biosphere

action directe aux USA

John Muir (1838-1914) est aux Etats-Unis le père fondateur en matière de protection de la nature sauvage. Pour lui, « la route la plus claire dans l’univers passe au plus profond d’une forêt sauvage ». Témoin critique de la conquête de l’Ouest, officiellement achevée en 1890, il fonde en 1892 le Sierra Club, la première association environnementaliste de la côte ouest des USA. Pendant 10 ans, il s’escrima en vain contre l’endiguement de la rivière du parc national de Yosemite, la première réserve « naturelle » des USA. Il avait en effet face à lui tous ceux qui se préoccupaient de la conservation de la Nature uniquement pour le développement des activités humaines.

 Presque un siècle plus tard, Dave Foreman fonde aux USA en 1980 l’association Earth First! dont le slogan résume l’objectif : « Pas de compromis dans la défense de la Terre Mère ». Le mouvement a élaboré cette ambition quand il a pris conscience qu’il était temps d’arrêter de parler de la façon dont les choses avaient mal tourné et qu’il fallait commencer à changer les choses. Dave partait du principe que la protection de la nature sauvage est un problème éthique qui ne peut se réduire à la défense de l’intérêt personnel ou même à la préoccupation de la survie de l’humanité. Pour lui la société humaine est tellement immorale qu’elle peut se croire investi de la liberté d’inventer n’importe quoi et de l’appliquer aux humains comme aux non-humains. A ce moment là il faut protéger l’homme contre lui-même et casser la machine qui empoisonne à la fois la mentalité humaine et l’environnement. Le FBI en a donc fait un terroriste ! En 1989, Dave Foreman était arrêté pour avoir soi-disant voulu saboter des lignes haute tension dans le but de déclencher une fusion nucléaire !!! Pour Dave, quand l’humanité croit que les ressources sont inépuisables et à son seul service, quand l’humanité espère que la technique trouvera toujours une solution aux problèmes que la technique a créés, il faudrait dire : « Ce sont pures insanités et folles divagations ». La société humaine n’a aucun mandat naturel ou divin pour goudronner et exploiter chaque centimètre carré de cette planète, seulement le droit que s’arroge le fort au détriment des faibles : « Un bulldozer qui détruit la Terre n’est qu’une partie de la terre, fait de minerai de fer et consommant son énergie, c’est la Terre métamorphosée en monstre qui s’autodétruit : ce bulldozer doit être arrêté. » L’évolution de la législation ou les procédures judiciaires peuvent jouer un rôle dans la défense de la Biosphère, mais l’action directe non violente paraît aussi absolument nécessaire. Pour Dave, il faut enrayer les rouages de la méga-machine et saboter tous les projets qui tendent à accroître l’anthropisation de la planète. Une campagne de résistance peut être efficace contre l’abattage des arbres, la construction des routes, l’exploitation minière, l’édification de barrages ou de lignes haute tension, l’utilisation de véhicules tout-terrains, le développement de zones de ski, l’expansion des zones résidentielles, l’artificialisation des terres. De telles tactiques réclament un degré supérieur d’engagement personnel et souvent un grand courage. Il y a toujours un risque personnel quand on s’interpose entre la machine et la terre sauvage. Mais dans les pays où la nature sauvage à presque complètement disparue, le combat est encore plus rude car les cibles existent à tous les coins de rue !

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la conscience des limites

Le quotidien français Le Monde a dorénavant une rubrique « Environnement & Sciences ». Cela semble présumer d’une  crise environnementale qui trouverait sa solution dans l’innovation technoscientifique. Par exemple on aborde (numéro du 7 mars 2007) la construction de la plus grande centrale à vagues du monde sur les rivages de l’Ecosse. Mais les deux articles de fond abordent aussi le fait que nos sociétés ont atteint la limites acceptables. Ainsi un tribunal administratif a annulé pour « vice de procédure substantielle » une décision ministérielle de mai 2004 entérinant le projet du grand contournement de Bordeaux, une rocade à deux voies et péage. D’autres recours ont lieu contre un tracé qui traverse des vignobles célèbres et des zones protégées. Un autre article                aborde la limitation de la fertilisation azotée en Bretagne : neuf bassins versants sont concernés par une directive européenne de 1975 fixant un plafond de 50 mg de nitrates par litres au-delà duquel les collectivités ne peuvent plus effectuer de prélèvements dans les eaux superficielles destinées à l’alimentation humaine. D’un côté on commence à mettre en place la limitation des transports par la condamnation d’infrastructures supplémentaires, de l’autre on commence à limiter le productivisme agricole.

