Socialisations sexuelles et variations de genre

La revue Actes de la recherche en sciences sociales (n° 249, septembre 2023) est intitulé « Socialisations sexuelles » : comment nous apprenons à désirer, à fantasmer, à faire l’amour aujourd’hui où, avec qui et comment… Le rôle des adultes dans la formation sexuelle des enfants et celui des moqueries que les petits se jettent entre pairs… Les hommes auraient-il par nature des « besoins » sexuels plus importants que ceux des femmes…. Mais l’essentiel de la revue semble être d’instaurer une nouvelle norme sociale, l’homosexualité.

Par exemple : Le sociologue Kevin Diter met en avant la façon dont parents, professeurs, animateurs produisent et légitiment « l’ordre hétérosexuel » – la conviction répandue selon laquelle l’hétérosexualité est plus naturelle et plus légitime que les autres types de sexualité. Camille Masclet a étudié avec brio la façon dont le coming out LGBT des enfants peut modifier la vision de la sexualité de leurs parents. Sarah Nicaise se penche à la fois sur l’apprentissage et l’entretien du désir lesbien dans un groupe militant « transpédégouine » (féministe, queer et anarchiste). Une « resocialisation sexuelle » n’a bien sûr lieu qu’à certaines conditions, mais elle se traduit dès lors par l’endossement d’une nouvelle présentation de soi – celle de « parent de LGBT » ; par de nouveaux apprentissages, dans le domaine du langage, notamment ; et par de nouvelles représentations du monde et de la sexualité, moins hétéronormatives.

Le point de vue de cisgenres sans doute homophobes

JackBarto : S’il fallait une preuve de plus que les « sciences » sociales ne sont rien d’autre qu’un cloaque militant….

Jeannette : Relâche, on rigole ! Merci pour le terme « transpedegouine »!!! Formidable, le mot trans est devenu sacré, on peut y ajouter tous les mots que l’on veut. Ça va vachement faire avancer le débat !

Four Carlton Gardens : Beaucoup de constructions intellectuelles charabiesques alors que nous pouvons tout simplement admettre que nos voisins de table consomment des tripes à la mode de Caen sans avoir envie d’en manger.

Furusato : L’idée de base de la revue est toute simple : seule l’homosexualité est fondée en nature. L’hétérosexualité est un truc appris à cause d’éberlués qui se fondent sur des clichés, les parents par exemple. Renversement complet donc : l’hétérosexualité est un vaste mirage, l’homosexualité le seul vrai mode authentique d’affirmation sexuelle de soi car dénué de clichés auto-produits. Autant dire qu’affirmer que l’hétérosexualité est un comportement majoritaire relève du règne de l’illusion. L’ai-je bien traduite cette scientificité des Actes de la recherche en sciences sociales dans un numéro qui fera date ?

Edgard Wibeau : En ce qui concerne le mode de reproduction, le règne animal est en effet d’une ennuyeuse uniformité. Il y a bien quelques cas de parthénogenèse chez certains pucerons, d’hermaphrodisme chez des escargots, mais ce ne sont vraiment que des exceptions. Et si l’on en vient aux mammifères, c’est un mâle, une femelle, et puis voilà.

Noibur : Très bien exprimé. La base c’est quand même les organes génitaux faits pour se compléter l’un l’autre pendant l’acte, et pouvant générer de la vie. Les autres façons de faire, respectables n’en sont pas moins des chemins de traverses. Le matraquage qui voudrait que tout soit équivalent, n’y changera rien.

En savoir plus grâce à notre blog biosphere

JK Rowling nie l’identité de genre

 extraits : If sex isn’t real, there’s no same-sex attraction. If sex isn’t real, the lived reality of women globally is erased. I know and love trans people, but erasing the concept of sex removes the ability of many to meaningfully discuss their lives. It isn’t hate to speak the truth. » (Je respecte les personnes trans mais ce ne sont pas des femmes ou des hommes parce qu’elles sont et resteront naturellement (génétiquement) un mâle ou une femelle…)…

Sexe, genre, nature humaine et effet de mode

extraits : Un jour de fin d’année dans mon lycée. Je choisis d’aborder le thème de la conscience par le problème de l’identité de genre. Mes élèves ont une culture générale médiocre, celle que leur a donnée l’école 100% numérique. Quant à leur acuité politique, ils seraient bien en peine de donner une définition acceptable du capitalisme ou de rattacher la formule «de chacun selon ses capacités à chacun selon ses besoins» à une quelconque philosophie sociale. Par contre, tous connaissent le «non-binaire» Arnaud Gauthier-Fawas, soutien des personnes LGBTQI2+, pour sa célèbre réplique «qui vous dit que je suis un homme?», assénée au journaliste Daniel Schneidermann…

