pour but de dissuader, qu’elles laissent donc encore à chacun le droit, la liberté, de s’empoisonner et d’avoir un peu plaisir avec un animal de compagnie. Très important la liberté, très important les petits et les grands plaisirs ! Et la bêtise, notamment la verte, dira bravo.
Par contre avant de dissuader les «écocitoyens» de prendre l’avion, de changer de bagnole et de smartphone à tout va, là on y réfléchira à deux fois. Là on nous parlera des emplois et patati et patata. Quant à interdire tout ça, contraindre les industriels à cesser de nous empoisonner à tous les sens du terme, là ne rêvons pas.
Ce confinement bis nous montre ce qu’est «l’essentiel», du point de vue des décideurs de ce que nous pouvons faire et ne pas faire.
Se réunir entre amis c’est «non essentiel». Mieux, ce n’est pas bien, c’est pour ça que c’est interdit. S’entasser dans le métro pour aller bosser ça c’est bien. Concevoir, fabriquer, vendre, toutes sortes d’innovations à la con, d’activités, de trucs inutiles et néfastes, ça aussi c’est bien. Faut applaudir à 20H. Bravo bravo le Business as usual ! Le téléachat, le télétravail, la télémédecine, la télésurveillance etc. vive le distanciel !
Bref, «l’essentiel» c’est de maintenir le sacro-saint Ordre Établi, quoi qu’il en coûte ! Tout autant que le Pain et les Jeux, la Trouille fait partie des ingrédients incontournables, essentiels. La peur du bâton, du virus, du chômage, de l’intégrisme, de la fin du monde et j’en passe, peu importe. Tremblez en paix braves gens ! BRRR !! BÊÊÊHH !!!