 Encore faut-il que le gel de la construction d’autoroutes obtienne le soutien des élus et des socioprofessionnels,  encore faut-il que la réduction volontaire du cheptel obtienne le soutien des agriculteurs ! L’espèce homo sapiens ne pourra retrouver un équilibre avec son biotope qu’au prix d’une sévère limitation de ses activités, donc de ses déplacements et de sa production.

Dans l’avenir il n’y aura plus la droite et la gauche, mais ceux qui ont conscience des limites et ceux qui n’ont aucune conscience.

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votez PPLD…

Voici  les objectifs du Parti Pour La Décroissance, qui présente une douzaine de candidats aux législative françaises de 2007 :

1 – Démantèlement des agences de publicité, véritable organe de propagande de la société de consommation.

2 – Sortie de l’habitat pavillonnaire. Ce style d’habitat est un véritable fléau environnemental et social.

3 – Sortie progressive de l’automobile et de sa civilisation.

4 – Sortie progressive des énergies fossiles au profit de la sobriété énergétique.

5 – Relocalisation progressive de l’économie.

6 – Démantèlement progressif des multinationales, développement des petites entités économiques pour favoriser l’emploi local.

7 – Instauration progressive d’un Revenu maximum autorisé à hauteur de trois fois le SMIC.

 8 – Interdiction de posséder plus de deux logements.

 9 – Mise sous tutelle démocratique de la recherche pour la réorienter vers des objectifs écologiques.

10 –Sortie du sport professionnel au profit des sports amateurs et interdiction des sports et loisirs motorisés.

Bien entendu, un tel programme reçoit l’approbation pleine et entière de la Biosphère…

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Voter le 22 avril, quel dilemme !

Ne rêvons pas, il n’y aura pas de priorité écologique de la part des présidentiables lors des élections françaises du 22 avril 2007. La verte Dominique Voynet s’agite bien un peu dans ce qui fait son fonds de commerce, mais elle n’a aucun impact médiatique et électoral. En effet pour la première fois une élection présidentielle en France n’est plus le domaine réservé des environnementalistes patentés, tout le monde a déjà signé le pacte écologique de Nicolas Hulot !

 

Pourtant, sur six priorités exprimées par le libéral Nicolas Sarkozy qui croit bientôt être Président, aucune n’est reliée à la question majeure de l’avenir de la planète. Le centriste Nicolas Bayrou voudrait, s’il était élu, une session extraordinaire du Parlement dans quatre directions dont aucune ne va dans le sens de la protection de l’environnement. La socialiste Ségolène Royal, peut-être la première femme qui accéderait au pouvoir suprême de la petite région appelée « France », propose 100 mesures, mais l’excellence environnementale n’existe que de la 60ème à la 68ème proposition, avec des objectifs aussi vague que « Préparer l’après-pétrole » ou « Lutter contre le changement climatique ». Les unes et les autres ont pour priorité essentielle de stimuler et distribuer les fruits d’une croissance matérielle improbable qui, de toute façon, détériorera encore plus les fragiles équilibres de la Biosphère. La gravité de la crise écologique n’est perçue par personne !

 

Comme, de l’extrême gauche à l’extrême droite, il n’y a aucun candidat aux présidentielles qui prône la joie de vivre par la décroissance de la consommation d’énergie et de biens matériels, à toi électeur de choisir entre Charybde et Scylla : au pays des aveugles, les borgnes sont roi ou reine. Mais dans l’avenir proche il n’y aura plus ni droite, ni gauche;  il y aura ceux qui auront conscience des limites, et ceux qui n’ont aucune conscience.

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Fin de mandat !

Dans son discours de l’Union fin janvier 2007, George Bush croyait encore que l’Amérique était indispensable à l’Irak. Encore plus extraordinaire, il avait souligné, pour la première fois depuis le début de sa présidence en 2000, qu’il fallait donner des réponses au « sérieux défi du changement climatique mondial » !

 

La veille de son discours les présidents de vingt grands groupes américains avaient lancé un appel au Président pour rendre obligatoire la réduction des émissions de gaz à effet de serre, mais Bush n’en est encore qu’aux prémices d’une nouvelle conversion : il se refuse en effet à envisager un objectif de diminution de CO2, il ne peut admettre une remise en question du niveau de vie américain. Il se contente donc de croire en la technologie, il déclare faire confiance dans une loi imposant aux constructeurs de produire des véhicules plus économes en carburant ainsi que des voitures hybrides, il souhaiterait développer les carburants de substitution comme l’éthanol ou le charbon propre, il revient au credo d’autrefois qui repose sur le culte de l’énergie nucléaire. Tout le monde est donc au courant qu’il faut faire quelque chose, mais George continue de se bercer d’illusion : difficile de faire évoluer quelqu’un d’influençable à qui le pouvoir a fait tourner la tête.