Sexe et enfant, l’homosexualité en lutte contre la nature

extraits : L’homosexualité témoigne par deux manières différentes de la volonté de s’affranchir des limites naturelles. Il s’agit d’abord de promouvoir une sexualité hors norme, ensuite d’exiger une reproduction qui ne peut être que bizarre. Au niveau sexuel, la possibilité du coït par un couple de lesbiennes est ignorée sauf utilisation d’un godemichet, ce qui ne constitue qu’un succédané de la relation physique entre sexes différents. Entre deux hommes homosexuels, il y a le plus souvent mimétisme : un homme joue le rôle « passif », celui de la femme, offrant son anus faute de vagin et l’autre partenaire se veut « actif », jouant le rôle de l’homme tout en niant la place de la femme. Le coït n’est pas évident, il vaut mieux utiliser un lubrifiant pour faciliter la pénétration…

Homosexualité sans limites = dérive libérale extrêmiste

extraits : La technique se veut toute puissante, franchissant la barrière des espèces et la différence sexuée. Les homosexuels en profitent. Ils réclament non seulement le mariage, mais le droit à avoir un enfant, la procréation médicalement assistée et pourquoi pas demain l’utilisation des souches IPS grâce auxquelles ils pourront produire à la fois des ovules et des spermatozoïdes ; la seule limite des IPS, pour l’instant, étant que l’enfant d’un couple de lesbiennes ne pourrait être qu’une fille.  Les couples d’hommes pourront en outre bénéficier de l’utérus artificiel, simple amélioration de la couveuse pour prématurés*. Le passage du défendu au toléré, puis au légalisé, suit le rythme des innovations techniques et l’emporte sur l’éthique…

La bipédie, origine de notre sexualité très encadrée

extraits : Les anthropologues ont renouvelé l’approche de la sexualité en montrant l’importance de la perte de l’œstrus. La relation entre les sexes est soumise chez les mammifères, y compris les grands singes, à une horloge biologique et hormonale qui détermine les périodes de rut ; pour les humains au contraire, l’absence de cette détermination naturelle met la sexualité sous le signe de la disponibilité permanente. Cette liberté totale fut certainement une des conditions de l’apparition des normes et des interdits qui limitent, dans toutes les sociétés, les usages et les pratiques de la sexualité. C’est pourquoi le mot sexualité est à double sens… Il a un côté positif, relation, sentiment, bien-être, compréhension, échange… Mais aussi un côté négatif : viol, pédophilie, maladies sexuellement transmissibles, SIDA… Et maintenant un côté amusant, beaucoup de nos jeunes ne savent plus s’iels (ils ou elles) sont garçons ou filles !…

8 réflexions sur “Socialisations sexuelles et variations de genre”

  1. Freud affirmait que l’homosexualité serait avant tout lié à un Gain de Plaisir ! (le plaisir encore lui). En effet, puisque l’homme connaît mieux son propre corps qu’une femme, alors il serait mieux à même d’apporter du plaisir à un partenaire masculin. Et de même pour les femmes, elles connaissent mieux leur propre corps qu’un homme, alors elles savent mieux apporter du plaisir à une partenaire féminin. Puisque par définition l’homme et la femme connaissent mieux les zones hétérogènes d’un corps du même sexe, ainsi que la manière de toucher pour procurer de l’excitation et du plaisir, alors l’homosexualité est un rapport qui rassure et ce qui rassure rend propice au renouvellement de l’expérience…

    1. « Les hommes auraient-il par nature des « besoins » sexuels plus importants que ceux des femmes….  »

      A l’exclusion des asexués, oui les hommes ont des besoins sexuels plus importants que la femme, à priori ça serait la testostérone qui serait responsable de cet état de fait, puisque l’homme en disposerait des quantités beaucoup plus importantes que la femme. Selon les psychologues, les hommes penseraient à leur verge plusieurs fois par heure… En tout cas, ce qui est certain étant que les bourses se rechargent quotidiennement sans interruption, alors pas étonnant que les hommes aient envie de décharger plus souvent !

