Serge Added a publié en octobre « Éloge de la décroissance ». Le bimestriel « La décroissance » lui donne la parole (page 12), ce qui est la moindre des choses. En voici la quintessence :
« La société ne se rassemble plus comme elle avait coutume de le faire. Par conséquent les citoyens sont perturbés dans leur identité. Les deux piliers de la construction individuelle étaient d’une part le travail qui permettait de participer à la puissance collective et d’autre part, depuis les années 1960, la consommation. Or ces deux facteurs de construction identitaire sonr grippés. Non seulement il y a énormément de chômeurs et de travailleurs précaires, mais les méthodes de management sont tellement oppressantes que le travail n’est plus un lieu de construction de soi en lien avec un projet collectif. Le sens de ce que l’on fait se dissout.
Quant à la consommation, elle nous fait nous heurter collectivement à un effrayant mut écologique. L’écosystème terrestre n’en peut plus de notre façon de produire et de consommer. Dès lors, chaque individu est en quelque sorte écartelé entre un besoin d’intégrer le groupe social par la consommation et une exigence éthique de respect du vivant dont nous faisons parti.
Sans parler du système technicien qui entrave les relations vivantes qui nous sont indispensables pour être. La gestion technologique de la catastrophe me paraît vouée à l’échec. La technique ne résoudra pas les problème engendrés par la technique. Cette société s’est construite autour du besoin de puissance ; elle a échoué. Il y de quoi être déboussolé.
Les expériences de simplicité volontaire sont en quelque sorte un réponse individuelle à cette situation anxiogène. Aller vers moins de biens en créant plus de liens permet de retrouve une cohérence de soi… Il faudrait un changement d’imaginaire débouchant sur un changement de société. C’est l’une des grandeurs du mouvement de la décroissance que d’y œuvrer. »
En savoir plus grâce à notre blog biosphere
Les décroissants n’auront plus leur mensuel (décembre 2024)
extraits : Fin 1999, Vincent Cheynet et Bruno Clémentin lançaient en kiosque le dossier de Casseurs de pub. A sa suite la lettre d’information trimestrielle sur papier se transforma, en mars 2004 en un journal, « La Décroissance ». Il était publié tous les deux mois. Puis tous les mois. Aujourd’hui la situation de la presse papier les contraint à retourner à la périodicité bimestrielle… Sans la générosité de ses sympathisants et Amis de la Décroissance, ils auraient sans doute fermé la boutique depuis longtemps. La rédaction en chef sera assurée par Pierre Thiesset. Le premier numéro de la nouvelle formule, mi-janvier 2025….
Lisez La Décroissance, la joie de vivre en + (avril 2024)
extraits : Dès son premier numéro de mars 2004, quelle bouffée d’oxygène. Nous découvrions un nouveau périodique mettant en cohérence toutes les… incohérences de notre société. « La Décroissance » devenait la référence en matière de critique de la société consumériste, productiviste et capitaliste : démontage en règle de ses instruments (la pub) et de ses moyens (le pic pétrolier), dénonciation de la saloperie à ne pas acheter, promotion de la simplicité volontaire…
Vincent Cheynet, la décroissance démographique (avril 2023)
extraits : Après des années de silence absolu sur la question démographique de la part du mensuel « La décroissance » et de son rédacteur en chef Vincent Cheynet, voici ce mois d’avril 2023 une première approche, disons assez « décalée ». Le grand titre en première page : « Pour sauver le monde, faites des bébés, pas la guerre »….
Que vive La Décroissance en septembre 2020
extraits : Quand j’étais adolescente, je me lavais avec une bassine, en utilisant l’eau que je faisais chauffer sur le poêle. Il n’y avait pas de salle de bain. On vivait du jardin et des produits de la ferme… Si on a une carte bleue assez alimentée et qu’on peut acheter ce qu’on veut immédiatement, on n’a plus en tête la valeurs des choses. (Danielle, rubrique « Simplicité volontaire »)….
À lire, mensuel « La décroissance », extraits (septembre 2019)
extraits : Nous remettons fondamentalement en cause l’hypermobilité et appelons à en finir avec la grande vitesse, que ce soit sur mer, dans les airs, sur rail, sur route ou dans des tubes à faible pression d’air. Ni TGV, ni Hyper-loop, ni avion à réaction. De la lenteur, de l’enracinement, de l’enclavement….