 

La Biosphère se prépare donc à envoyer contre l’Amérique quelques escadrons d’ouragans et plusieurs escadrilles de tempêtes de neige… La puissance militaire US n’a pas gagné en Irak, elle ne remportera certainement pas cette nouvelle guerre climatique qui durera plusieurs siècles.

 Conclusion : Les sociétés humaines sont plus ou moins bien adaptées au milieu environnant, la société thermo-industrielle est la moins durable car elle détruit les écosystèmes. Les amoureux de la Nature et les objecteurs de croissance ont donc un objectif commun, prendre la défense des intérêts de la Biosphère et dénoncer avec force cette société de prédation.

Pour en savoir plus, tu peux consulter le site :

http://biosphere.ouvaton.org/

 

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bientôt une Chine sans charbon !

La Chine a produit 2,4 milliards de tonnes de charbon en 2006, soit environ 380 kilos de charbon par Chinois. Mais cette frénésie prédatrice a son revers : depuis plusieurs années, on compte en moyenne au moins 6000 mineurs tués. Rien que dans la dernière semaine de novembre 2006, on a dénombré 86 morts dans 4 mines géographiquement éloignées. Il est vrai que les patrons véreux de mines illégales se sont multipliés. 

Le problème de fond, c’est que la Chine a besoin de son charbon pour maintenir une croissance à deux chiffres. Les nécessités de l’économie se heurtent aux exigences sociales, mais les miséreux partis des campagnes sont prêts à risquer leur vie pour 150 euros mensuels, un salaire enviable dans un pays où les inégalités explosent.

 

            Pour rétablir les équilibres socio-écologiques, il faudra bien un jour que la Chine accepte de se passer de  charbon !!!

Conclusion : Les sociétés humaines sont plus ou moins bien adaptées au milieu environnant, la société thermo-industrielle est la moins durable car elle détruit les écosystèmes. Les amoureux de la Nature et les objecteurs de croissance ont donc un objectif commun, prendre la défense des intérêts de la Biosphère et dénoncer avec force cette société de prédation.

Pour en savoir plus, tu peux consulter le site :

http://biosphere.ouvaton.org/

 

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sinisation de l’espace

Le président chinois Hu Jintao a inauguré le 1er juillet le premier train pour Lhassa. L’ancienne patrie du dalaï lama était jusqu’à présent la seule province chinoise à ne pas disposer d’un chemin de fer. En conséquence, les ouvriers sont fiers d’avoir contribué  aux mérites du socialisme en érigeant le chemin de fer le plus haut du monde : au Tibet, la gare de Tanggula, point le plus élevé du parcours, est situé à 5068 mètres. Les Chinois font même preuve d’une nouvelle préoccupation environnementale puisqu’un budget a été alloué à la protection des espèces menacées.

 

Mais la motivation principale de cette voie ferroviaire hors du commun (faire rouler un train sur des terres gelées en permanence) n’est pas innocente. Il s’agit de désenclaver la région « autonome » du Tibet pour en approfondir la sinisation. Ainsi la culture tibétaine sera-t-elle d’autant plus diluée et le poids démographique  des Chinois d’ethnie han deviendra-t-il prépondérant. Un moine bouddhiste se contente de dire : « Nous, nous allons à Lhassa à pied. Quand on est en pèlerinage, il ne faut pas prendre le train ».

 

            Il faudrait ajouter avec la Biosphère : « Ni trains, ni voitures, ni avions partout sur cette planète, et les biotopes seront mieux préservés de l’anthropisation ».

Conclusion : Les sociétés humaines sont plus ou moins bien adaptées au milieu environnant, la société thermo-industrielle est la moins durable car elle détruit les écosystèmes. Les amoureux de la Nature et les objecteurs de croissance ont donc un objectif commun, prendre la défense des intérêts de la Biosphère et dénoncer avec force cette société de prédation.

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la folle histoire du monde

De même que la socionévrose phobique des civilisations agricoles sédentaires avait participé à la conservation du système militaro-ecclésiastique, la socionévrose obsessionnelle a été le plus ferme soutien du capitalisme pendant plusieurs siècles. Elle a donné à chacun le goût de l’ordre, de l’économie, de la contrainte et de l’autocensure. Elle a favorisé l’épargne, la discipline individuelle et le respect de la propriété, toutes vertus qui ont contribué à l’organisation capitaliste et à la soumission ouvrière.

