IPBES, un rapport qui occulte la démographie

rapport de l’IPBES : Le texte publié mercredi 18 décembre par la Plateforme intergouvernementale scientifique et politique sur la biodiversité et les services écosystémiques (IPBES), l’équivalent du GIEC pour la biodiversité, a identifié les trois principales causes sous-jacentes qui sapent les efforts actuels en faveur de la biodiversité :

– D’abord, la déconnexion envers la nature et le fait que les humains la considèrent comme un objet à dominer et à exploiter.

– Ensuite, la concentration du pouvoir et de la richesse, qui fait que les activités et les intérêts d’un petit nombre ont des impacts disproportionnés sur l’environnement.

– Enfin, la priorité donnée aux gains individuels et matériels à court terme qui met l’accent sur les intérêts et les désirs immédiats.

On propose des stratégies complémentaires :

– conserver et restaurer des lieux ayant une valeur pour les individus et pour la nature ;

– impulser des changements systématiques et intégrer la biodiversité dans les secteurs les plus nocifs pour la nature (énergies fossiles, agriculture, pêche, développement urbain…) ;

– transformer les systèmes économiques, par exemple en éliminant les subventions néfastes à l’environnement ;

– réformer les systèmes de gouvernance pour qu’ils soient « inclusifs, responsables et adaptatifs » ; et enfin faire évoluer les points de vue et les valeurs pour reconnaître l’interconnexion entre les individus et la nature, notamment par le biais de l’éducation.

Le point des vue des écologistes écocentrés

La cause essentielle, c’est le fait que plus de 8 milliards d’êtres humains situés en haut de la chaîne alimentaire ne peuvent qu’empiéter sur l’espace vital dévolu à toutes les espèces, donc nuit fortement à la biodiversité. Par exemple la faune sauvage presque complètement disparue pour laisser la place à nos animaux d’élevage. La solution incontournable est donc simple, programmer la sobriété démographique (par exemple un seul enfant par femme). Mais cela ne semble pas effleurer les membres de l’IPBES…

En savoir plus grâce à notre blog biosphere

6 septembre 2021, UICN, IPBES, les mots-maux de la biodiversité

extraits : En 2019, le premier rapport de la Plate-forme intergouvernementale sur la biodiversité et les services écosystémiques (IPBES) alertait sur le risque de disparition à brève échéance d’un million d’espèces animales et végétales »….J’aime le vivant, je parcours des forêts de temps en temps, mais 70 % de la population vit dans un immeuble, pas de jardin et des terrains vagues. On me dit,« L’école doit jouer un rôle fondamental, il faut apprendre les pieds dans l’herbe mouillée ». C’est beau ça donne envie mais objectivement, à l’échelle française, il y a déjà 12 000 000 d’élèves. Comment on fait ?

12 juin 2021, GIEC et IPBES sont dans un bateau…

extraits : Sur ce blog biosphere, nous montrons régulièrement que nous ne faisons politiquement et économiquement rien d’efficace pour limiter les dégâts multiples et profonds que nous infligeons à la planète, le bateau va couler. Mais vous, pour sauver le climat, jusqu’où seriez-vous prêt à aller ? Pour sauver la biodiversité, que faites-vous ? Face à la catastrophe annoncée, nous pouvons toujours individuellement pratiquer la simplicité volontaire et en devenant Colibri, associativement en adhérant à Greenpeace, France Nature Environnement, Démographie Responsable, Casseurs de pub… la liste est longue, heureusement car c’est le seul espoir, faire ensemble ou chacun dans son coin une insurrection active.

En savoir encore plus

22 mai 2021, Biodiversité, l’illusion des aires protégées

16 janvier 2020, Biodiversité, CDB, COP15 et IPBES… en vain

2 mai 2019, L’IPBES, l’équivalent pour la biodiversité du GIEC

25 mars 2018, L’homme disparaîtra, bon débarras ! L’IPBES le dit…

8 réflexions sur “IPBES, un rapport qui occulte la démographie”

    1. @ Didier Barthès

      Faites comme moi, jouez la montre ! Attendez que les bouches en trop s’entretuent, comme en Haïti ou Martinique par exemple, et ce ne sont pas des cas uniques si on lorgne bien d’autres pays (dont on n’a pas le droit de citer les noms sans se faire taxer d’affreux fasciste nazi d’extrême droite)

      Vous verrez jouer la montre vous libère d’une charge mentale inutile, en jouant la montre il n’y a plus à se prendre la tête et à se fatiguer pour rien en tentant de convaincre les idiots et les idéologues. Jouer la montre est la meilleure stratégie car le temps et la logique vont à terme vous donner raison ! Jouer la montre ça évite de souffrir par cette charge mentale, alors laissez la souffrance plutôt aux idiots et idéologues lorsqu’ils s’apercevront par les faits qu’ils ont tort, surtout quand la réalité va leur revenir en pleine figure et dans leur chair !

