Tout savoir sur la surpopulation humaine

Qui a dit : « Le plus grand bouleversement qui se soit produit dans notre monde vient de l’accroissement du nombre des êtres humains qui le peuplent. C’est cependant le fait le moins pris en compte et le moins discuté dans l’espace politique. Et pourtant le nombre d’êtres humains a explosé sous nos yeux… Selon moi, l’histoire des sociétés humaines dépend directement de cette donnée : le nombre. »

Réponse, c’est Jean-Luc Mélenchon (Incipit, page 7- L’ère du peuple, 2014). Il est rare qu’une personnalité politique prenne position sur l’idée de surpopulation . Il en est de même dans les médias.

Si on recense dans les titres du MONDE le terme « surpopulation », il s’agit presque uniquement de surpopulation carcérale. Ce journal dit de référence ne regarde le problème de la surpopulation que par le petit bout de la lorgnette.

13 juillet 2021, surpopulation à la prison de Toulouse-Seysses

19 avril 2021, surpopulation carcérale

15 février 2021, surpopulation des prisons (Eric Dupond-Moretti)

3 juin 2020, surpopulation carcérale (Emmanuel Macron)

30 janvier 2020, surpopulation dans les prisons (Cour européenne des droits de l’homme)

On peut encore remonter jusqu’en 2016 et c’est toujours de surpopulation carcérale dont il s’agit. Les seules indications d’une surpopulation autre que carcérale relève de deux titres d’articles seulement :

11 février 2020, L’Égypte face au défi de la surpopulation

7 septembre 2018, surpopulation d’un camp migratoire

Pourtant tous les pays sont surpeuplés,  lire notre synthèse :

Surpopulation généralisée dans tous les pays

Notre blog biosphere se consacre depuis longtemps

à la réalité de la surpopulation humaine

13 juillet 2021, Insécurité alimentaire et surpopulation

28 mars 2021, Surpopulation humaine, éléphants sur la fin

7 janvier 2021, Cri du cœur à propos de la surpopulation (humaine)

23 décembre 2020, Jane Goodall, virus et surpopulation (humaine)

18 décembre 2020, Submergés par nous-mêmes, la surpopulation

1er novembre 2020, Biosphere-Info, la surpopulation mondiale

30 septembre 2020, Douze idées fausses sur la surpopulation (humaine)

19 août 2020, Féminisme, birth control et surpopulation

27 mai 2020, Surpopulation, la télé en parle… très mal

9 mars 2020, Pandémie Covid-19, la faute à la surpopulation

28 septembre 2018, Surpopulation africaine par une virilité mal employée

21 juillet 2018, Quelques aphorismes à propos de la surpopulation

20 juillet 2018, L’Inde, une surpopulation par condensation urbaine

2 décembre 2017, EELV célèbre le Sida, mais se fiche de la surpopulation

22 décembre 2015, La Surpopulation, absente des résultats de la COP21

11 novembre 2014, Référendum en Suisse : halte à la surpopulation

29 juillet 2014, Les pathogènes s’attaquent à la surpopulation humaine

25 février 2014, Surpopulation, c’est en partie la faute des démographes (Alain Hervé)

30 octobre 2013, Surpopulation, la faute aux machos et autres sexistes

12 réflexions sur “Tout savoir sur la surpopulation humaine”

  1. Réponse (un peu longue, désolé) à MICHEL SOURROUILLE 5 AOÛT 2021 À 22:20

    Merci d’abord pour ce remède permettant d’éviter la fixette (j’y reviendrais).
    Qu’il soit aussi difficile de réduire nos consommations que d’agir sur la fécondité, j’en conviens. Cependant nous pouvons dire que cette difficulté est inhérente à notre monde. Notre monde, notre système et nos valeurs. Dans un autre monde, que nous pouvons imaginer, il en serait évidemment autrement.

    1. Imaginons un monde dans lequel nous serions rationnés pour toutes choses, où les tickets de rationnement et le Pass seraient dépassés, remplacés par la Puce pour passer, payer etc. un monde dans lequel nos moindres faits et gestes seraient surveillés dans le but de nous empêcher de fauter, où au moindre écart le Mauvais Citoyen serait éliminé du système, un monde dans lequel à partir d’un certain âge (à définir «démocratiquement» bien sûr) le dit citoyen (sauf les cadres du Parti bien sûr) se verrait proposé le «choix» entre le gaz, l’électricité, le plomb, la cigüe et diverses autres solutions finales, afin tout simplement de laisser la place aux autres. Imaginons enfin que tout ce «joli» monde soit heureux, fier de remplir ses obligations, de faire son devoir, d’œuvrer pour le Bien Commun, l’Intérêt Général etc.

      1. Maintenant que nous avons bien imaginé, réfléchissons et posons-nous les bonnes questions. Comment convient-il de nommer ces pauvres malheureux qui en seraient arrivés à souhaiter Ça ? Des malades bien sûr, mais après ? Des «vrais écologistes» ; des «100% purs et durs » ?
        Moi je dirais tout simplement des «Khmers verts» !