L’époque moderne, qui a commencé il y a un peu plus d’un siècle, a donné lieu à une socionévrose un peu particulière, celle de l’hystérie. Aujourd’hui le sujet vivant n’est plus combattu en soi comme un abcès honteux, il est entièrement occulté, nié, ignoré. Dans la société industrielle marchande, le producteur de biens est séparé de son produit dans le moment même de son activité créatrice. Le produit fini ne lui appartient pas, c’est le résultat de la division technique et de la division sociale du travail poussée à l’extrême. Le travailleur est donc nié en tant que sujet par le système de production, et en se soumettant à un tel système, c’est une négation de soi-même qui constitue le fondement de l’hystérie.

 L’histoire de l’humanité n’est donc pas seulement celle de son développement technique, ni même celle de ses institutions et de ses révolutions. Elle est aussi et surtout l’histoire de ses folies collectives, de ses différentes névroses qui ont marqué sa rupture de plus en plus importante avec la Nature. Qui achèterait des aliments là où chacun pourrait cueillir, ramasser et chasser à sa guise ? Qui s’emploierait dans des activités rébarbatives en échange de biens qu’il posséderait en abondance ?

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combien de massacres à venir ?

L’archéologue Clemens Reichel affirme avoir découvert les traces de la première guerre de l’humanité dans le nord-est de la Syrie. Des assaillants venus du sud de la Mésopotamie auraient, il y a 6000 ans, assiégé et réduit en cendres la ville de Hamoukar. Lors des fouilles, l’archéologue a mis au jour 2300 boulets d’argile qui auraient servi de projectile. Bien sûr cela aurait pu être le théâtre d’une immense partie de pétanque, mais déjà les temps n’étaient pas à la rigolade.

Il a 5300 ans, cet homme portait un long vêtement parfaitement cousu, une lourde cape en herbes tressées qui servait également d’abri, et plein d’ustensiles dont une hache de cuivre. On l’a découvert en 1991 au Tyrol, conservé par un glacier et complètement momifié. Ce qui ne fait plus de doute maintenant, c’est qu’il n’est pas mort de froid. Il avait une pointe de silex coincée sous l’omoplate, il avait été lâchement assassiné dans le dos, il est mort en se vidant de son sang, à l’abri d’un piton qui a retenu son corps et l’a empêché d’être entraîné par le glacier. Peut-être un chaman que quelques membres de son clan avaient jalousé, peut-être la victime d’un clan rival, de toute façon on ne peut que constater que l’homme était déjà au néolithique un prédateur pour l’homme. Depuis, l’espèce homo sapiens a traversé plusieurs guerres d’empires et deux guerres mondiales… Il y a eu ensuite la Déclaration universelle des droits de l’homme et l’institutionnalisation de l’ONU, et pourtant les conflits n’ont jamais cessé !

C’est l’homme (subsidiairement la femme) qui est le problème, c’est l’homme qui génère les souffrances et les assassinats, les dégradations sociales et terrestres, c’est son insensibilité, c’est son absence d’humilité et sa perte du sens du sacré qui détériorent la vie en société et les relations avec la Biosphère. Le problème peut être nommé aujourd’hui le capitalisme ou le stalinisme, la technique et ses automatismes, l’armement qui accompagne les conflits, mais derrière tout cela il y a toujours des humains aux commandes. L’homme est extrêmement dangereux pour lui-même et pour l’ensemble de la vie sur Terre. Cela ne veut pas dire qu’on doit le supprimer, mais parfois la Biosphère en meurt d’envie …

Conclusion : Les sociétés humaines sont plus ou moins bien adaptées au milieu environnant, la société thermo-industrielle est la moins durable car elle détruit les écosystèmes. Les amoureux de la Nature et les objecteurs de croissance ont donc un objectif commun, prendre la défense des intérêts de la Biosphère et dénoncer avec force cette société de prédation.

Pour en savoir plus, tu peux consulter le site :

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STOP au bituminage !

Protégeons notre planète en disant « stop »
au « bitumage » de notre pays et au massacre de l’environnement

Manifestations, le samedi 24 mars, dans toute la France

Le 24 mars prochain, des dizaines d’associations se mobilisent à nouveau à travers notre pays pour dénoncer les projets locaux de constructions de voies rapides ou tronçons d’autoroutes, inutiles et portant des atteintes inacceptables à notre environnement et favorisant tous, de manière irresponsable, le « tout camion ».