    2. De toute façon, les idiots et idéologues ne comprennent pas la logique et ils croient uniquement ce qu’ils ont envie de croire ! (à noter qu’entre les IDiots et IDéologues il y a une grande proximité, d’où la source étymologique ID que partagent ces deux termes). Ils sont prêts même à nier les évidences c’est à dire les guerres épidémies et famines qui sont déjà d’actualité dans bien des endroits du monde, tout ça juste pour avoir raison dialectiquement à la joute verbale ! (évidemment, ils iront jusqu’à s’autoproclamer humanistes pour se faire passer pour de bonnes personnes et affirmeront que c’est à cause du capitalisme et du libéralisme que tout ça se produit, et donc s’il n’y aurait plus de capitalisme et de libéralisme alors il n’y aurait plus d’épidémies, guerres et famines, c’est à mourir de rire n’est ce pas ? Genre il n’y aurait pas d’épidémies guerres et famines avec plus de communisme… Je vous laisse juge…

  1. – « Le document ne parle ni de fleurs ni d’éléphants. » (Perrine Mouterde Le MONDE)

    Ni de la démographie, au grand dam des « écocentrés ». Mais alors, que diable peut bien raconter cet énième rapport ? Perrine Mouterde nous dit qu’il traite d’inégalités économiques, de modes de consommation et de production et de systèmes de valeurs (sic). En fait ce seraient là les trois principales causes sous-jacentes qui sapent les efforts actuels en faveur de la biodiversité (sic).

    Lorsqu’ON veut s’attaquer à un problème, il est évident qu’il vaut mieux en connaître la cause.
    Et dans le cas où ce n’est pas une mais plusieurs, l’importance de chacune.
    L’IPBES en a donc identifié clairement trois. Et c’est à partir de là qu’il propose des stratégies… pour mettre en œuvre des « changements transformateurs » (sic). Autrement dit un énième yaka.
    (à suivre)

    1. (Suite) Qu’en penser ? Déjà que l’IPBES n’a rien découvert de nouveau.
      Et que ces mêmes causes n’ont pas comme seule conséquence le déclin de la biodiversité. Dérèglement climatique, désertification, acidification des océans etc. etc. tout est lié, ON le sait. Et les causes, si ce n’est La Cause, sont toujours les mêmes ou la même.
      Ce qui fait qu’il est ridicule de s’attaquer à tous ces problèmes séparément. D’un côté pour tenter de «sauver» les fleurs et les d’éléphants, d’un autre le climat, les retraites etc. etc.
      Et sans parler de toute agitation à côté, et en même temps, pour tenter là encore de sauver ce foutu système moribond. Le Système… finalement responsable de la Situation, qui est tout aussi dramatique sur le plan environnemental que sociétal. (à suivre)

      1. (Suite) Des inégalités économiques obscènes, des systèmes de valeurs tout aussi obscènes, une décadence et un nihilisme qui battent tous les records historiques, voilà en gros les trois principales caractéristiques de notre drôle d’époque.
        Et la démographie là dedans ? Franchement et très sérieusement, à part dire qu’elle a bon dos je ne vois pas ce que je pourrais dire que je n’ai déjà dit mille fois.
        Si ce n’est quelques mot sur l’espace. À tous nos problèmes, il faut bien qu’il s‘en rajoute un autre. Toujours plus de problèmes, et de débris spatiaux !
        Toujours plus de saloperies dans la stratosphère, qui polluent l’atmosphère, qui peuvent endommager la couche d’ozone, modifier l’albédo de la Terre et bien sûr nous tomber sur la tronche. Un réel problème donc !
        Là encore des chiffres, des courbes, des exponentielles etc. et des rapports :
        – Rapport 2023 de l’ESA sur l’environnement spatial (esa.int 18/08/2023)

        1. Parti d’en rire

          Quitte à en rajouter au grand n’importe quoi, là encore yaka faire une nouvelle COP.
          Ce serait là une formidable occasion pour les «écocentrés» de dire que « La cause essentielle c’est le fait que plus de 8 milliards d’êtres humains situés en haut de la chaîne alimentaire ne peuvent qu’empiéter sur l’espace [et patati et patata] ».

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