Trop facile de dénoncer la surpopulation de certains pays du tiers-monde, le Bangladesh, le Brésil ou le Nigeria. Il faut aussi se rendre compte que la plupart des pays développés sont à des niveaux de surpopulation intenables. Prenons une nation comme les Pays-Bas, avec 11 millions d’habitants en 1963 et plus de 17 millions en 2020 pour un tout petit pays de 41 500 km². La densité est donc très forte, 421 habitants/km², quatre fois plus que la France. Si ce pays devait se nourrir grâce à une agriculture biologique à l’ancienne et avec une alimentation plutôt végétarienne, il ne pourrait pas dépasser une population de 2,6 millions, celle de 1830. Rappelons de plus que 96 % du territoire est plat, et que 25 % des terres sont sous le niveau de la mer. Rappelons qu’il a fallu aux Néerlandais des siècles de pratique pour maîtriser la formation de polders, ces immenses zones agricoles qui se trouvent juste un niveau de la mer, protégées de la Mer du Nord par des digues gigantesques. Les travaux, qui continuent toujours à certains endroits, sont titanesques ! Avec la montée des eaux causée par le réchauffement climatique, le pays devrait se réduire fortement en superficie. Problème supplémentaire qui s’ajoute à la surpopulation humaine, ce pays est devenu un grand producteur de viande. Il croule déjà sous les déjections de bétail.
Stéphane Foucart : La « crise de l’azote » que connaît les Pays-Bas rappelle celle que vit la Bretagne avec les algues vertes. Et les densités de bétail sur les territoires bretons et néerlandais ne sont pas si différentes. Pour les porcs, elles sont même strictement identiques : 275 animaux par kilomètre carré. Les Pays-Bas projettent de réduire d’un tiers le cheptel national pour réduire la pollution de leurs cours d’eau par les nitrates. Notons que la production animale est la plus rationalisée, la plus densifiée, la plus technologisée de l’espace européen. Dans ce petit pays, près de 100 millions de volailles et 11 millions de porcs sont élevés dans des bâtiments. A quoi il faut ajouter 1,5 million d’ovins et de caprins, ainsi que 3,8 millions de bovins. A comparer aux 17 millions de Néerlandais. Or un cheptel ne peut pas croître indéfiniment sur un territoire fini…
Et si on réduisait le cheptel d’humains, qui est à la racine du problème de l’azote ? Avec un taux conjoncturel de fécondité de 1,57 enfants par femme (2019), on pourrait croire que la population va se stabiliser. Mais se stabiliser à un haut niveau reste toujours synonyme de surpopulation. Et la croissance démographique aux Pays-bas, vu son inertie, est encore de 0,33 % /an. Puisque les ressources naturelles sont limitées et que le réchauffement va rendre nombre d’endroits inhabitables aux Pays-Bas et ailleurs, la compétition pour la survie débouchera nécessairement sur des conflits d’accès aux ressources et des migrations de masse. Comme le prévoyait Malthus, épidémies guerres et famine vont réduire le « cheptel » humain de manière appréciable… La réalité finit toujours par s’imposer. Toujours. Et quand c’est contre les habitudes humaines et le confort à crédit, ça fait mal, très mal. Oui, il faut réduire le cheptel néerlandais et breton. Oui, il faut diminuer la part animale dans notre alimentation. Oui, les prix de vente de l’alimentation vont grimper. Oui, cela finira mal, très mal ! Car il aurait fallu s’intéresser à la question malthusienne depuis l’époque où elle a été exprimée, 1789. On a préféré faire du croissancisme démographique et ajouter à nos problèmes la multiplication de nos cheptels domestiques. Intenable, ingérable.
Pour réagir face à la question démographique,
https://www.demographie-responsable.org/
Pour en savoir plus grâce à notre blog biosphere
Le Bangladesh, en route pour l’enfer
Grace à cette densité (en France, le même niveau de peuplement conduirait à 230 millions d’habitants) nous pouvons admirer les grandes forêts hollandaises, les grands espaces, les grands animaux sauvages…
Ah non…. finalement il n’y a plus rien, il n’y a pas la place tout simplement, mais la majorité des écologistes et des bien pensants s’en moquent, ce n’est pas le problème, le tout est de bien désigner quelques boucs émissaires et surtout d’ignorer complètement les réalités physiques et biologiques du monde pour lesquelles nos effectifs sont tout simplement mortifères.
Faute de pouvoir admirer les grandes forêts hollandaises vous pouvez toujours admirer nos vastes champs de tulipes. Sauf bien sûr si vous ne les aimez pas, en salade ou en peinture peu importe.
Devant une telle argumentation, je dois bien admettre rester sans réponse.