Voici la liste définitive des lieux de manifestations :

à Auxerre, contre le Cont. Sud d’Auxerre et la A26
à Bordeaux, contre le Contournement de Bordeaux
à Dijon, contre la Rocade de Dijon
au viaduc des Egratz (chamonix), pour le respect du site du Mont Blanc
à Lahontan, contre la gravière
à La Rochelle, contre la A831 dans le Marais Poitevin
à Lyon, contre la A89, la A45 et le Contournement Ouest Lyonnais
à Metz, contre la A32 en Lorraine
à Mont de Marsan contre la A65, RN10 et l’élargissement de l’A63 dans les Landes
à Nontron, contre un circuit automobile dans le Parc Naturel Régional Périgord Limousin
à Orléans, contre le Grand Contournement d’Orléans
à Poitiers, contre le projet de mise à 2×2 voies de la RN147
à Villefranche/Saône, contre la A45
à Toulouse, contre une liaison du Sud Est qui ‘attaque au Canal du Midi
à Tours, contre le contournement de Tours
à Ville-au-Val contre la A32 en Lorraine
et en Belgique, contre la A24

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Tabou du préservatif, une Eglise populationniste !

Depuis l’encyclique Humanae vitae du pape Paul VI, publiée en 1968, le préservatif fait partie des moyens non naturels de contraception que l’Eglise catholique condamne, car il ferait obstacle au développement de la vie humaine, potentiellement contenue dans toute relations sexuelles. Même comme moyen de prévention contre le virus du sida, cette Eglise n’a jamais admis l’usage du préservatif. Le pape Jean Paul II avait d’ailleurs toujours défendu l’idée que l’« unique moyen » de combattre l’épidémie de façon efficace était la fidélité absolue dans la relation conjugale, l’abstinence ou la chasteté. Pourtant le nouveau pape Benoît XVI s’apprêterait à rendre public un document tolérant l’usage du préservatif pour les personnes déjà contaminées par le virus du sida ou une autre maladie infectieuse. Ce serait une levée partielle d’un tabou et une évolution (très marginale) de l’éthique sexuelle du Vatican.

                 Le tabou du préservatif est significatif de la propension de l’Eglise catholique à favoriser le pullulement des humains dans une Biosphère de plus en plus déstabilisée par leur nombre et le poids de leurs activités. Une telle attitude est condamnable, elle est immorale, elle est contraire à l’obligation d’utiliser tout moyen de contraception pour promouvoir la décroissance démographique et retrouver un certain équilibre entre les humains et la capacité des écosystèmes.

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La force messianique de l’écologie

Cornelius Castoriadis pose merveilleusement les termes du débat (Une société à la dérive, Seuil 2005) :

« L’écologie est la compréhension de ce fait fondamental qu’il ne peut pas y avoir de vie sociale qui n’accorde une importance centrale à l’environnement dans lequel elle se déroule. Ce regard a changé avec le capitalisme et la techno-science moderne, basés sur une croissance continue et rapide de la production et de la consommation, entraînant sur l’écosphère terrestre des effets catastrophiques. De sorte que l’on ne peut plus concevoir de politique digne de ce nom sans préoccupation écologique. Et, s’il n’y a pas un nouveau mouvement, un réveil du projet démocratique, l’écologie peut très bien être intégrée dans une idéologie néo-fasciste. Face à une catastrophe écologique mondiale, par exemple, on voit très bien des régimes autoritaires imposant des restrictions draconiennes à une population affolée et apathique.

« L’écologie correctement conçue ne fait pas de la nature une divinité, pas plus que de l’homme d’ailleurs. La religion projetait sur les puissances divines des attributs essentiellement anthropocentriques, et c’est précisément en cela qu’elle donnait sens à tout ce qui est. Mais en même temps elle rappelait à l’homme sa limitation, elle lui rappelait que l’Etre est insondable et non maîtrisable. Or une écologie intégrée dans un projet politique d’autonomie doit à la fois indiquer cette limitation de l’homme, et lui rappeler que l’Etre n’a pas de sens, que c’est nous qui créons le sens à nos risques et périls. Le danger principal pour l’homme est l’homme lui-même. Aucune catastrophe naturelle n’égale les massacres, les holocaustes provoqués par l’homme contre l’homme. Aujourd’hui l’homme est toujours, plus que jamais, l’ennemi de l’homme, non seulement parce qu’il continue autant à se livrer au massacre de ses semblables, mais aussi parce qu’il scie la branche sur laquelle il est assis : l’environnement. C’est la conscience de ce fait qu’on devrait tenter de réveiller à une époque où la religion ne peut plus jouer ce rôle. L’autonomie, la vraie liberté, est l’autolimitation nécessaire non seulement dans les règles de conduite intrasociale, mais dans les règles que nous adoptons dans notre conduite à l’égard de l’environnement. »

(texte de 1992)

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Oui au blasphème !

