Six risques catastrophiques pour l’humanité

Une nouvelle étude nous annonce qu’on est foutu. Ils disent « basculement » comme d’autres parlaient d’effondrement.

LE MONDE avec AFP : Un rapport de l’université des Nations unies, publié le 25 octobre 2023, met en garde contre six menaces qui pourraient faire basculer des systèmes indispensables à la vie humaine. Le concept de point de basculement climatique est désormais régulièrement utilisé par les scientifiques : l’effondrement de la calotte glaciaire du Groenland ou celui de la forêt amazonienne en sont des exemples. On ne fait que créer une nouvelle catégorie, les « points de bascule de risques », qui se concentrent sur l’interaction entre la nature et des systèmes construits par les humains. L’analyse alerte sur certaines menaces déjà souvent décrites, comme la fonte des glaciers ou la disparition d’espèces animales. Mais elle met aussi en valeur certains risques moins souvent cités :

  • L’accumulation de débris spatiaux menaçant de créer des collisions en chaîne qui pourraient rendre l’orbite terrestre inutilisable pour nos satellites ;
  •  Le système d’assurance : avec la multiplication des catastrophes, leurs prix augmentent, et certains assureurs se retirent même de certaines zones, laissant les populations sans filet de sécurité ;
  • L’épuisement des eaux souterraines, utilisées en majeure partie pour l’agriculture, afin de compenser le manque d’eau. En Arabie saoudite, ces puits sont déjà asséchés, note le rapport, et l’Inde est également proche du point de bascule.

Selon le rapport, les solutions mises en place aujourd’hui cherchent surtout à retarder les points de bascule, plutôt qu’à réinventer les systèmes de fonctionnement.

Le point de vue des écologistes pas rassurés

Dav : Retarder le point de bascule … Il faut croire que l’être humain n’aime pas ses enfants à naître.

Nemorosa : Ce qui est bien c’est qu’il y a de multiples risques et de multiples conséquences mais que la cause et unique et connue : le capitalisme. Merci pour votre attention

Athanase : Oui mais quelle est la cause du capitalisme ? Réponse: Homo Sapiens. Ergo, HS creuse lui-même sa tombe et peut-être ne sait-il rien faire d’autre.

Me2 : Rappels: le PNUE (Programme de Nations Unies pour l’Environnement ), émanation directe de l’ONU a été créé en 1972. Le GIEC est créé en 1988 à la demande du PNUE et de l’Organisation Météorologique Mondiale et en 1992, au Congrès de Rio, la Convention Cadre des Nations Unies sur le Changement Climatique qui passe la main aux COPs pour les « actions concrètes ». Résultats depuis 1972 : NEANT. Le machin, comme disait de Gaulle, est aussi inutile pour l’environnement et la protection mondiale de la santé que la SDN en son temps pour empêcher les conflits mondiaux. Aucune décision contraignante (même pas suggérée) pour tenter d’arrêter le réchauffement climatique à sa base ou l’effondrement de la biodiversité en mettant en place une réglementation mondiale.

Taz : Le risque le plus évident est toujours un non dit, la guerre généralisée, sur tout le spectre de la guerre civile à la guerre mondiale, sur toutes les modalités du terrorisme au nucléaire.

Lukamanoir : A mon avis, les plus grands risque de catastrophe imminente sont : La bêtise, La haine, Les peurs, Les religions, Et leur conclusion, les guerres.

Bof : Malgré le nombre d’articles dans la presse nous informant des conséquences du mode de consommation des pays dits « avancés », rien ne bouge, tant au niveau des particuliers que des gouvernements. Exemple : Les aéroports sont plein de voyageurs, les villes de province continuent à subventionner les compagnies aériennes et le kérosène n’est toujours pas taxé. Pire, lorsque des individus, alarmés par lesdits articles, protestent contre bassines et autoroutes, l’État leur envoie force CRS et les qualifie d’écoterroristes. Cerise sur le gâteau, de nombreux contributeurs du Monde qualifient ces jeunes bien informés de bobos parisiens hors sol. A se demander qui est hors sol, c’est à dire qui ne tient pas compte du danger de la situation actuelle.

