Notre blog biosphere reçoit un grand nombre d’informations dont deux récentes abordent d’une certaine façon la définition du Soi et les pratiques du travail qui relie. Sociétés premières et religions du livre commencent à se rejoindre dans une vision non anthropocentrée de notre planète.
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- Église verte est née dans le sillage de la mobilisation chrétienne pour la COP21 en 2015 à Paris et des retombées de l’encyclique du pape François “Laudato Si’“, sur le soin de la maison commune, sortie en 2015 également. Le label Église verte fête le 16 septembre ses 6 ans. Il est porté par le Conseil d’Églises Chrétiennes en France, la Conférence des Évêques de France, la Fédération Protestante de France et l’Assemblée des Évêques Orthodoxes de France. Cet outil pratique est conçu pour aider les communautés chrétiennes à progresser sur le chemin de la conversion écologique.
- Les éditions wildproject nous offrent un extrait du livre : l’article de la thérapeute Jeannette Armstrong “Les gardien·nes de la Terre” (PDF), fondateur de l’écopsychologie. Selon la conviction d’Armstrong, notre responsabilité la plus essentielle est d’apprendre à relier l’intégralité de notre moi individuel et de notre moi communautaire à la terre : « Nous les Okanagan (Amérindiens), considérons que la personne dans son entièreté possède quatre principales facultés qui fonctionnent ensemble : le moi physique, le moi émotionnel, le moi pensant, intellectuel et le moi spirituel. Ces facultés peuvent être librement décrites comme ce qui nous relie au reste de la création de manière saine… »
Pour en savoir plus grâce à notre blog biosphere
Pour reverdir l’être, le SOI ouvert au monde
Toile de la vie et Travail qui relie
L’écologie étant devenue incontournable (une véritable mode) il n’y a rien de surprenant à ce qu’elle ait colonisé toutes les chapelles. Même les plus pourries, comme j’aime dire.
Ceci dit, que l’Église s’y mette est la moindre des choses.
En lisant ce que raconte Jeannette Armstrong sur «Les gardien·nes de la Terre», je repense de suite à ce bouquin dont j’ai déjà parlé : Taqawan, d’ Éric Plamondon.
L’ouverture à l’écologie (je n’aime pas ce mot), disons plutôt l’ouverture à tout ce qui nous entoure, nous dépasse, et nous interroge… avec toutes les émotions que cela entraîne… peut se faire de multiples façons. Par la religion, la spiritualité, la philosophie, l’art, les sciences, la contemplation, les voyages, dont ceux qu’on fait grâce aux livres. Comme je dis, à chacun sa came. ( à suivre )
D’après Wikipedia, l’écopsychologie prône l’étude et le renforcement du lien émotionnel entre les êtres humains et le vivant au sens le plus large (la terre).
Elle part du constat, et du principe, que la société occidentale est malade.
Un Homme malade => Une planète malade. Rien de bien extraordinaire.
Les Anciens nous ont très bien parlé de l’hubris, cette maladie dont ils se méfiaient plus que de la peste. Les Okanagan (Les gardien·nes de la Terre), comme tous les indiens d’Amérique et d’ailleurs, ont très bien vu que leurs envahisseurs étaient fous. Aujourd’hui il faut être aveugle pour ne pas voir que notre monde est malade.
Ou alors être fou.
Il y a un article sur le Point intitulé » Le « climatoscepticisme » ne veut plus rien dire
ÉDITO. Naguère utilisé pour désigner les négateurs du réchauffement climatique, le terme cible désormais ceux qui veulent lui trouver des solutions »
Bref, le sujet rejoint celui ci à propos de l’Église verte. En effet, est ce que croire en l’écologie fait de toi une personne plus écolo ? Au même titre, ceux qui ne sont pas climatosceptiques sont ils plus vertueux que les climatosceptiques ? Par exemple, moi il y a des personnes qui m’ont pris le chou avec cette histoire de climat, et pourtant même si je suis climatosceptique je n’ai pas de voiture et je ne prends jamais l’avion, tandis que ceux qui croient au réchauffement climatique qui me prennent le chou avec ça ont une voiture et s’offrent des voyages en avion. Cherchez l’erreur ?
En vérité même ces climato-croyants ne font aucun effort pour le climat ! Ou alors pour camoufler leur mauvaise foi, ils vont me rétorquer qu’ils comptent sur les techno-solutions pour obtenir des voitures et des avions plus vertueux en émettant moins de CO2. Puis ces nouvelles technos on ne les voit jamais venir, ou alors on les voit venir sur le marché, mais elles ne sont pas si vertueuses que ça, car ils ont juste déplacer le problème en délocalisant géographiquement la pollution et les émissions de CO2.
En résumé, ça ne sert à rien de lancer des communautés de croyants et de non croyants, car ce n’est pas vraiment ça qui détermine le critère de vertu de la personne face à la pollution et émissions de CO2 ! Les croyants veulent juste se donner bonne conscience en adhérant à ces chapelles !
Bref, en quoi ton sujet rejoint-il l’Église verte ? En effet, est-ce que le fait d’être baptisé… ou circoncis, tatoué, ou je ne sais quoi… nous rend-il plus vertueux que celui qui ne l’est pas ? Et vive versa. Par exemple, moi, et patati et patata.
En vérité je vous le dis, heureux les simples d’esprit. Car le royaume des cieux leur appartient. En résumé, oublions ces pauvres climatosceptiques, ne leur prêtons pas plus d’attention qu’ils n’en méritent. Car désormais leur cas ne relève plus de la religion, mais de la science. Plus exactement de la médecine, de la psychiatrie.
Au stade où t’en es, il ne te reste plus qu’à déclarer comme l’autre, que l’écologie ça commence à bien faire. Comme ça tu rejoindras le Club (Sarkozy, adhérent de Démographie Responsable) et là au moins tu pourras montrer l’exemple. N’importe quoi !