Ni la bible, ni le coran, lisez dans le livre de la Nature pour l’amour de toutes les formes de vie.

Nous avons inventé la démocratie pour qu’il y ait débat. Puisque la religion n’est qu’une idéologie comme les autres, elle doit pouvoir être critiquée. Ainsi, dans un pays laïc où existe la séparation entre la vie religieuse et la vie publique, on ne peut poursuivre en justice une action ou une caricature relevant du blasphème ou tournant la religion en dérision avec quelques espoirs d’obtenir raison. Aussi pénible que cela puisse être pour les croyants, on doit pouvoir dire ce que l’on veut de la religion, tout en faisant clairement la distinction entre la religion comme idée discutable, et ceux qui la pratiquent. En effet l’injure publique à l’égard d’un groupe de personnes à raison de leur religion est en France poursuivie par la loi.

 Le professeur R.Redecker qui qualifiait dans une diatribe (Le Figaro du 19 septembre 2006) le prophète Mahomet « de chef de guerre, impitoyable, pillard, massacreur de juifs et polygame » et le Coran de livre « d’inouïe violence », n’a été poursuivie en justice par aucune association musulmane. Le procès qui s’est ouvert le 7 février 2007 contre Charlie Hebdo est une autre illustration de cette thématique. Dans les différences caricatures sur Mahomet reprises par ce journal satirique, c’est la religion qui est visée, pas les musulmans.

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Quarante ans déjà !

Quarante ans déjà ! Le 18 mars 1967, un supertanker de 297 m de long chargé de 119 000 tonnes de pétrole s’engage entre les îles Scilly et la pointe extrême de l’Angleterre. Le navire, après une erreur de pilotage, s’éventre  sur les Sept Rocs, un amas de rochers signalés par un phare : le monstre avait une trop faible manœuvrabilité ! La nappe de pétrole s’étend rapidement, elle va recouvrir une surface de plus de 50 km sur 30 km ; c’est à cette occasion qu’on invente la formule « marée noire ». Première grande catastrophe écologique, le naufrage aura joué un rôle dans l’éveil de la conscience environnementale alors même que les Trente Glorieuses brillent encore de tous leurs feux. Mais ce premier épisode d’une trop longue série montre la difficulté de trouver des solutions : beaucoup de monde est responsable, mais personne ne peut être considéré comme coupable. En effet le Torrey Canyon avait été construit aux Etats-Unis, il était immatriculé aux Bermudes, il naviguait avec un équipage italien sous pavillon libérien, il était affrété par une compagnie californienne pour transporter le pétrole d’une société anglaise. C’est la mondialisation généralisée qui dissout les responsabilités et saccage la planète.

                 Aujourd’hui des supertankers encore plus gros continuent de sillonner la planète, le pétrole est traqué dans ses dernières gouttes et le réchauffement climatique est devenu une réalité. Quand les humains prendront-ils enfin la décision de respecter la Biosphère ?

Conclusion : Les sociétés humaines sont plus ou moins bien adaptées au milieu environnant, la société thermo-industrielle est la moins durable car elle détruit les écosystèmes. Les amoureux de la Nature et les objecteurs de croissance ont donc un objectif commun, prendre la défense des intérêts de la Biosphère et dénoncer avec force cette société de prédation.

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eau de source ou eau en bouteille ,

Avec sa toute dernière campagne de communication et son slogan : « Qui prétend que l’eau du robinet a bon goût ne doit pas en boire souvent », la marque Cristaline a dépassé les bornes. D’autant plus que la vague suivante d’affiches publicitaires assimile l’eau du robinet à l’eau des toilettes : Cristaline pousse le bouchon vraiment trop loin !!

