Quand les pompes à essence seront vides !

A cause du prix des carburants, les dépôts pétroliers de Brest et de Lorient sont bloqués. Mais que feront pêcheurs, agriculteurs et transporteurs quand il n’y aura plus de pétrole accessible à l’humanité … c’est une ressource non renouvelable, faut-il encore le préciser ?

Le Monde avec AFP : Un patron-pêcheur venu de Loctudy pour bloquer le dépôt de Brest, « On commence à hausser le ton, et ça va aller de plus en plus |loin] si on n’est pas écoutés et qu’on n’a pas des mesures rapides et d’urgence ». Dans le Morbihan, à Lorient, « il y a un blocage par les transporteurs, les pêcheurs, les travaux publics, les agriculteurs », a déclaré à l’AFP Marc Lhonoré, directeur du dépôt pétrolier. « Je ne sais pas jusqu’à quand ça va durer. ». Le dépôt de Lorient a été bloqué pendant 18 jours en 2018 et 10 jours en 2019 pour demander le maintien du « gazole non routier » (GNR) pour les professionnels. En Ardèche et en Haute-Loire, cdeux stations-service ont choisi de faire la grève du carburant, face à la hausse des prix « injustifiée ».

Réaction des internautes :

Junko sur Tabei : C’est terrible à dire mais ce n’est que le début, tous les secteurs vont être fragilisés avec derrière un impact immédiat sur l’emploi.
Or, imaginer que l’Etat est capable de subventionner la hausse des matières 1ères sur la durée est irréaliste. Il faut arrêter de raisonner en mois…L l’UE va être à court de taxes pr se financer et l’argent ne pousse pas ds les arbres. Nous sortons de 2 ans de quoiqu’il en coûte pour affronter une crise digne de 73. Il ne serait pas un peu temps de se poser et de réfléchir à ce que nous sommes en train de faire ?

Pastefazul : En quoi l’État est il responsable ? Est-ce l’État qui fixe les cours internationaux du pétrole ou du gaz ? Qu’ils organisent leur filière pour que chacun puisse vivre de son travail. Ce n’est pas en bloquant les dépôts de carburant que le cours du poisson va augmenter.

Fréd : Le modèle économique de la pêche industrielle ne repose que sur 2 paramètres : la quantité de ressource disponible et la quantité d’énergie disponible.
Fautes
de baisser l’un ou l’autre des 2 paramètres et la rentabilité s’écroule. Et ce ne sont ni les manifestations ni le gouvernement qui y changeront quelque chose. (Mes sources : Jancovici)

Lire, Jancovici nous pousse hors zone de confort

PascaL64 :Puissent ces blocages faire redescendre le prix des carburants, améliorer la rentabilité de la pèche, l‘agriculture etc, et pourquoi pas faire cesser la guerre en Ukraine et éviter une 3eme guerre mondiale… Bande de nombrilistes qui n’ont toujours pas compris que là, ça commence à aller vraiment mal.

Komplex : Une crise financière et énergétique était à prévoir, étant donnée que nous avons passé le peak oil. Il s’agit de trouver des solutions au long court pour nous adapté à cette offre énergétique réduite et plus coûteuse, et non des rustines à coup de subvention basée sur de la dette. Il faut absolument répercuter les hausses des coûts sur les prix, et faire pivoter nos modes de consommations. Par exemple : moins de protéines animales, plus de légumineuses (ça tombe bien ça nous évite de dépendre des engrais azoté russe au passage!)

.-. : Le sens de l’Histoire, c’est de consommer moins de poisson et de la pécher de manière écologique. Les écolos, justement, préviennent depuis des années de l’envolée inéluctable des prix du pétrole… Faire la sourde oreille, nier les lois de la physique (ressources épuisables, changement climatique) ne permettra pas d’avancer…

Lire, pêcheries, nous savons tout mais nous ne faisons rien

D Pesce : La pêche est beaucoup trop dépendante du gasoil … avec un gasoil à plus de 0,7€ le litre ça ne vaut plus le coup de sortir. On parle encore de mesures d’aide exceptionnelles mais pas de traiter le problème à la racine. Il faut changer en profondeur la pêche avec l’abandon des chaluts de fond et remettre des voiles sur les bateaux. (STX travail sur des voiles rigides très prometteuses). Il faut aussi accepter de payer son poisson plus cher.

Ma tzu : Des gilets de quelle couleur cette fois-ci ?