A acheter en kiosque, le mensuel « La Décroissance » (juin 2015)
extraits : Le « journal de la joie de vivre » était devenu, en France, le porte-drapeau du mouvement naissant de la Décroissance. Réalisé avec peu de moyens, sans aucune publicité, ses articles sont réalisés par des auteurs amoureux du bénévolat. Son rédacteur en chef, Vincent Cheynet, vit sans doute au-dessous du SMIC. Hommage lui soit rendu sur ce point, l’amour de ses idées et le mépris apparent de l’argent….
La Décroissance, c’est simplement le sens des limites (novembre 2014)
extraits : Le mensuel La décroissance de novembre 2014 insiste à juste titre sur ce qui constitue un des fondements de la pense écologique, retrouver le sens des limites. En voici une présentation succincte : p.3, La perte de la mesure (Olivier Rey)….
mensuel « La Décroissance » numéro 101, le bilan général (juillet-août 2013)
extraits : Ce numéro double juillet-août 2013 nous fait l’historique de la revue. Il contient aussi comme d’habitude des informations intéressantes. Nous avons relevé deux choses. D’abord, la messe est dite, ensuite il faudra penser et agir autrement. « Aujourd’hui, il est trop tard pour éviter un effondrement des sociétés et les concepts de la thermodynamique feront partie de nos sociétés futures….
Achetez la Décroissance, ça défrise (avril 2012)
extraits : C’est presque gratuit, à 2,20 euros pour un mensuel qui défrise et fait penser. Entre le vrai visage des Anonymous, la thermodynamique contre le croissancisme, les soubassements de la simplicité volontaire et une BD, etc., il y a de quoi comprendre et respirer. Comme avant-goût, nous vous résumons le texte de Pierre-Jean Delahousse, président de l’association Paysages de France, contre l’affichage publicitaire…..

« L’écosystème terrestre n’en peut plus de notre façon de produire et de consommer. »
Correction :
………. n’ en peut plus de notre capacité à nous reproduire sans limites , à détruire des forêts et des animaux pour étendre notre terriroire .à surpolluer des terres et des eaux pour satisafire les besoins même souvent réduits de populations infiniment nombreuses
La seule décroissance réalisable en peu de temps ,hors la nôtre où la natalité s’ effondre, est la décroissance démographique mondiale et elle ne serait pas aussi terrible que celle que dame nature nous prépare suite à l’ épuisement des ressources .
Cheynet souffre d’ amnésie démographique volontaire comme tout bon gauchsite
Si ce brave ou ce pauvre Professeur Septimus avait lu l’entretien page 12 dans le journal La Décroissance, alors il n’aurait pas commis l’erreur d’attribuer cette phrase qu’il commente à Cheynet (Vincent). Correction, donc … c’est Added (Serge) qui en est l’auteur.
Ce brave ou ce pauvre Professeur Septimus, devrait consulter un autre professeur. Celui qui, ce mois-ci (page 29), reçoit l’auteur de ce célèbre bouquin « Comment les riches détruisent la planète ». Bref, ce brave ou ce pauvre Professeur Septimus devrait aller s’allonger sur le divan du Professeur Foldingue et lui raconter ses problèmes. Ou plutôt SON problème…
– Le Poumon vous dis-je ! Notamment le gauche.
Encore le sujet de la décroissance ?
Comme je l’ai déjà expliqué, c’est impossible d’appliquer une politique de décroissance à partir du moment où la création monétaire se fait par la voie de crédit ! En effet, tant qu’un pays est endetté alors ce pays a besoin de croissance pour honorer ses dettes ! Il en est de même autant pour l’État, les ménages mais aussi les entreprises ! Bref, que ce soit les dirigeants (aussi bien élus que les nommés sans élection); les fonctionnaires, les patrons d’entreprises de toute taille, les banques, les particuliers en tant que clients voudront de la croissance pour honorer leurs crédits ! Alors par définition, la grande majorité des électeurs voteront systématiquement pour un programme de croissance !