Ben quoi, à quoi bon argumenter puisque ça ne sert à rien ? C’est pas que je me sente vaincu, mais c’est là mon ultime stratagème. Et je reste con vaincu que la moquerie et l’ironie valent bien mieux que l’insulte.
Comme dit Marcel, se foutre de la gueule du monde c’est tout un art. 🙂
Pour se foutre de la gueule du monde , vous possèdez un art consommé , il faut le reconnaître
– « Avec la montée des eaux causée par le réchauffement climatique, le pays devrait se réduire fortement en superficie. »
Biosphère oublie le Génie Humain. Les Néerlandais ont érigé des digues, il leur suffira de les rehausser, toujours plus. D’ailleurs ils y bossent dur, ou mou peu importe. En attendant ils sont les Maîtres dans ce domaine. Comme la France avec le Nucléaire. Mille ans d’expérience ! Et la petite catastrophe en 1953 ne nous fera pas dire qu’ils ne maîtrisent pas le sujet. Et puis il n’y a pas que les Néerlandais et les Français qui ont du «génie».
– « Monaco gagne six hectares sur la mer » ( Monaco Tribune – 25 janvier 2020 )
– « Le mur de béton de La Nouvelle-Orléans est une manifestation visible de ce qui nous attend avec le réchauffement climatique » (Le Monde 14 septembre 2021)
– « Contre l’élévation du niveau de la Méditerranée, un expert relance la solution d’un barrage à Gibraltar » (Var Matin 20/10/2021 )
Et puis n’en déplaise à BGA (À 11:42 etc.) et tous ces rabat-joies… apôtres de Greta ou pas, technophobes anti-Progrès et autres affreux pessimistes, de gauche, de droite, du centre, d’en dessous et d’en dessus… il faut PO-SI-TI-VER !
Et c’est vrai qu’il faut écouter ce que raconte le génial Charles Sannat dans sa vidéo du jour, où il démonte le Grand Reset. Merci BGA de faire de la pub pour les grands génies.
Alors si, on ne sait jamais, les Néo-Zélandais venaient à construire des murs, pour ne pas se noyer, et en même temps pour empêcher les Néerlandais et autres de débarquer… eh ben le Surnombre pourra toujours aller sur Mars. Mais pour ça il faudra qu’il ait au moins le niveau de Sannat. Ou alors le mien. ;-).
Michel C s’arrête en plein élan : « La racine du problème, s’est l’élevage ». Cela lui suffit pour exclure la cause démographique. Or si les Pays-Bas sont devenus un gros exportateur de viandes, c’est pour procurer des ressources financières pour faire vivre sa population nationale, la viande procurant une plus-value. Réduire l’élevage pour contrer la production d’ammoniac, c’est se tirer une balle dans le pied.
Mais comment faire autrement puisque les Néerlandais n’ont pas adapté leur population aux possibilités réelles de leur territoire. Comme en plus il y aura moins de pétrole et moins de gaz, la misère s’installera. Si les Pays-Bas devaient se contenter de leurs propres ressources, les habitants mourraient de faim…
Bien sûr, à un moment donné il faut faut bien que je m’arrête. Ne serait-ce que pour respecter la règle des 999 caractères. Mais comme vous voyez, mon cher Rapporterre, je peux toujours repartir. 🙂
Vous dites : « si les Pays-Bas sont devenus un gros exportateur de viandes, c’est pour procurer des ressources financières pour faire vivre sa population nationale». Vous faites là une grossière erreur, vous oubliez que le Pognon (les ressources financières) ne se mange pas. La viande, oui.
Vous demandez : « Mais comment faire autrement […] ? » Ben… quand les Néerlandais seront trop à l’étroit, du fait notamment de la montée du niveau de la mer… ils pourront toujours aller en Nouvelle-Zélande, pour remplacer les boeufs et les moutons. Quant aux Néerlandaises, j’espère que vous ne verrez pas d’objection à ce qu’on les accueille «chez nous», en France. 🙂
De toute façon, dès lors que les énergies pour se chauffer vont se tarir de manière significative, beaucoup de populations du nord vont migrer vers le sud de l’Europe ! Et beaucoup de migrants africains et maghrébins vont redescendre vers l’Afrique ! Tout ce beau monde va descendre dès lors que la CAF sera en faillite !
Je pense que tu t’es laissé influencé par ce film catastrophe où tout l’hémisphère nord se retrouve sous la glace, où à la fin on voit des hordes de gens qui se dirigent vers le sud. Et là on se dit «Ouf l’humanité est sauvée !» Et on imagine alors les gens du sud accueillir tous ces pauvres bougres les bras ouverts.
Je pense au contraire que quand (comme nous le prédisent les experts) le climat à Londres ressemblera à celui de Madrid aujourd’hui, et celui de Paris à celui de Canberra aujourd’hui, alors il ne fera pas trop bon vivre sur la Côte d’Azur.