Docteurx : Comme ça ressemble à un croisement des bonnets rouges et des gilets jaunes (un bon duo de nombrilistes) je leur proposerai bien de faire dans l’écharpe orange !!!

Lire, énergie/climat, l’AIE et les Gilets jaunes

Michel SOURROUILLE : Il y a actuellement une contradiction frontale entre ce qu’il conviendrait de faire (économiser l’énergie) et ce que nous faisons (brûler toujours plus de pétrole) . En effet toutes les actions nécessaires heurtent nos intérêts immédiats et nos modes de vie : renoncer à rouler dans une grosse cylindrée, modifier un régime alimentaire trop  carné, réduire les voyages aériens, consommer moins de biens matériels, toutes choses qui fonctionnent au carburant. Comme l’exprimait Dominique Bourg, « Nous subissons une tyrannie originale, celle qu’exerce la jouissance immédiate des individus à l’encontre d’enjeux vitaux à moyen et long terme pour le genre humain. » Il faut ajouter que c’est l’emploi de beaucoup de personnes qui est en péril avec la hausse du prix des carburants. La rupture énergétique s’annonce fracassante dans tous les sens du terme et instaurer la carte carbone va devenir incontournable pour les gouvernements.

Lire, Ukraine, l’arrivée proche de la carte carbone

22 réflexions sur “Quand les pompes à essence seront vides !”

  1. marie claire

    Les énergies fossiles deviennent et vont devenir de plus en plus chères. Il serait même à souhaiter (pour que l’humanité survive) qu’elles disparaissent complètement. Rappelons qu’il y avait des pêcheurs, des agriculteurs et des sociétés de transport avant le tout-pétrole. C’est à ces professions de s’adapter (et d’en rabattre sur leurs ambitions de niveau de vie) – ce sera pénible et long, mais c’est inévitable.

    1. Le problème pour rétablir la pèche à l’ancienne, étant que beaucoup de bans de poissons ont disparu du littoral, il faut aller pêcher de plus en plus loin. Alors sans pétrole, il est à parier qu’on sera en pénurie de poissons pendant un long moment, le temps que ça régénère, en supposant que les poissons s’y réinstallent ? Car par exemple, sur le long du Rif marocain, les poissons ont disparu et ne s’y réinstallent pas ! A cause de la surpêche ! Toute l’industrie poissonnière s’est effondrée ! Mais le truc étant que les poissons ne s’y réinstallent pas ! Il faudra probablement l’intervention de l’homme pour réintroduire des espèces poissonnières…

    2. Rappelons à MARIE CLAIRE qu’il y avait déjà des pêcheurs et des agriculteurs il y a environ 10.000 ans. Et probablement aussi des transporteurs qui transportaient des tonnes de trucs et de machins mais nettement moins que de nos jours. Au fil du temps ces occupations là, ces professions, ont évidemment évolué. Et par la force des choses les pêcheurs, les agriculteurs et les transporteurs se sont adaptés. Comme de nombreuses autres espèces de sapiens pas prêtes elles-non plus de disparaître. Les tueurs, les bonimenteurs, les amuseurs etc. Sans oublier les cons-sots-mateurs.
      Avant de vouloir adapter (ou réadapter) le niveau de vie de tel ou tel petit pêcheur-agriculteur-producteur-transporteur afin de lui faire goûter aux joies des métiers d’antan, occupons-nous d’abord de tous ces métiers aussi inutiles que néfastes.
      Publicitaires, boursicoteurs, tueurs et autres, à ces professions là de disparaître !
      Ce sera pénible et long, mais c’est inévitable.

  2. Les agriculteurs comme les pécheurs ne produisent pas des légumes ou du poisson ex-nihilo. En fait, ils convertissent du pétrole en nourriture. La mécanisation de l’agriculture se traduit par des consommations croissantes de gazoil pour augmenter les rendements. De même, les pécheurs utilisent des bateaux dix fois plus puissants que les générations précédentes. C’est leur modèle économique qui n’est plus tenable… car excessivement basé sur les énergies fossiles. Le fait qu’ils se plaignent aujourd’hui – alors que le pétrole va encore continuer à grimper dans les prochains mois – montrent qu’il faut revoir complètement ces filières. Ce n’est pas en octroyant 15 centimes aujourd’hui, 50 demain que le gouvernement peut résoudre durablement le problème.
    Je crains que le gouvernement ne lâche comme il l’a fait dans la crise des GJ… Sans rien solutionner sur le long terme et laissant la dette à nos enfants !