Alors même que le comité de déontologie du Bureau de Vérification de la Publicité avait donné un avis défavorable à ce genre de publicité, Cristaline a opté pour le maintien de sa stratégie, une campagne qui repose sur de fausses informations et qui va à l’encontre des politiques publiques visant la réduction des déchets. Dans ce contexte, la fédération France-Nature-Environnement nous rappelle que l’eau du robinet est tout à fait potable, qu’elle est contrôlée un grand nombre de fois avant d’arriver chez le consommateur et qu’elle coûte cinquante fois moins cher que l’eau de source que l’on trouve en magasin. D’ailleurs, l’eau de source ne présente pas de grande différence avec la plupart des eaux du robinet et provient parfois des mêmes nappes phréatiques (c’est le cas pour Cristaline dans la région de Saint-Nazaire). Pire, alors qu’elles contiennent parfois de l’antimoine (dû au PET constituant leur emballage), de nombreuses dérogations sont octroyées aux eaux de source embouteillées. De plus, les conditions ainsi que la durée de leur stockage avant consommation ont des incidences sur leur contenu (ce qui est  rappelé sur les étiquettes que personne ne lit). FNE précise également que les bouteilles en plastique sont fabriquées à partir de pétrole, matière première en voie d’épuisement et que leur transport par camion à travers notre pays contribue à l’émission de bruit, de polluants atmosphériques et de gaz à effet de serre, donc au dérèglement climatique. FNE alerte enfin sur le fait qu’une grande partie des bouteilles plastiques n’est pas recyclée : elles vont alimenter les nombreuses décharges qui jalonnent la France, ou même se retrouvent directement dans la nature.

 

Il est bien loin, dans le monde dit civilisé, le temps où on buvait à la source, mais on ne peut indéfiniment s’éloigner toujours plus d’un approvisionnement direct dans la Biosphère…

Conclusion : Les sociétés humaines sont plus ou moins bien adaptées au milieu environnant, la société thermo-industrielle est la moins durable car elle détruit les écosystèmes. Les amoureux de la Nature et les objecteurs de croissance ont donc un objectif commun, prendre la défense des intérêts de la Biosphère et dénoncer avec force cette société de prédation.

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Le zinc dézingué

Le cours du zinc est passé de 1500 dollars par tonne en novembre 2005 à 4580 dollars en novembre 2006, une multiplication par 3 en un an seulement. Si on en croit la Deutsche Bank, la hausse des cours n’est pas encore terminée puisqu’on attend une nouvelle progression, ce métal étant devenu le favori des marchés. Les stocks mondiaux ne représentent en effet que deux ou trois jours de consommation, la demande est vigoureuse (+ 5 % l’an), notamment de la part des fabricants de tôles galvanisées (47 % de la demande totale). Signe du changement, les Chinois, vont se remettre à « cultiver le zinc », 4000 à 5000 dollars la tonne devenant attractif La Chine est déjà le premier producteur mondial, mais comme c’est aussi le premier consommateur mondial, le déséquilibre offre/demande subsiste : les Chinois vont donc prospecter le zinc comme ils le font déjà des hydrocarbures en Algérie et ailleurs.

 

            Mais la Biosphère ne peut rester éternellement généreuse. Selon World Resources, les réserves ne pouvaient couvrir que 23 années de consommation selon l’extraction de l’année 1992. Si la hausse de prix augmente les réserves et recule le terme ultime, un jour le zinc sera recyclé ou ne sera pas : le zinc ne se cultive pas !

 Conclusion : Les sociétés humaines sont plus ou moins bien adaptées au milieu environnant, la société thermo-industrielle est la moins durable car elle détruit les écosystèmes. Les amoureux de la Nature et les objecteurs de croissance ont donc un objectif commun, prendre la défense des intérêts de la Biosphère et dénoncer avec force cette société de prédation.

 

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l’uranium non renouvelable !

Le porte-parole du parti travailliste australien pour l’environnement dixit : « Le nucléaire n’est pas une option envisageable en Australie, c’est une industrie sale et dangereuse ».  Il prévoit des émeutes si le gouvernement applique les conclusions d’un groupe de scientifiques et d’économistes qui envisagent la construction de 25 réacteurs d’ici à 2050 afin de produire un tiers de l’électricité du pays. Selon ce rapport, il faudrait répondre au doublement, prévu d’ici à 2050, de la demande d’électricité, tout en limitant les émissions de gaz à effet de serre dont le premier responsable est le secteur de la production d’électricité à partir de centrales au charbon.

Le ministre fédéral de l’environnement (libéral) rétorque qu’il faut « abandonner toute idéologie » face à la question du nucléaire. Il est vrai que l’Australie possède la matière première, le pays assure 23 % de la production mondial d’uranium et son sous-sol recèle 38 % des réserves connues. Mais les politiques et les scientifiques se gardent bien de préciser les lieux de stockage des futurs déchets radioactifs.