Certes il fera plus chaud en été dans l’hémisphère nord, je ne te contredirai pas là-dessus, tu as raison sur ce point. MAIS ce n’est pas parce qu’il fera plus chaud en été en Europe du nord, que les hivers seront cléments ! Lorsqu’il fera froid, que tous les français n’auront plus de voitures pour se déplacer le Q au chaud, et qu’il n’y aura plus assez d’énergie pour chauffer tout le monde pour l’hiver pour les logements mais aussi les locaux en entreprises et les écoles/collège, lycées et université. Qu’il faudra faire ses courses à pied sous la pluie, le vent et le froid, je ne suis pas certain que ça va brancher tout le monde de rester dans l’hémisphère nord ? Sans compter que progressivement les métiers du tertiaire vont décroître et qu’il va falloir réapprendre à travailler en extérieur (comme les champs par exemple) Donc oui il y a beaucoup de monde qui va descendre sur la carte
Des hivers plus rudes ou plus cléments ? Là aussi on trouve un peu de tout. Chacun peut donc retenir ce qui l’arrange. Si on regarde les températures moyennes à Paris ces dernières décennies, la tendance est au redoux. Ce qui ne veux pas dire que Paris ne connaîtra plus jamais d’hivers comme celui de 1954. Quoi qu’il en soit les frileux pourront toujours faire comme les hirondelles, partir dans le sud en automne et revenir au printemps. C’est d’ailleurs ce que font déjà pas mal de retraités, en camping-car, quand ils n’ont pas une résidence secondaire en Espagne ou au Maroc. Et quand il n’y aura plus de pétrole, plus de camping-cars, ni d’avions, les retraités migreront comme l’ont fait les Gitans pendant longtemps. Une roulotte et un bourrin, ça tombe bien ils ont le temps. 10 km/h de moyenne, je te laisse calculer. Quant aux jeunes, par définition solides, quoique, ils se gèleront les cacahuètes. Je sais c’est pas juste, salauds de retraités va ! 🙂
On pourrait alors parler de la Nouvelle-Zélande.
Pays au climat tempéré, bien arrosé, fertile, plutôt vert etc. grand comme la moitié de la France. 4,9 millions d’habitants, densité 18 hab/km2, taux de fécondité 1,99.
Jusque là on ne pourra pas dire que ce pays est surpeuplé.
Un modèle (avec ou sans « » ? ) d’écologie : La Nouvelle-Zélande est connue pour ses espaces verts. 3 parcs nationaux, près d’1/3 de ses terres sont protégées. Pas de nucléaire, 80 % de sa production d’électricité provient de l’hydroélectricité, de la géothermie et de l’éolien. Tout ce qu’il faut pour attirer les «éco-touristes» (ou écotartuffes).
Faut savoir aussi qu’ «en Nouvelle-Zélande, il y a deux fois plus de vaches laitières que d’habitants» (Cash Investigation 16 janvier 2018 sur Fr2)
Et plus 30 millions de moutons (70 millions en 1982).
Business as usual : La Nouvelle-Zélande produit 27% du lait mondial, inonde les marchés de ses carcasses ovines, jusqu’en France où elle concurrence les petits producteurs.
Si on dit que la Nouvelle-Zélande est un modèle… alors il ne faudra pas oublier de préciser de quoi elle serait un modèle.
– « Les problèmes environnementaux de la Nouvelle-Zélande ont été mis en avant dès les années 1990. Mais il faut attendre 2015 pour une prise de conscience et une réaction politique. La Nouvelle- Zélande alors présente à la COP 21 à Paris est pointé du doigt par la Climate Action Network (CAN) »
Lire « L’ambiguïté écologique de la Nouvelle-Zélande (1/2) »
( lepetitjournal.com Auckland. Publié le 27/06/2018 )
Aujourd’hui c’est Charles Sannat qui me fait rire ! Sur son site Insolentiae, concernant son article intitulé « Pourquoi vous n’échapperez pas au Grand Reset mais comment vous pouvez vous y préparer ! » , et ben voir sa vidéo ! Charles Sannat nous dit qu’il ne faut pas être pessimiste et ne pas s’inquiéter car pour obtenir des ressources nous irons dans l’espace chercher des ressources sur la Lune sur Mars et même en-dehors de notre système solaire, car on n’arrête pas le progrès ! Qu’il y aura toujours des hommes pour vouloir explorer et voyager toujours plus loin. Mais bon, comme je dis toujours la bonne volonté ne suffit pas toujours, il ne suffit pas de vouloir pour que ça se produise.