Michel SOURROUILLE : Si on résume les commentaires précédents, les causes du collapse sont multiples, le capitalisme, et donc Homo demens qui le propulse, le croissancisme, et donc le capitalisme qui l’exacerbe, la surpopulation qui multiplie les conducteurs et donc les automobiles, nos chers dirigeants qui mettent le long terme dans leur poubelle, le confort et la démocratie qui ne permettront jamais de changer les habitudes, la technologie qui nous rend malade et qu’on appelle au secours, l’impossibilité dans ce contexte d’énoncer des mesures désagréables. Or la mégastructure (réseaux technologiques comme organisationnels) est devenue tellement obèse que c’est l’arrêt cardiaque ou l’embolie pulmonaire assurée quoi qu’on fasse (ou non). Donc il suffit d’attendre l’effondrement de la société thermo-industrielle. Cqfd.

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« Au bord de l’effondrement » dit un rapport

extraits : « Si l’humanité a immensément prospéré ces dernières décennies, la manière dont nous avons atteint cette prospérité fait qu’elle a été acquise à un coût dévastateur pour la nature », indique en 2021 un rapport de 600 pages commandé par le gouvernement britannique. Le produit national brut (PNB) par habitant a doublé au niveau mondial depuis 1992 mais le « capital naturel » (plus précisément l’estimation des bénéfices que les humains tirent de services offerts par la nature) a chuté de 40 % par tête. « Nous sommes totalement dépendants de la nature, » avertit dans la préface David Attenborough. « Elle nous fournit l’air que nous respirons et tout ce que nous mangeons. Mais nous l’abîmons tellement que beaucoup de ses écosystèmes sont au bord de l’effondrement…

Toute mégastructure implique l’effondrement

extraits : Le pouvoir véritable n’est ni dans les assemblées politiques, ni parmi les dirigeants des entreprises, encore moins dans la rue, le pouvoir est celui de l’état de nos infrastructures matérielles et superstructures organisationnelles à un moment donné.Mettre à bas cette structure socio-économique ne peut pas être pensé aujourd’hui, par exemple il n’y a pas d’acceptation possible d’un dévoiturage, le gouvernement ne peut que proposer de remplacer les véhicules thermiques par des électriques

Effondrement en vue, radicalité militante

extraits : Ils affirment avoir marché pour le climat, signé des pétitions, sans succès. Alors les jeunes activistes mobilisés contre l’« inaction » des gouvernements et des grandes entreprises multiplient les coups d’éclat. Pas un jour ou presque sans que l’une de leurs actions n’attire l’attention des médias. Les militants de la cause écologique excluent les attaques contre les personnes, mais peuvent en venir à des destructions de biens. Certaines actions s’apparentent à des sabotages, un mot que certains assument, comme les « Sangliers radicalisés » qui s’attaquent aux golfs, ou le collectif international Tyre Extinguishers organisant des dégonflages de pneus de SUV depuis mars 2022…

5 réflexions sur “Six risques catastrophiques pour l’humanité”

  1. – Les quatre grands dangers qui menacent l’Humanité (Le MONDE 29 avr. 2022)
    – Six risques catastrophiques pour l’humanité (octobre 2023)

    Eh ben, 50% d’inflation en 1 an … faudrait peut-être arrêter les conneries, non ?
    Ben oui que voulez-vous tout augmente braves gens, misère misère !
    Eh ben va pour six, c’est pas ça qui va m’empêcher de dormir.
    Quoi les zécologistes pas rassurés !!?? Six c’est bien mieux que douze, non ?
    – Fin du monde : ces 12 menaces qui pourraient détruire l’humanité … (Maxisciences)

