Droit du sol ou droit du sang ?

Comment devient-on français ? Il existe plusieurs possibilités, dont celle d’avoir au moins un parent français. C’est le droit du sang. Mais il existe aussi le droit du sol, qui permet à un enfant né sur le territoire français d’acquérir la nationalité française sous certaines conditions. Cela dépend de la nationalité des parents, de leur lieu de naissance ou encore du temps qu’aura passé un enfant en France avant sa majorité. Et cela vaut pour tout le territoire… sauf à Mayotte.  L’archipel de l’océan Indien, qui est aussi le 101e département français, est régi par des règles plus strictes. Pour qu’un enfant soit reconnu comme français, il faut notamment que ses parents aient été en situation régulière au moment de sa naissance.

Le ministre de l’intérieur, Gérald Darmanin, a annoncé dimanche à Mayotte une révision constitutionnelle destinée à supprimer le droit du sol dans l’archipel de l’océan Indien, confronté à une grave crise migratoire et à une situation sociale et sécuritaire explosive. Mayotte connaît en effet depuis plusieurs années une forte immigration, principalement venue de l’archipel voisin des Comores.

Commentaires sur lemonde.fr

Mbeaufrere : Pour Mayotte, c’est une évidence. Passée de 2000 habitants en 1850 à 20 000 en 1950, à plus de 300 000 aujourd’hui, il est certain que la situation n’est pas comparable à celle de la France métropolitaine.

Fchloe : Il n’est que temps. En quoi des bébés, nés à Mayotte, de langue étrangère, de culture étrangère, sont-ils français ? Le droit ? Celui-ci est variable dans le temps et l’espace. Il l’a toujours été. Je suis marié à Mayotte, j’y suis retourné l’an dernier. Un paradis devenu un enfer.

Ced-Alexa : Le droit du sol avait déjà était remis en cause en 2005 de mémoire par F. Bayrou. En quoi cela remettrait en cause « nos valeurs ». Nos valeurs se doivent de s’adapter au nom des générations futures. Il serait temps que sur le sol métropolitain aussi, le droit du sol soit revu. Vouloir garder au XXI siècle des valeurs du XIX est d’un conservatisme absolutiste au service des « no border ».

REAC : 60% des français sont pour la fin du droit du sol. Il n’existe pas de sondages spécifiques pour Mayotte, mais le taux est sans doute bien plus élevé. Le droit du sol n’est pas un droit fondamental, ni même une mesure sociale. C’est une disposition opportuniste prise au 19ème siècle, à un moment où l’on souhaitait augmenter la taille de notre armée.

DvdE : C’est un non sujet, Mayotte fait partie des Comores, rendons ces îles, à ce pays, les nations Unis sont saisies du sujet depuis des années aidons-les à résoudre définitivement cette question. Et cessons enfin de jouer à tintin au Congo.

Jqy : La France est condamnée plusieurs fois par l’ONU pour occupation illégale de Mayotte.

Fuminax : L’erreur fondamentale, irréparable, fut en 1975 l’organisation de l’indépendance des Comores île par île, dictée par la présomption française de garder Mayotte. Tout le reste en découle. L’énorme différence économique entre Mayotte et les autre îles a suscité un courant migratoire incontrôlable. La maternité de Mayotte est la réelle maternité des Comores. Il est trop tard pour abolir le droit du sol. Les jeux sont faits ; plus de la moitié des habitants de Mayotte ne sont pas mahorais. Mayotte a été reconquise par le ventre des femmes comoriennes.