Bon Charles critique la censure mais c’est le premier à censurer, car j’explique que même en multipliant la vitesses par x100 de ce que nous sommes capables actuellement, il faudrait tout de même 50 ans pour atteindre Proxima b du centaure, or boire du pipi et manger des boîtes de conserve pendant 50 ans, je ne pense pas qu’il existe beaucoup d’hommes capables d’être confiné dans un vaisseau aussi longtemps ! En outre les cosmonautes lorsqu’ils effectuent leur première mission juste autour de la Terre, n’ont pas moins de 40 ans ! Alors s’ils devaient se rendre sur Proxima pour un trajet de 50 ans (avec un vaisseau qui n’existe pas encore pour multiplier la vitesse de nos fusées actuelles par x100), et ben en démarrant à 40 ans, ils auraient 90 ans pour arriver sur place (en supposant qu’aucun membre ne meurt en court de trajet). Bref, pour son progrès éternel, il peut fermer les yeux, serrer les dents, croiser le doigts puis y croire très très fort !
Je sais que ça n’a aucun sens de dire ça comme ça (parce que le temps il suffit juste le prendre), mais tu as vraiment du temps à perdre. Mais qu’est-ce qu’il nous apporte ce Charles Sannat, sur son site Insolentiae ? Tu en trouveras à la pelle des illuminés de ce genre, tu nous parles d’ailleurs souvent de Cheminade. Mais laisse tomber ça, il y a mille fois plus intéressant à lire.
Le problème étant que toutes ces personnes influencent l’opinion publique pour faire croire aux progrès exponentiels et éternels, et surtout qu’un plan de décroissance est inutile. Ils bombardent en rafale quotidiennement leur propagande. D’ailleurs, comme je l’ai expliqué et prouvé Iter finance des groupes de communication pour nous raconter qu’avec la fusion tout sera merveilleux, et que ce n’est qu’une histoire de temps. D’après la vidéo Charles Sannat croit naïvement à la fusion. Mais tous ces influenceurs, empêchent la transition, tout plan de transition y compris auprès du gouvernement. En tout cas leurs propagandes ont plus d’impact que de ce qu’on peut dire sur Biosphère. Toutefois comme dit si bien Yves Cochet, rira bien qui rira le dernier. ITER ne devenant jamais fonctionnel, on n’aura pas les moyens de démonter la machine, alors il ne restera plus qu’à transformer le site en Musée des conneries UmPs
T’as raison, c’est vrai que tout ça est bien dommage. Tu vois, je pense maintenant que le Problème N°1 c’est le manque d’audience de Biosphère. En attendant, fouette Cochet !! 🙂 🙂 🙂
– « Et si on réduisait le cheptel d’humains, qui est à la racine du problème de l’azote ? »
C’est déjà assez compliqué comme ça, n’essayons pas d’en rajouter à la Confusion, laissons les choses dans le bon ordre. La racine ou la cause de ce problème d’azote (ou d’ammoniac) aux Pays-Bas c’est l’élevage. Si on veut parler de bétail, de porcs et de boeufs, ce n’est donc pas le «cheptel d’humains» qui est en cause, mais tout simplement celui de bovins, de porcs et de volailles. Et qu’on ne vienne pas nous raconter que c’est parce que les néerlandais sont trop nombreux (et patati et patata) qu’ils ont besoin d’élever sur leur sol plus de 100 millions de bovins, de volailles et de porcs.
Comme par hasard, le premier exportateur de viande en Europe, c’est les Pays-Bas.
En 2020 ses exportations de viande se sont élevées à 8,8 milliards d’euros.
Ce n’est donc pas pour nourrir sa propre population que ce pays produit autant d’ammoniac.
C’est uniquement pour le Business.
Laissons Malthus où il est. Business as usual, tout connement !
Non ce sont les deux cheptels qui sont trop nombreux humains et bovins ! Et il n’y a pas que le problème de la viande, mais aussi des logements, densité démographique, du béton nécessaire, et de l’électricité nécessaire. Sans oublier l’eau, car l’épuration des eaux ne se fait pas sans énergie. En tout cas, il est évident que les Pays Bas n’ont pas besoin d’immigration depuis fort longtemps !
Michel C s’arrête en plein élan : « La racine du problème, s’est l’élevage ». Cela lui suffit pour exclure la cause démographique. Or si les Pays-Bas sont devenus un gros exportateur de viandes, c’est pour procurer des ressources financières pour faire vivre sa population nationale, la viande procurant une plus-value. Réduire l’élevage pour contrer la production d’ammoniac, c’est se tirer une balle dans le pied.
Mais comment faire autrement puisque les Néerlandais n’ont pas adapté leur population aux possibilités réelles de leur territoire. Comme en plus il y aura moins de pétrole et moins de gaz, la misère s’installera. Si les Pays-Bas devaient se contenter de leurs propres ressources, les habitants mourraient de faim…