    2. Enfin, ne pas oublier que les hommes sont plus sensibles que les femmes au visuel ! Les hommes sont excités par ce que peuvent percevoir leurs yeux, ce qui explique que les hommes sont beaucoup plus nombreux à regarder des films pornographiques ! Mais aussi par les potentiels partenaires que les hommes voient défiler sous leurs yeux au travail, dans la rue, bref tous les yeux publics, ça les excite… Ils s’imaginent plus souvent des trucs… bref fantasment plus facilement…et souvent… D’ailleurs, la vue des sous-vêtements renforce aussi leur excitation…

      Alors pour toutes ces raisons, testostérones, excitation au visuel, bourses qui se rechargent en permanence, le plaisir qui rend addict… font que l’homme a des besoins plus importants à satisfaire que les femmes…

      1. La dernière grande enquête nationale en date (CSF 2006) nous a révélé… que 73% des femmes et 59% des hommes, tous âges confondus, pensent que les hommes ont «par nature»… des «besoins» sexuels plus importants que les femmes.
        Alors, puisqu’ON le dit … moi je dis vive les sondages !
        En ce qui me con cerne, je fais partie des 41%. Je ne suis donc pas tout seul à ne pas croire à ce mythe. En plus je ne fais pas du tout partie de ceux qui pensent à leur bite plusieurs fois par heure. C’est grave docteur ? Quoi qu’il en soit cette question, d’une importance capitale… celle de savoir qui de la femme ou de l’homme, sans oublier le trans, le queer et compagnie… a le plus besoin de cul, aime le plus ça, par où et comment etc. n’a pas fini de nous occuper. Ou de nous amuser, de nous agacer, nous faire bander peu importe.

        – LA QUESTION SEXO – Besoins plus forts, pénétration… Les mythes de la sexualité masculine (europe1.fr – 30 juillet 2020)

      2. Par définition au niveau de la reproduction, les hommes veulent multiplier les partenaires pour assurer la survie de l’espèce en propageant le plus possible leurs gènes, bref ils veulent de la quantité. Quant aux femmes elles veulent sélectionner le meilleur mâle afin que ses progénitures soient le plus résistant possible (système immunitaire) et performant possible pour assurer des revenus par un avenir professionnel (autrement dit elles veulent des conditions matérielles plus favorables pour leurs progénitures), en résumé elles veulent de la qualité. Ce qui explique que les femmes sont plus souvent enclin à la monogamie et les hommes plus enclin à la polygamie ! Par ailleurs, ce qui explique pourquoi les femmes sont plus jalouses que les hommes, généralement elles souhaitent des rapports exclusifs tandis que les hommes souhaitent plusieurs partenaires (d’autant qu’ils sont stimulés par ce qui défile sous leurs yeux)

        1. Eh ben tu t’y connais drôlement Toi en matière de femmes ! Je ne comprends d’ailleurs pas pourquoi aucune ne t’a encore sélectionné.
          Et cette histoire de coucougnettes, tu savais ?
          – « chez les primates, les mâles d’espèces polygames ont tendance à avoir des testicules plus gros que chez les monogames. Sans doute pour produire plus de sperme et féconder ainsi un plus grand nombre de femelles. « Or, quand on classe l’homme sur cette échelle, on le retrouve au tiers inférieur », constate Jacques Balthazart. Ses testicules relativement modestes le classeraient donc plutôt dans le groupe des primates relativement monogames.» ( Monogame, polygame, libre… et si c’était juste une affaire d’hormones ? science-et-vie.com 08 JUIL 2023 )

          Hormones ou pas… en attendant, moi je trouve ça passionnant !
          Peseur de testicules… ah que ça oui c’est un beau métier !!! 🙂 🙂 🙂

  2. – « Mais l’essentiel de la revue semble être d’instaurer une nouvelle norme sociale, l’homosexualité [Biosphère …] L’idée de base de la revue est toute simple : seule l’homosexualité est fondée en nature. L’hétérosexualité est un truc appris à cause d’éberlués qui se fondent sur des clichés, les parents par exemple [Furusato …] »

    Du point de vue de Biosphère il semble. C’est ce qu’elle croit voir, ce qu’elle en retient…
    Pour Furusato c’est clair, et tout simple. Toutefois la question qu’il pose à la fin montre que lui non plus n’est pas certain d’avoir bien compris. Et j’imagine qu’il y a de quoi.
    Quoi qu’il en soit je n’ai pas lu cette revue, je ne peux donc pas dire.
    Mais si c’est vraiment ça… c’est énooorme. ( à suivre )

    1. Et là de deux choses l’une : soit c’est très grave… soit c’est juste rigolo. Comme quoi, même en matière de Grand N’importe Quoi il ne faut pas tout mélanger. En ce qui me con cerne je préfère voir le meilleur côté des choses. Surtout en ces temps de sinistrose. Comparé au bruit de bombes cet article est une douce musique, une bouffée d’air. Comme la grosse caisse que j’ai larguée cette nuit dans le lit. Merci Biosphère.
      Jeannette, comme moi encartée au Parti d’en Rire, adooore le terme «transpédégouine». Et moi donc !!! Je me vois déjà me faire qualifier de «transdéplacé», «transdégénéré» …
      de «transwokiste», de «transpédédislamogauchiste» et j’en passe. 🙂 🙂 🙂

Les commentaires sont fermés.