    1. Le problème c’est qu’il n’y a pas que ces deux filières à revoir complètement. C’est tout qui est à revoir complètement. Tout le Système. Et comme on ne sait par où commencer, ou plutôt si on le sait, mais comme on ne peut pas y toucher et qu’en plus on n’en a pas spécialement envie, alors on bricole de tous les côtés. La crise des GJ est un bon exemple. Par définition une crise ne dure qu’un temps, elle est passagère. Une crise d’hémorroïdes, par exemple, sur le coup ça fait mal et après ça va mieux. Pour calmer celle des Gilets Jaunes Macron nous a prescrit le Grand Débat. Avec ça il a enterré la crise, on peut dire qu’il nous l’a mise bien profond. Seulement le problème avec les hémorroïdes c’est que régulièrement elles reviennent, comme les vagues. On verra quel placebo il va bien pouvoir nous inventer cette fois. Un vaccin peut-être.

  3. Poissonnière

    – « Ce n’est pas en bloquant les dépôts de carburant que le cours du poisson va augmenter.»
    Et pourquoi pas ? Qu’est-ce qu’il en sait ce Pastefazul de ce qui fait monter ou baisser le cours de l’anchois ? De l’anchois de la sardine ou de ceci ou de cela ?
    Peut-être qu’il est tradeur le Pastefazul. Eh pourquoi pas ?

    1. – « La pêche est beaucoup trop dépendante du gasoil … avec un gasoil à plus de 0,7€ le litre ça ne vaut plus le coup de sortir. » ( D Pesce )
      C’est vrai que la pêche ça coûte en gasoil. Et c’est vrai que c’est un peu con d’aller pêcher la truite en 300 bornes quand on a de belles rivières tout près de chez soi. Et qu’on peut alors aller à la pêche à pied ou à vélo. Maintenant ce n’est quand même pas parce que le gasoil est à plus de 2€ le litre que ça ne vaut plus le coup de sortir. Notamment pour aller à la pêche, le dimanche, maintenant que la chasse est fermée. Justement …
      JOURNÉES NATIONLES DE PÊCHE les dimanche 10 et 24 AVRIL 2022.
      Gratuit pour tout le monde. Pêche à pied, pêche aux moules, à l’anchois, à la truite, pêche au ver et à tout ce que vous voulez. Venez nombreuses et nombreux, à pied, à cheval, à vélo ou même en auto.

      1. et bien dansez maintenant

        Le pêcheur amateur s’en fout bien de tout ça, le pro lui a besoin d’être rentable.
        Entre des stocks bas et en déclin et une hausse à la pompe, les prix de la pêche monteront inexorablement car in fine, c’est toujours le client qui paie la note.
        Ceux qui auront travaillés sur des réajustements de leurs coûts de production avec des bateaux plus petits, moins gourmands ou même à voile, auront un bénéfice plus élevé mais aussi le « confort » pour les voileux de ne plus être tributaire d’aléas énergétiques. Plus résilient, plus écologique, moins stressé par la conjoncture énergétique, mais moins productif et toujours à la merci de la ressource.

  4. Juste prix ?

    Quand on regarde l’évolution du prix du Pétrole, on voit qu’il est stable jusqu’aux années 1970, qu’il grimpe après le «1er choc pétrolier de 1973», là il quadruple son prix, pour coter alors un peu plus de… 4 dollars. Depuis le cours ne cesse de fluctuer, au gré des événements géopolitiques, une mouche qui passe et hop ça monte, ou alors ça descend, ça dépend du sens du vent. Le seuil symbolique des 100 dollars est franchi en février 2008, puis 140 dollars en juillet 2008, pour redescendre début 2009 en dessous des 40… pour ensuite remonter et redescendre etc. Cerise sur le Cake on même eu droit à un Baril à MOINS 20 dollars en avril 2020. Tout ça pour dire déjà que le cours du Baril c’est du grand n’importe quoi !