    2. Esprit critique

      Je reviens donc sur la fixette. Dans son commentaire du 5 AOÛT 2021 À 20:35 Biopshère nous a fait part de quelques… statistiques. Le 3 AOÛT 2021 À 20:35 STATISTICON nous en a servi une bonne ration. Biosphère dispose certainement d’outils lui permettant de mesurer et d’analyser pas mal de choses, ce qui n’a rien d’extraordinaire, il est normal que quand on conduit un blog on dispose de tout un tas d’indicateurs qui vont bien.
      C’est ainsi que dans l’article d’hier Biosphère s‘est focalisé sur le nombre de fois où le mot SURPOPULATION a été cité dans les articles du journal Le Monde. Et à quelles fins ce mot est utilisé (surpopulation carcérale), montrant ainsi que le reste (le plus important) est sous-représenté. Et parallèlement il s’est amusé à compter et comparer avec les titres de ses propres articles, afin de nous amener à penser que sur Biosphère ce problème est traité à la juste mesure, ni plus ni moins !

      1. MC Esprit critique

        C’est ce qu’il reste à voir. Pour connaître le nombre (ou la proportion) des articles qui traitent de ce problème de SURPOPULATION, il faut déjà compter tous les articles dont le titre comporte non seulement ce mot là, mais tous ceux qui lui sont associés : DÉMOGRAPHIE, MALTHUS, MALTHUSIEN, NÉOMALTHUSIEN, ANTI-MALTHUSIEN etc. FÉCONDITÉ, NATALITÉ, PROLIFÉRATION, POPULATION HUMAINE etc. etc.

  2. Sur 60 jours de visites sur notre blog recensées par Google, parmi les 5 premiers items il est significatif que la question démographique ait la plus grande place. :
    numéro 2 , Bill Gates veut réduire la population mondiale
    numéro 3, Suicide mode d’emploi, voici les nouvelles recettes
    numéro 5, La population mondiale au 1er janvier 2021

    Il est vrai que Bill Gates est une des cibles favorites des complotistes, que l’idée de suicide traverse bien des personnes et que le niveau de la population mondiale inquiète . Un blog ne trie pas ses lecteurs, il reste à disposition de tous (merci Internet) et c’est là l’essentiel.

  3. Parti d'en Rire !

    J’aime bien le jeu du Kikadi. Finalement il est bien notre Méluche.
    Comme Sarko en somme. En tous cas pas comme Bayrou et Compagnie, tous ces natalistes, papistes, faux et Anti-écologistes, Anti-malthusiens et Jean Pass.
    Raison de plus pour faire campagne pour lui, non ?

  4. Il est aujourd’hui plus urgent et efficace de réduire la consommation de matières premières et d’énergie que de baisser le nombre d’habitants. L’impact de réduction de la population dont le taux de croissance est plus élevé sur le changement climatique sera peu significatif face à l’urgence écologique. L’inertie est aussi un autre aspect incontournable. Il n’y a plus de temps devant nous. Cela ne veut pas dire que la population peu croître sens aucune limite.

    1. Ben oui. Et ça me paraît tellement évident que je ne comprends pas que les Malthusiens et Compagnie persistent à faire une fixette là dessus. Cela ne veut pas dire qu’il n’y aurait rien à comprendre au sujet de leur problème. Mais bon, comme je dis, à chacun sa came, en attendant. 🙂

    2. Michel SOURROUILLE

      Il est aussi difficile de réduire nos consommations que d’agir sur la fécondité. Même la pandémie n’a pas pas réussi à réduire nos émissions de gaz à effet de serre. Nous ne connaissons pas un seul politiciens dans le monde qui recommande une cure d’austérité comme il faudrait le faire. L’inertie économique est donc immense. Il est vrai aussi que l’inertie des comportements de procréation est aussi prégnant. De plus une politique démographique ne fait effet que 25 ans plus tard environ. Ces deux sources d’inertie montrent que plus on s’y prend tôt pour agir sur la fécondité, mieux c’est.
      Décroissance économique et décroissance démographique sont complémentaires, dire le contraire fait le jeu des natalistes qui sévissent un peu partout sur cette petite planète. Ne pas privilégier idéologiquement l’un ou l’autre de ces variables, consommation et naissance, permet d’éviter la fixette sur l’un ou l’autre de ces deux éléments.

      1. Esprit critique

        – «Décroissance économique et décroissance démographique sont complémentaires, dire le contraire fait le jeu des natalistes qui sévissent un peu partout sur cette petite planète.»
        Là encore Michel Sourrouille nous indique le Bon Chemin. Ne surtout pas faire «le jeu des natalistes» ! Et pour ça il ne faut surtout pas dire n’importe quoi. Bien évidemment !
        Comme s’il n’y avait que le jeu de ceux-là… comme s’il n’y avait pas d’autres jeux, au moins aussi inquiétants que celui-là. D’autres jeux auxquels se livrent, consciemment ou pas, bon nombre de bien pensants de diverses chapelles.

  5. La croissance démographique ne me semble pas être la menaces la plus pressantes. Mais, c’est un enjeu important. Un tentative de réponse: je propose d’ajouter au P de I=PAT deux autres paramètres sur les dommages : géographique (local, régional et global) et magnitude (réversible, récupérable ou irréversible, irrécupérable). En gros, la moitié de la population mondiale n’est pas intégrée à la société thermo-industrielle. Ses dommages sont plutôt locaux/régionaux, réversibles/réparables – comparés aux 10 % les plus riches, globaux et irréversibles. Principal dommage des non-intégrés : perte de biodiversité.
    Différencier, également, la part de la déforestation et des incendies dus à la population non intégrée, de la part destinée à la production d’aliments, notamment pour animaux. Intégrer également le rendement des chaînes trophiques, c’est-à-dire, le passage de biomasse végétale à biomasse animale.

Les commentaires sont fermés.