En savoir plus grâce à notre blog biosphere

Mayotte, une surpopulation ingérable

extraits : Discours d’un sénateur de Mayotte, Saïd Omar Oili : « Pour tout de suite, l’urgence est claire, c’est la crise de l’eau. Sans eau il n’y a pas de vie et nous le touchons durement du doigt au quotidien. on a touché le fond, on ne peut plus s’adapter. L’autre priorité pour laquelle il faut absolument que l’on s’attelle, c’est la gestion des naissances. Dès l’école, il faut que les élèves réalisent ce qu’engendre, en termes de responsabilités et de coût financier, le fait d’avoir un enfant. Il faut que les prises de conscience s’amorcent dès le plus jeune âge…

Loi sur l’immigration, où est l’écologie ?

extraits : « Génération Écologie » condamne avec la plus grande force la loi sur l’immigration adoptée le 19 décembre 2023 par le Parlement : «  Il s’agit d’une loi de régression inédite, contraire aux valeurs républicaines… » Cette référence aux valeurs fait l’impasse sur la question de déterminer si des restrictions à l’immigration sont fondamentalement écolos ou complètement réactionnaires. Le problème de l’immigration n’est qu’une infime fraction de l’impasse dans laquelle nous a mené le mythe de la mobilité comme droit absolu. ..

En savoir plus sur la surpopulation

Alerte surpopulation, le combat de Démographie Responsable (2022)

Surpopulation… Mythe ou réalité ? (2023)

Un panorama des pays surpeuplés,

Surpopulation généralisée dans tous les pays

Pour lutter contre la surpopulation,

https://www.demographie-responsable.fr/

10 réflexions sur “Droit du sol ou droit du sang ?”

  1. Le droit du sang n’a rien à voir avec l’orientation politique, c’est un instrument de contrôle de la citoyenneté.
    Évidemment certains anarchistes n’en veulent pas.
    Mais toutes les sociétés bâties sur l’immigration contrôlent celle-ci. Regarder le Canada ou l’Amérique.
    L’immigration illégale et anarchique est devenue un moyen d’appauvrir la société française dans tous les sens du terme et de nous rendre dépendant des financiers surtout américains par l’emprunt, 300 milliards prévus en 2024?
    MALTHUS dirait que la terre ne peut plus nourrir cette multitude.

  2. L’écologie étant un vaste domaine, juste après le titre (première chose qu’ON lit, parfois la seule), pour nous informer du contenu de son article (donc de son intérêt) Biosphère nous indique le thème, ou le sujet, la problématique. Nous avons donc «écologie appliquée», «politique» ; «épuisement des ressources» ; «démographie» ; «spiritualités» et j’en passe.
    Déjà ON peut dire que TOUT est politique et que TOUT est lié.
    Toutefois ce classement est intéressant. Par exemple… si l’euthanasie, la peine de mort, l’IVG… sont en effet des sujets en rapport avec la spiritualité (la morale, l’éthique), ON peut parfois se demander quel rapport ils ont avec la problématique favorite de ce blog, la démographie.
    ( dernier exemple : 9 février 2024 )

    Aujourd’hui : Droit du sol ou droit du sang ? => démographie, épuisement des ressources.
    ( à suivre )

    1. Le sujet c’est cette révision constitutionnelle, destinée à supprimer le droit du sol à ceux que le hasard à fait naître à Mayotte. Pour moi c’est donc un sujet purement politique.
      Quel est le rapport entre le «droit du sol» (qu’ON oppose au «droit du sang»), autrement dit la nationalité, et la démographie ?
      C’est évidemment la nationalité (la carte d’identité) qui permet aux démographes, aux sociologues, aux politiques etc. de dire que la France compte tant de français, Monaco tant de monégasques, Paris tant de parisiens etc. etc.
      Déjà je croyais que nous étions tous(te)s les enfants de la Terre Mère…
      Mais si ON veut rester entre nous… «chez nous» en France… comment la carte d’identité pourrait-elle résoudre ce problème ? Problème de surpopulation à Mayotte, bien sûr. Conséquence de cette immigration principalement venue des Comores, bien sûr.
      ( à suivre )