    1. C'est formidable !

      D’autre part si on regarde la courbe de l’évolution du prix du carburant à la pompe on voit que le prix du Brut n’explique pas tout. En 2008 avec un Baril à 140 dollars le prix du litre d’essence tournait autour des 1,5 €. Comme en avril 2020 avec un Baril au plus bas. Et à chaque fois les grands « spécialistes » (du grand n’importe quoi) nous expliquent le pourquoi du comment. Et nous de raquer. Bien obligés !
      Ceci dit il faudrait être idiot pour ne pas comprendre que la tendance ne peut être qu’à la hausse. Eh bien détrompez-vous ! En France en 1960 le litre d’essence coûtait 1 FRANC.
      En 2008 il coûtait 1,5 euro et aujourd’hui 2 EUROS. Soit 13 fois plus cher qu’en 1960.
      Mais en ramenant tout ça en «euros constants», les spécialistes (avec ou sans «») nous expliquent qu’en réalité nous payons aujourd’hui l’essence MOINS cher qu’en 1960.
      Abracadabra et voilà ! Trop fort, non ?

  5. Sur le Figaro, un sondage « Faut-il plafonner le prix des carburants ? »
    Réponses sur 89795 votants (pour le moment) OUI 74,92 % et NON 25,08%
    Évidemment ce genre de sondage, permet à l’UmPs de prendre la température de la réaction de la population à venir dans l’éventualité où il ne serait plus possible de plafonner le prix des carburants… et autant dire que 3 français sur 4 comptent être biberonnés par l’état pour s’approvisionner en carburant ça va être dur ! Honnêtement subventionner les prix des carburants, est il vraiment durable que de se reposer sur cette solution ? En tout cas il est certain que ces 74,92 % finiront par enfiler un gilet jaune pour faire pression sur le gouvernement, à part que dans l’avenir ces gilets jaunes seront armés, car ils ne prendront pas le risque de perdre 1 œil 2 fois…

    1. Quand ils vont dans le sens qui nous arrange, on les aime bien les sondages n’est-ce pas ? Ben oui on en est tous là. En tous cas merci pour l’info. Comme il se trouve que je suis marchand de gilets, je mets donc le paquet sur le jaune. Je ne vous dis pas le gros tas de blé que je vais me faire avec ça. Vas-y Franky c’est bon !
      Et à part ça qu’est-ce-que je vous sers ? En ce moment je fais le E85 à prix coûtant, à même pas 1 euro le litre, que demande le Pôple ? Mon Superéthanol est à la betterave pur jus 100% made in France, bon pour le Climat, bon pour l’Emploi, bon pour le Pouvoir d’achat et patati et patata. Et superbon pour moi !

  6. Les métiers dont la rentabilité dépend d’un prix du pétrole bas sont condamnés depuis le premier choc pétrolier et avaient été avertis il y a cinquante ans par le Club de Rome. L’échéance a fini par arriver, mais dire qu’on ne l’a pas vu venir, c’est de la mauvaise foi.

    1. et bien dansez maintenant

      À l’exception de Total et Compagnies!
      Comment se fait-il que toutes ces majors soient aussi riches en surexploitant une ressource publique, d’intérêt « général »?
      Toujours la même question appliquée à toutes les ressources:
      À qui appartient le pétrole, l’eau, le sable, le bois, le cuivre, etc, etc, etc?
      Pour autant, toutes les entreprises pratiquant l’extractivisme (de Total au petit pêcheur) n’ont pas débourser 1€ dans le prélèvement de la ressource commune. Sur leurs comptes de résultat, la matière 1ère propriétaire de l’humanité est GRATUITE!
      De là a découlé l’idée que ce qui est sans prix, ne vaut rien…

      1. Oui, à l’exception de Total et Compagnies. Et à l’exception des métiers de pilote de F1 ou d’avion de ligne low-cost. Et j’en passe. Des métiers dont la rentabilité dépend d’un prix du pétrole bas ce ne doit pas être ça qui manque. Et d’abord de quelle rentabilité on parle, c’est rentable un vol Paris-Venise à 40 euros ?
        Occupons-nous pour commencer de tous ces métiers inutiles et néfastes.

  7. – « Mais que feront pêcheurs, agriculteurs et transporteurs quand il n’y aura plus de pétrole accessible à l’humanité … ? »

    Et bien ils feront avec. Ou plutôt sans. Sans pétrole et bien obligés. Les pêcheurs ressortiront les voiles, les agriculteurs les chevaux et les bœufs, et les transporteurs idem. En attendant, même si certains semblent pressés d’en finir, j’imagine leur souffrance, nous n’en sommes pas là.
    – Sommes-nous actuellement en situation de pénurie ? NON.
    – La Russie a t-elle fermé les vannes ? NON.
    – etc. etc.

