démographie

LA SURPOPULATION : un nouveau  » cauchemar  » ?

Dans les archives du MONDE (extraits)

31 décembre 1971, LA SURPOPULATION : un nouveau  » cauchemar  » ?

https://www.lemonde.fr/archives/article/1971/12/31/la-surpopulation-un-nouveau-cauchemar_2466697_1819218.html

Gilles du Jonchay : L’an dernier, le président Nixon avait reconnu que la surpopulation des Etats-Unis constituait « un des plus sérieux défis à la destinée humaine « . En l’an 2000, la population des Etats-Unis – deux cent cinq millions en 1970 – devrait être proche de trois cents millions d’habitants (ndlr, 282 millions en réalité)…

Un biologiste de renom, le professeur Paul Ehrlich, de l’université de Stanford, s’en est ému et depuis tire la sonnette d’alarme. Consignant des conclusions terrifiantes dans un opuscule de quarante pages : Comment survivre – un plan pour sauver l’astre terrestre, il conjure le gouvernement de prendre sans délai toutes les mesures appropriées. Pour le professeur Ehrlich, la pollution va de pair avec l’explosion démographique. Les cimetières de voitures s’emplissent chaque année d’un million de véhicules ; trente-six millions de bouteilles et 58 millions de tonnes de papier vont aux ordures. Il faudrait ajouter à cette vision apocalyptique d’autres obsessions : comment nourrir une telle population, comment lui donner du travail… Pour  » Mister Catastrophe  » comme baptisé par le Guardian. l’Amérique serait mal venue de  » se glorifier de l’accroissement de sa population, comme si un malade atteint du cancer tirait fierté du développement de sa tumeur « . En exemple, il n’a pas hésité à se faire stériliser.

Une  » coalition  » de parlementaires et de personnalités regroupés par M. Milton Eisenhower et l’ancien sénateur Joseph Tydings mène la croisade depuis août dernier pour  » une croissance nulle de la population  » (Zero Population Growth). Elle suggère de ramener, dès maintenant, le taux moyen de fertilité de 2,5 enfants par famille à 2,1. Ce taux  » magique  » permettrait d’équilibrer immédiatement les naissances et les décès et de stabiliser en soixante-sept ans, soit en deux générations, la population américaine à 275 millions d’habitants….

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Alerte surpopulation, le combat de Démographie Responsable (2022)

Surpopulation… Mythe ou réalité ? (2023)

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Stérilisation volontaire… des hommes

Stérilisation volontaire. Des chirurgiens urologues sectionnent les canaux déférents qui conduisent les spermatozoïdes des testicules vers la prostate, interdisant leur arrivée dans la verge. La vasectomie impose un délai de quatre mois de réflexion avant le passage à l’acte. Le nombre de recours à cette contraception quasi définitive est passé en France de 1 940 en 2010 à 30 288 en 2022, dépassant désormais depuis 2021 les stérilisations féminines. En 2022, trois stérilisations masculines ont été pratiquées pour deux stérilisations féminines.

Nathaniel Herzberg : Dans le paysage mondial de la stérilisation masculine, la France avait longtemps fait figure de mauvaise élève, loin derrière les pays anglo-saxons, l’Europe du Nord ou la Corée du Sud. Alors que la prévalence de la vasectomie semblait directement corrélée aux indicateurs d’égalité hommes-femmes, la France faisait exception. Sans doute l’effet d’une politique nataliste peu compatible avec un acte non réversible. Aux hommes de plus de 40 ans ayant déjà procréé s’ajoute dorénavant une population jeune qui choisirait clairement de ne pas avoir d’enfants.

Le point de vue des écologistes malthusiens

Pat Cartier : Eh oui. Au sommet on appelle à un réarmement, à la base on s’organise pour tirer à blanc. Un bien bel acte de désertion, comme on aimerait en voir plus souvent. (Monsieur le Président, je vous fais une lettre, etc.)

LST : Homme sans enfant et sans désir d’en avoir, en couple fidèle depuis 17 ans (12 au moment de l’opération), j’ai choisi la vasectomie à 30 ans pour libérer ma compagne de la charge mentale et physiologique de la contraception (entre autres arguments, nombreux). Rapide, 3x moins onéreuse que la ligature des trompes chez la femme, c’est une solution idéale. Et quelle tranquillité d’esprit avec ma compagne depuis. J’irai même jusqu’à dire que notre libido commune ne s’est jamais mieux portée que depuis l’opération.