D’autant plus que pour L’État il faut faire de nouvelles dettes pour rembourser les dettes précédentes, pour faire rouler les dettes, autant dire que dans cette perspective la volonté de croissance sera de durée illimitée ! Le seul et unique moyen de mettre en œuvre une politique de décroissance c’est d’abroger la création monétaire par la voie de crédit et de revenir à l’ancien système de création monétaire d’avant 1973 !
Franchement, si vous voulez me contredire, alors expliquez moi techniquement comme il serait possible d’appliquer la décroissance avec une création monétaire par la voie de crédit ? Voilà, je ne suis pas prêt de recevoir une réponse techniquement applicable car même avec un QI de 300, une telle intelligence ne vous permettra pas de violer les lois physiques et mathématiques !
– « Comme je l’ai déjà expliqué, c’est impossible d’appliquer une politique de décroissance à partir du moment où la création monétaire se fait par la voie de crédit ! […] Franchement, si vous voulez me contredire, alors expliquez moi techniquement comme il serait possible [et patati et patata] »
N’importe quoi ! Comme si ça servait à quelque chose… de t’expliquer.
Parce que comme je t’ai déjà expliqué, c’est impossible… de te faire comprendre ce que tu ne veux (peux) pas comprendre. Rassure-toi, t’es pas tout seul dans ce cas. Mais comme c’est demandé poliment, alors je vais quand même tenter de t’expliquer. Déjà je dis que c’est pas juste, que le Prix Nobel d’économie c‘est Toi qu’aurais dû l’avoir. Parce que comme je t’ai déjà expliqué, en matière d’économie plus orthodoxe que Toi tu meurs ! (à suivre)
(suite) Crédit, crédit, dette, endetté… tu n’as que ces mots-là à la bouche ! Et du coup tu n’en sors pas, tu es coincé, tu tournes en rond, t’es fait comme un rat, et tu le dis d’ailleurs toi-même. Alors pour commencer, je te conseille de décoloniser ton imaginaire, économique. Pour le reste on verra plus tard. Et il est vrai qu’il y a du boulot.
Écoute Bernard Maris, il t’expliquera bien mieux que moi que l’argent, la dette, c’est du vent ! Dans La Décroissance de ce mois-ci (n° 221) tu peux également lire deux très bons articles de Denis Baba. Le premier sur l’accord UE-Mercosur (P.5), le second sur la taxe Zucman (P.9).
Si tu connais pas ce Baba, fais l’effort de le connaître. Bref, au boulot !
C’est bien ce que je dis, vous n’avez pas de solution crédible et réalisable ! Tu me réponds de mettre en œuvre une nouvelle taxe, la fameuse taxe Zucman, c’est une plaisanterie ? Les hauts patrimoines savent comment échapper aux impôts et taxes, et d’ailleurs ils ont commencé à s’échapper à l’enfer fiscal non pas cette année, mais depuis plusieurs décennies ! Et en plus tu t’en fous des dettes françaises, comme si ça n’avait aucun impact sur nos vies ! Tu réagis de manière puérile ! Hélas, ce n’est pas parce que tu balaies d’un revers de main le sujet des dettes, que les dettes n’auront plus de réalité sur les français… D’ailleurs combien même la taxe Zucman serait mise en œuvre, que ça ne serait pas suffisant pour rembourser les dettes, même pas suffisant pour rembourser ne serait ce que 2% des dettes…
C’est bien ce que je dis, tu ne comprends rien ! Normal, me diras-tu, vu que tu ne sais pas lire. Et donc que tu n’as pas lu l’article de Biosphère, et encore moins l’entretien page 12 de la Décroissance, que tu n’as bien sûr pas achetée, vu que tu ne sais pas lire. Allez va, comme tu es plus bête que méchant je vais te mettre sur la voie. Je ne t’ai pas répondu de mettre en œuvre une nouvelle taxe… je t’ai juste conseillé de décoloniser ton imaginaire, économique. Pour le reste on verra plus tard. Et il est vrai qu’il y a du boulot.
PS : Fais-toi traduire tout ça, si besoin.
Modération de ce commentaire
Évitez les termes de déconsidération envers une personne que vous ne connaissez pas.
D’ailleurs même si cette personne ne savait pas lire, cela ne voudrait pas dire qu’elle soit bête….