    1. – « A cause du prix des carburants, les dépôts pétroliers de Brest et de Lorient sont bloqués [etc.] » (Le MONDE)

      Ce n’est pourtant pas difficile à comprendre, le quotidien des affairistes Niel-Pigasse et Kretinsky nous l’explique très bien, les pompes ne sont pas sec, ce ne sont que les prix qui coincent. Mais on aurait quand-même pu s’en douter, ce n’est pas pour rien que les prix s’affichent généralement sous la forme 1,99 (pour ne pas dire 2).
      Le compte rond est un seuil psychologique, le but semble t-il ici est de nous faire entrer dans une nouvelle ère. Qui eut cru, fut un temps, qu’un jour il pairait le litre d’essence 10 francs (1,50 €) … il est loin ce temps-là, hein ?

    2. Quelques remarques Michel C. Le problème est temporel. Bien sûr que dans l’immédiat, tout baigne, les gens ne font pas la queue aux pompes à essence. Mais on sait de source sûre que les prix vont augmenter à terme, choc pétrolier oblige, donc il faut s’y prépare à l’avance. Un présidentiable responsable le dirait aux électeurs thermiques, et il mettrait dans son projet une augmentation des carburants continue, par exemple une augmentation de 5 % par an pour que les consommateurs se préparent à la pénurie par l’évolution de leurs comportements de déplacement, de méthodes de pêche, etc.

    3. – « deux stations-service ont choisi de faire la grève du carburant, face à la hausse des prix «injustifiée». » (Le MONDE)

      Cette fois la question est juste de savoir si ces derniers guillemets sont justifiés ou pas.
      Mais attention, juste et injuste c’est comme vrai et faux. Comme bien et mal, démocratique et antidémocratique, constitutionnel et anticonstitutionnel etc. etc.
      En clair : Cette hausse des prix des carburants est-elle justifiée, oui ou non ?
      Et si oui, qu’est ce qui la justifie ? La Russie a t-elle fermé les vannes ? NON.
      Avons-nous moins de pétrole qu’il y a 3 mois ? NON.
      Certes il y en a un peu moins, mais quand même ! Pourquoi alors devrait-on dire amen ?
      Et pourquoi alors cette nouvelle grogne ne serait-elle pas parfaitement justifiée ?
      Alors il ne faudrait quand même pas trop se foutre de notre gueule !
      Alors justifiée ou «injustifiée» ? Choisis ton camp camarade !

    4. La guerre en Ukraine s’intensifie… et hop le cours du pétrole baisse ! C’est fou non ?
      Cette situation n’est qu’une nouvelle aubaine pour les spéculateurs. Les marchands d’énergie ont là encore une superbe occasion de s’en mettre plein les fouilles. Et une aubaine aussi pour pas mal d’autres marchands, dont les marchands d’EnR, de Nucléaire, tous les gens bien-intentionnés marchands d’indépendance, de bonheur et de salades. Et une aubaine enfin pour les marchands d’apocalypse, qui peuvent se laisser aller à leurs prédictions et autres fantasmes en tous genres.
      En attendant, bien sûr que nous devrions nous y préparer !!! Mais pas en tapant toujours sur les mêmes ! Pas en continuant toujours dans la même direction ! La vraie question c’est POURQUOI FAIRE ? Des EnR, du Nucléaire, la guerre… POURQUOI FAIRE ? Certainement pas pour continuer à produire des bagnoles de 2 tonnes bourrées de gadgets ! etc. etc.

  8. et bien dansez maintenant

    La 2ème saison de « Manu Président » pourrait enclencher la production française de pétrole de schiste.
    Récit d’anticipation:
    On ne va quand même pas passer à côté de cette manne en période de disette économique et puis cela calmerait pour un temps toutes ces manifestations et l’explosion des vols par siphonnage des réservoirs…
    Vive la France, vive le pétrole français!

    1. Je pompe donc je suis !

      Au stade où nous en sommes on peut tout imaginer, même cette connerie de fracturation hydraulique. Et même si ce n’est pas avec ça qu’on pourrait aller bien loin on pompera et cramera tout ce qu’on pourra, en attendant. L’avenir pourrait être aussi, et en même temps, aux betteraves et au colza. Et tant pis si on manque de blé. C’est quand même con parce que le blé aussi ça brûle super bien, misère misère. Comme quoi les pompes ne sont pas encore vides.

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