    2. (suite et fin) ON dira alors qu’il faut (yaka) que chacun reste «chez lui» !
      Et/ou que les migrations sont la conséquence de la Surpopulation en général, que trop c’est trop, l’épuisement des ressources etc. etc.
      Mais ça nous avance à quoi tout ça ? Fuminax nous donne un début de réponse, les autres aussi d’ailleurs, tout ça ne nous avance à rien de bon.
      Pour moi, ce «droit du sol» n’est rien d’autre que le Droit de vivre. Pareil de ce «droit du sang». ON officialise le hasard… de notre lieu de naissance, et/ou de celui de nos parents (aïeux) … pour déterminer qui a le droit de vivre, ou de survivre. Sous nos latitudes, bien sûr ! Quel est donc l’intérêt d’avoir la nationalité française ou monégasque si c’est pour vivre dans la misère ?
      Bref, là encore, comme à chaque fois ON commence donc d’un côté, et après ON va plus loin. En attendant l’extrême droite jubile. Misère misère !

  3. Suppression droit du sol à Mayotte ? Applaudie par le RN, la réforme constitutionnelle annoncée par Gérald Darmanin paraît loin d’aboutir : le texte devra être voté en des termes identiques par les deux chambres, avant d’être adopté par référendum ou par une majorité des trois cinquièmes du Congrès.

    Une gageure pour un pouvoir sans majorité absolue.

    1. La Démocrassie a parlé ! C’est tout nouveau ça vient de tomber :
      – Mayotte : 73% des Français soutiennent la suppression du droit du sol annoncée par Gérald Darmanin, 65% veulent même aller plus loin.
      ( ladepeche.fr le 12/02/2024 à 18:54 )

      ON avance ON avance. Misère misère !

  4. Historiquement, lorsque le droit du sol a été mis en place, c’était juste pour protéger des combattants de la liberté, principalement des intellectuels étrangers. En remontant même au plus loin au 16 ème siècle; les migrants se devaient de servir le Roi et le royaume. Mais à ces époques lointaines, on accueillait des quantités ridicules de migrants. Aujourd’hui, le droit du sol n’a plus de sens et n’a plus aucune raison de subsister, car il est détourné des objectifs principaux de leurs fondements ! Aujourd’hui, énormément de migrants s’installent chez nous pour abuser de notre hospitalité, principalement pour les droits sociaux, car ces droits sociaux leurs permettent d’obtenir plus de revenus sans travailler que de travailler dans leurs pays d’origines !

    1. Après il ne faut pas s’étonner que leurs pays d’origine ne se développent pas puisqu’ils se vident de leurs forces vives, forces vives qui préfèrent se réfugier dans l’oisiveté payée dans les pays occidentaux. En outre, ces migrants connaissent très bien notre justice laxiste, qui les incitent en plus à vivre de trafic chez nous en complément de revenus s’ajoutant aux droits sociaux !

      Désolé, mais le droit au sol n’a plus lieu d’être avec tous ces droits sociaux qui permettent d’échapper au travail et aux devoirs. Supprimez tous les droits sociaux et vous verrez qu’ils s’en battent les steacks de la France et qu’ils feront demi-tour en retournant dans leurs pays !! D’ailleurs la majore partie de ces migrants ne se considèrent pas comme français eux-mêmes ! Mais ils veulent juste la reconnaissance de la nationalité pour accéder aux droits sociaux !

      1. Historiquement …
        – « Le biologiste et vulgarisateur scientifique Jared Diamond aurait calculé que si l’on remet en question son application depuis 1850, 60 % des Américains et 80 % des Argentins se retrouveraient ne plus avoir automatiquement leur nationalité, ainsi que 25 % des Britanniques et des Français » ( Wikipedia : Droit du sol )

  5. D’après Madame Youssoufa, député
    « La moitié de l’enveloppe budgétaire de l’hôpital de Mamoudsou ? va aux étrangers, qui profitent de soins gratuits. Cela crée une concurrence dans l’accès à la santé, car à l’arrivée au centre, on fait attendre le Mahorais pour donner la priorité au Comorien. Alors que le Mahorais, lui, paie sa consultation».
    Cela montre toute l’absurdité de la législation et du système de soin.

Les commentaires sont fermés.