PierreBezoukhov : Cette progression de la vasectomie souligne avant tout l’avancée de l’égalité homme/femme dans la contraception. Ce n’est ainsi plus à la femme seule d’accepter cette contrainte avec une pilule sans doute néfaste pour le métabolisme. L’homme qui en a marre du préservatif dans son couple (pour x raisons), qui a eu des enfants et n’en veut plus, peut donc sauter le pas de la vasectomie sans regrets. Tant mieux.

Jefp : Plus de risque de devenir pères contre leur gré …

Job : Et moins de femmes à se retrouver enceintes contre leur gré…

Et demain : Formidable pour la planète ! Adieu réchauffement climatique, cultures intensives, grandes migrations… le bonheur quoi !

Malthus : « Plutôt issus de milieux favorisés, très peu de bénéficiaires de la couverture maladie universelle pour se faire stériliser ». Les pauvres préfèrent enfanter, insouciant de l’avenir de leurs générations futures.

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Stérilisation, tout savoir sur la vasectomie

extraits : Bien que la vasectomie ait été utilisée dès le début du siècle à des fins contraceptives individuelles, les publications médicales relatives à cette indication sont demeurées exceptionnelles jusqu’au début des années 1960. Une étude publiée en 1984 portant sur 16 000 vasectomies effectuées entre 1970 et 1983 a confirmé l’efficacité et l’innocuité de cette pratique. En France, l’Assemblée nationale a adopté le 30 novembre 2000 un texte de loi autorisant et encadrant cette pratique…

Ligatures des trompes et vasectomie pour tous et toutes

extraits : Les Français(es) sont près de 67 millions, et leur appétit de ressources naturelles n’a rien à envier aux chats et chiens. Comment donner un travail utile et bien payé, procurer une voiture et des transports en commun, offrir des vacances et des résidences secondaires… à 27 millions de personnes de plus depuis 1951 si ce n’est en dépassant largement les capacités de régénération de la planète, au prix du réchauffement climatique, au détriment de la biodiversité, sans compter tous les problème annexes. Alors, décroissance démographique ? Ce que des célébrités envisagent sérieusement pour certains animaux, la stérilisation forcée, peut-on le dire pour l’animal humain ?…

Jeunes et sans enfants pour la vie

extraits : Sur TikTok, le hashtag #childfree (« sans enfant ») cumule les milliards de vues. De plus en plus de jeunes adultes assument de ne pas se projeter dans la parentalité, pour des raisons personnelles, politiques, sociétales, existentielles. Et subissent en retour le regard désapprobateur d’une partie de la société. Auteur de Seuls les enfants changent le monde (Seuil, 2023), Jean Birnbaum, journaliste au Monde, voit par exemple cette manière de se détourner de la parentalité comme le symptôme d’une « crise de l’espérance ». La surpopulation est-elle signe d’espérance ou d’erreur historique ?…

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La baisse de natalité, une bonne nouvelle ?

LE MONDE a publié cette « parole de lecteur »

qui va dans le sens d’une démographie responsable

https://www.lemonde.fr/blog-mediateur/article/2024/02/13/paroles-de-lecteurs-et-si-la-baisse-de-la-natalite-etait-une-bonne-nouvelle_6216372_5334984.html

Dominique Bidou : Pouvons-nous prôner chez nous une forte fécondité et demander « en même temps » une baisse de la natalité dans les pays du Sud, sachant en outre que l’empreinte écologique d’un petit Occidental est infiniment supérieure à celle d’un petit Bangladais ou d’un petit Somalien ? L’ idée « Il n’est de richesse que d’hommes »  est ancrée dans nos têtes depuis Jean Bodin. C’était au 16e siècle. Est-ce encore vrai aujourd’hui, ou bien ne faut-il pas en changer le sens, en passant d’une approche quantitative à une approche qualitative, La population  vieillit, il faut s’y adapter plutôt que tenter d’inverser le cours de l’histoire. Relancer la natalité revient à s’exonérer de l’exigence d’une transition démographique au détriment des générations futures qui y seront alors confrontées. Un cadeau empoisonné à nos enfants au nom de l’amour de la famille. Est-ce bien raisonnable ? Le vieillissement est inéluctable, préparons-nous à cette évolution, notamment en repensant la place de des vieux dans notre société, voir comment d’une charge en faire une ressource….