    La Positive Attitude bordel ! Allez une petite chanson pour finir, toustes après moi :
    – Si tu as chaud en toi, C’est l’amour qui te brûle
    Bascule avec moi, Bascule ! Bascule avec moi, Bascule ! 🙂

    1. – « Si on résume […] il suffit d’attendre l’effondrement de la société thermo-industrielle. Cqfd. » (Michel SOURROUILLE)

      Eh ben voilà, c’est pas plus compliqué que ça.
      De toute façon ON fait que ça, attendre. Voilà qui devrait donc pas nous changer, ni nous chagriner. Seulement voilà, là encore les façons d’attendre sont multiples.
      ON peut attendre en se lamentant, en pleurnichant, en trépignant, en s’énervant, en radotant, en se défoulant… bref en emmerdant le monde. Pour rien bien sûr puisque toute façon ça va nous tomber sur la gueule. C’est le Rapport Machin et l’Étude Bidule qui le disent ! Et que même c’est écrit dans les astres ! Non non c’est pas des conneries ON l’a dit à la Télé ! Et même dans Le Monde, c’est pour dire.
      Ou alors ON peut attendre calmement, gentiment… et même en rigolant. Sauf que là encore faut éviter d’emmerder ceux et celles qui n’aiment pas rigoler.
      Mon dieu que c’est compliqué d’attendre !

      1. C’est quoi finalement LE plus grand risque pour l’humanité ? De disparaître ?
        Toute façon elle disparaîtra. Même que certains diront «bon débarras». Alors qu’ils seront même plus là, misère misère ! Non sérieusement, ça serait quand même con que l’humanité, Sapiens si vous préférez, disparaisse avant… l’heure. Con ou dommage pour nous, pauvres Sapiens, bien sûr. Parce que je doute que les lions et les requins se soucient de nous, et puissent même nous regretter un jour. Bref, c’est quand même une hypothèse qu’on ne peut pas balayer comme ça d’un revers de la main.
        Pour moi LE plus grand risque (je l’ai dit X fois), c’est qu’au lieu de grandir Sapiens retourne à la bestialité. L’évolution suit parfois de drôles de chemins.
        Imaginez un monde post-apocalyptique, peuplé de quelques milliers de spécimens… comme au Paléolithique, avec moins de 0,01 habitant au kilomètre carré…
        J’en vois déjà qui se lèchent les babines. 🙂

        1. Didier BARTHES

          Ah il est sûr que dans ces conditions la nature serait mieux protégée.
          Mais au paléolithique (en tout cas à la fin, car le paléolithique est très long et ne se termine qu’il y a 10 000 ans) nous n’étions pas forcément bestiaux. Le cerveau avait déjà la même taille qu’aujourd’hui (les connaissances étaient différentes certes). Et d’ailleurs Lascaux, Chauvet, Cosquer (la plus ancienne) ont été peintes à ces époques là. Et franchement, c’est très supérieur à ce que font beaucoup d’artistes d’aujourd’hui.

        2. Mon cher Didier, je suis content que vous ayez mordu à l’hameçon. Et je suis bien sûr d’accord avec vous. Surtout quand vous comparez les talents des artistes de Lascaux avec ceux de bon nombre de nos «artistes» actuels.
          ( Si encore il n’y avait que dans la peinture… misère misère ! )
          Je n’ai pas dit que nos ancêtres du paléolithique étaient des bêtes, je ne faisais que comparer en terme de nombre. Je m’explique. Dans le monde décrit par George Miller (Mad Max, j’en ai déjà parlé), combien sont-ils ? 10.000 … 100.000 ?
          Peu importe. Et parmi eux combien de bêtes furieuses ? L’énorme majorité !
          Même Max, au début, ne croit plus en rien (nihilisme), si ce n’est à la violence et à la barbarie. Sauf que dans cette saga, Miller nous laisse voir que ce qui fait de nous des humains (l’entraide, la solidarité, l’amour…) n’a pas totalement disparu. Il nous laisse donc un peu d’espoir, et la possibilité d’imaginer la suite…

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