optimum démographique pour l’humanité : 200 millions ?
Que dire de vrai quand tout est relatif ? Quelle serait la population mondiale optimale, son meilleur niveau ? Voici trois critères, soumis à vos observations :
1/3) Un optimum relatif à la durabilité
La durabilité de l’humanité coïncide avec celle des équilibres écologiques. Toutes les autres finalités sont soumises à cette contrainte de maximisation de la durée. Toute autre règle viserait à organiser notre propre disparition. La nature, de son côté, n’a d’autre objectif que de survivre sur Terre par des mécanismes d’adaptation permanente. L’objectif de durabilité est le même, mais sans intentionnalité pour les autres formes de vie.
2/3) Un optimum relatif au nombre
Une Terre sans l’espèce humaine est mieux susceptible de préserver ses équilibres écologiques. Avec un très bas niveau de technologie, certaines sociétés pré-néolithiques pouvaient être considérées comme parfaitement intégrées, les humains restant des prédateurs parmi d’autres. Rappelons qu’il y a 10 000 ans nous étions seulement de 5 à 10 millions sur l’ensemble de la planète. Quelle population retenir pour une humanité vivant sur des conditions technologiques comparables à celles d’aujourd’hui et se donnant pour objectif de durer aussi longtemps que faire se peut ? Je propose pour ma part, une population d’environ 200 millions d’habitants sur la planète. Notons également que cela suppose une baisse annuelle de la population de 0,7 % sur 500 ans, à comparer à la croissance d’environ 1,2 % que nous connaissons actuellement. Ce résultat pourrait être obtenu en maintenant une fécondité comprise entre 1,5 et 1,8 enfant par femme en moyenne. Cette évolution ne conduit ni à un dépeuplement trop rapide ni à une pression trop forte sur les couples pour imposer une fécondité très basse.
3/3) Un optimum au niveau des moyens
Une fécondité de 1,5 est atteinte spontanément par certains pays européens, la Chine avec une politique volontariste est à tombée à 1,7 enfant par femme. Attendre du développement économique est un leurre puisque nous sommes à l’aube d’une grave crise écologique due à l’épuisement des ressources. Le changement culturel et la coercition se mélangeront en proportion variable selon les pays. Mais nous savons déjà définir les moyens de base à la maîtrise de la fécondité : généralisation des moyens de contraception et des possibilités d’avortement, éducation des jeunes et des adultes à la notion de capacité de charge de la planète et d’optimum démographique, revalorisation du statut de la femme qui ne doit plus subir le machisme nataliste.
(Texte librement interprété à partir d’un article du site Démographie responsable)
NB : Nous avons déjà traité sur ce blog biosphere cette notion d’optimum
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