Cette connivence entre scientifiques et politiques inquiète la Biosphère. Pourquoi augmenter les émissions radioactives alors qu’il suffirait à l’humanité de vivre avec une électricité d’origine renouvelable, ce qui n’est pas le cas avec l’uranium…

 Conclusion : Les sociétés humaines sont plus ou moins bien adaptées au milieu environnant, la société thermo-industrielle est la moins durable car elle détruit les écosystèmes. Les amoureux de la Nature et les objecteurs de croissance ont donc un objectif commun, prendre la défense des intérêts de la Biosphère et dénoncer avec force cette société de prédation.

Pour en savoir plus, tu peux consulter le site :

http://biosphere.ouvaton.org/

 

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Jatropha, un puit de pétrole ?

Le jatropha est un arbuste à fleurs rouges qui prolifère dans les zones semi-arides. Non seulement il est très résistant, mais il donne annuellement (pendant plus de trente ans) deux à trois kilos de fruits dont est tirée une huile facile à transformer en biodiesel. Chaque graine contenant environ 35 % d’huile, on pourrait donc produire 2 litres de carburant pour huit kilos de récolte. Les biologistes de l’Institut indien de l’énergie et des ressources espèrent même améliorer la productivité du jatropha en lui inoculant des microorganismes pour que les racines nourrissent encore plus la plante. On pense même fabriquer un jatropha génétiquement modifié ! L’avantage supplémentaire vu par ses thuriféraires, c’est que la culture ne grignoterait pas les terres de l’agriculture nourricière : le jatropha pousse dans des endroits habituellement délaissés. La page « Futurs » du journal Le Monde nous plonge ainsi dans les délices illusoires de l’espoir motorisé.

La productivité de la Biosphère, c’est-à-dire la masse végétale, les décomposeurs, l’ensemble de la chaîne des espèces permet à toute vie de perdurer alors que la recherche de productivité au sens économique n’est qu’un vaste pillage. Un sol riche subit déjà la loi des rendements décroissant, un sol appauvri ne peut que s’appauvrir davantage s’il est exploité par les humains. Pourtant, pas besoin de s’asseoir dans un véhicule à moteur pour se transporter au royaume des songes !

 Conclusion : Les sociétés humaines sont plus ou moins bien adaptées au milieu environnant, la société thermo-industrielle est la moins durable car elle détruit les écosystèmes. Les amoureux de la Nature et les objecteurs de croissance ont donc un objectif commun, prendre la défense des intérêts de la Biosphère et dénoncer avec force cette société de prédation.

Pour en savoir plus, tu peux consulter le site :

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L’impérialisme OGM

La question de la coexistence entre culture OGM et cultures traditionnelles entraîne des réponses contradictoires. Le président de l’association générale des producteurs de maïs estime qu’en laissant 25 mètres entre les champs, ou en plantant douze rangs de maïs conventionnel autour du champ, cela préserve les parcelles alentour. Mais il s’appuie sur un taux de contamination toléré de 0,9 %, cette norme adoptée pour le seuil d’étiquetage des produits finis qui doit être signalé aux consommateurs. Selon les opposants, ce droit à polluer anéantit la possibilité de rester sans OGM au niveau agricole. Le chiffre adéquat serait celui de la limite de détection des traces d’OGM, soit 0,1 %. A ce moment, il faudrait des distances entre les champs de plusieurs centaines de mètres. L’Autriche  et la Hongrie ont ainsi fixé des seuils très bas, donc des distances de séparation entre les champs si élevées qu’elles découragent la culture de variétés OGM. Selon la Commission européenne, il s’agit là d’entraves au commerce. Cette opposition est significative du combat entre ceux qui veulent sauvegarder une nature relativement autonome et ceux qui veulent imposer l’emprise de l’agro-industrie sur toute la surface de la Terre.

 

La Biosphère est clairement du côté des faucheurs volontaires qui ont détruit en France près de la moitié des 35 parcelles d’expérimentation OGM en 2006. Cette désobéissance civique s’attaque aussi dorénavant aux champs à destination commerciale… Bravo !

 

 

Conclusion : Les sociétés humaines sont plus ou moins bien adaptées au milieu environnant, la société thermo-industrielle est la moins durable car elle détruit les écosystèmes. Les amoureux de la Nature et les objecteurs de croissance ont donc un objectif commun, prendre la défense des intérêts de la Biosphère et dénoncer avec force cette société de prédation.

Pour en savoir plus, tu peux consulter le site :

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