le parti de l’insécurité
François Fillon s’assimile au Front national :« L’insécurité est un combat permanent. C’est un combat sur lequel personne ne peut faire de triomphalisme, parce que la violence se réinvente en permanence ». C’est déjà grâce à ce sentiment d’insécurité propagé par les médias en transe que le deuxième tour des présidentielles en 2002 avait opposé la droite et l’extrême droite. Cette obsession sécuritaire a pour fonction d’entretenir une illusion de sécurité qui serait protégé par des lois de plus en plus répressives. Depuis que Sarko a été ministre de l’intérieur, nous en savons quelques chose en France. Or ce culte politique voué à l’insécurité criminelle nous prépare à supporter des régimes de plus en plus dictatoriaux qui profiteront des krachs écologiques à venir (pic pétrolier, réchauffement climatique, etc.) pour imposer la reconduction des élites.
Après le régime de dictature économique qui a été le nôtre depuis cinquante ans et qui a mené l’humanité où elle en est aujourd’hui, risque donc de venir le temps de celui d’un totalitarisme. Une décroissance brutale engendrée par un effondrement de l’économie mondiale entraînera une explosion de violences collectives et de conflits politiques majeurs. L’effondrement des macrosystèmes technologiques qui alimentent en particulier les populations urbaines en eau et en énergie ne pourra avoir que des conséquences catastrophiques. La compétition sur des ressources naturelles comme l’eau, le bois et l’alimentation deviendra féroce, tandis que le peuple frustré réclamera son dû. De cette situation pourrait naître une écocratie nationaliste dont le sarkozysme n’aura été que l’avant-garde et Fillon le serviteur zélé.
Rédigé avec l’aide du livre de Simon Charbonneau, Résister pour sortir du développement
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