Il est déjà admis depuis belles lurettes, que la décroissance ne sera jamais organisée volontairement. Mais que cette décroissance viendra contre notre gré à cause des déplétions de matières premières (principalement des ribambelles de métaux et de terres rares) et surtout déplétions des énergies (pétrole, gaz, charbon, uranium, bois, etc). Ces déplétions vont intervenir dans les décennies à venir, ça c’est certain ! Mais vu que personne ne s’y sera préparé, alors tout ça va très mal se terminer ! Bref, on avoir un cocktail de guerres, épidémies, famines, révoltes, manifestation dont les dirigeants de tous les pays répondront par la violence étatique ! (Je pense même que les forces de l’ordre rangeront les flashballs et tireront à balles réelles, tant les détresses sociales seront éprouvantes au point de devenir très violentes!
Par ailleurs, les écologistes de gauche français sont de sacrés menteurs, car leur parti c’est Europe-Ecologie-les Verts ! Autrement dit, nos écolos veulent rester dans l’Union Européenne ! Or l’ouverture des frontières, notamment pour les capitaux, en plus des voyageurs et des marchandises, sont bels et bien dans l’objectif d’intensifier le commerce soit l’intensification de la consommation de biens et services ainsi que l’intensification du tourisme soit des transports ! A noter que nos écolos étant européistes adhèrent aussi de fait à la création monétaire par la voie de crédit histoire d’intensifier davantage le commerce… (si en 1973 la France a réformé son système monétaire c’était bien en vue d’avoir une création monétaire conforme à la volonté des européistes allemands)
Bref, j’en déduis qu’on ne peut pas être un écologiste sérieux et sincère à partir du moment où l’on veut rester dans l’Union européenne ! (surtout avec des allemands qui veulent vendre des grosses bagnoles énergivores sur tout le continent)
Ah, ça me fait penser qu’il faut que j’aille l’acheter. Ben oui, je ne suis pas abonné, je suis contre le mariage, pour moi c’est ça la liberté. Par contre je suis fidèle. Avant c’était tous les mois, et maintenant c’est tous les deux mois. Et à moi ça me va très bien. Ben oui, comme je me fais vieux je lis moins vite. Et pour réfléchir je vous dis pas 🙂
En attendant, comme dit Monsieur Barthès, la décroissance s’imposera. Sauf que ça ce n’est pas un scoop, il y a longtemps qu’ON le sait, et qu’ON le dit. Mais ça ne fait rien, il faut le redire, et le rabâcher, ON ne sait jamais… ça pourrait peut-être finir par rentrer.
Puisqu’ON n’aura pas voulu, pire… puisqu’ON n’aura pas même pas été fichus d’imaginer une décroissance de gauche… eh ben ON se farcira une « bonne » décroissance de droite.
Misère misère !
Michel C,faut s’abonner…
parce qu’une parution tous les deux mois,
c’est pas facile à gérer vu notre grand âge…
et puis c’est une marque de soutien au mouvement de la décroissance…
Vous inquiétez pas Biosphère, je gère. Et puis aller l’acheter est l’occasion de me dégourdir les papattes. Et en plus de discuter, de refaire le monde, avec le vendeur de journaux, de clopes et en même temps. Ou avec des clients, qui comme moi ont le temps. L’occasion donc de leur faire de la pub pour Le journal de la joie de vivre, 1er journal d’écologie politique. Il m’est même arrivé d’offrir à certains un numéro… pour qu’ils goûtent. Et donc d’en acheter deux.
Bref, cette fois c’est bon je l’ai. D’entrée je suis allé page 12, et là j’ai pensé à vous. Plus exactement à ce que vous disiez hier au sujet de l’art.
Voici donc ce qu’en dit Serge Added :
– « la culture (dont la connaissance fait partie) et la fréquentation des arts permet d’élargir son horizon intérieur (ce qui favorise la liberté) ; et la convivialité, la fête, la vie associative et la pratique du don facilitent la vie sociale dont chacun a besoin pour se construire. »
En réalité la messe est dite. La décroissance s’imposera par heurt aux limites planétaires, et pas du fait de notre volonté.
C’est dommage, car cela sera plus dur, pour le monde vivant dans son ensemble, comme pour nous.