Commentaire sur lemonde.fr 

Michel SOURROUILLE : « Le Monde est une bonne illustration des approches de la natalité…». Personnellement, lecteur quotidien du MONDE, je n’ai pas rencontré dans ses colonnes ces dernières années de « crainte de la surpopulation mondiale », seulement une crainte du vieillissement. Et si on parle de surpopulation, c’est pour condamner la surpopulation « carcérale », réalité qui a droit à plusieurs articles chaque année… Par contre les commentateurs des articles journalistique sur des pays du tiers-monde s’insurgent du fait qu’on ne traite pas la démographie souvent exubérante du pays.

Françoise B. : « Croissez et multipliez » qu’ils disaient. Bon, ça y est, on est très nombreux. Et maintenant, qu’est-ce qu’on fait ? On meurt étouffés de chaud et desséchés par le manque d’eau…

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Surpopulation… Mythe ou réalité ? (2023)

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Droit du sol ou droit du sang ?

Comment devient-on français ? Il existe plusieurs possibilités, dont celle d’avoir au moins un parent français. C’est le droit du sang. Mais il existe aussi le droit du sol, qui permet à un enfant né sur le territoire français d’acquérir la nationalité française sous certaines conditions. Cela dépend de la nationalité des parents, de leur lieu de naissance ou encore du temps qu’aura passé un enfant en France avant sa majorité. Et cela vaut pour tout le territoire… sauf à Mayotte.  L’archipel de l’océan Indien, qui est aussi le 101e département français, est régi par des règles plus strictes. Pour qu’un enfant soit reconnu comme français, il faut notamment que ses parents aient été en situation régulière au moment de sa naissance.

Le ministre de l’intérieur, Gérald Darmanin, a annoncé dimanche à Mayotte une révision constitutionnelle destinée à supprimer le droit du sol dans l’archipel de l’océan Indien, confronté à une grave crise migratoire et à une situation sociale et sécuritaire explosive. Mayotte connaît en effet depuis plusieurs années une forte immigration, principalement venue de l’archipel voisin des Comores.

Commentaires sur lemonde.fr

Mbeaufrere : Pour Mayotte, c’est une évidence. Passée de 2000 habitants en 1850 à 20 000 en 1950, à plus de 300 000 aujourd’hui, il est certain que la situation n’est pas comparable à celle de la France métropolitaine.

Fchloe : Il n’est que temps. En quoi des bébés, nés à Mayotte, de langue étrangère, de culture étrangère, sont-ils français ? Le droit ? Celui-ci est variable dans le temps et l’espace. Il l’a toujours été. Je suis marié à Mayotte, j’y suis retourné l’an dernier. Un paradis devenu un enfer.

Ced-Alexa : Le droit du sol avait déjà était remis en cause en 2005 de mémoire par F. Bayrou. En quoi cela remettrait en cause « nos valeurs ». Nos valeurs se doivent de s’adapter au nom des générations futures. Il serait temps que sur le sol métropolitain aussi, le droit du sol soit revu. Vouloir garder au XXI siècle des valeurs du XIX est d’un conservatisme absolutiste au service des « no border ».

REAC : 60% des français sont pour la fin du droit du sol. Il n’existe pas de sondages spécifiques pour Mayotte, mais le taux est sans doute bien plus élevé. Le droit du sol n’est pas un droit fondamental, ni même une mesure sociale. C’est une disposition opportuniste prise au 19ème siècle, à un moment où l’on souhaitait augmenter la taille de notre armée.

DvdE : C’est un non sujet, Mayotte fait partie des Comores, rendons ces îles, à ce pays, les nations Unis sont saisies du sujet depuis des années aidons-les à résoudre définitivement cette question. Et cessons enfin de jouer à tintin au Congo.

Jqy : La France est condamnée plusieurs fois par l’ONU pour occupation illégale de Mayotte.

Fuminax : L’erreur fondamentale, irréparable, fut en 1975 l’organisation de l’indépendance des Comores île par île, dictée par la présomption française de garder Mayotte. Tout le reste en découle. L’énorme différence économique entre Mayotte et les autre îles a suscité un courant migratoire incontrôlable. La maternité de Mayotte est la réelle maternité des Comores. Il est trop tard pour abolir le droit du sol. Les jeux sont faits ; plus de la moitié des habitants de Mayotte ne sont pas mahorais. Mayotte a été reconquise par le ventre des femmes comoriennes.

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Mayotte, une surpopulation ingérable

extraits : Discours d’un sénateur de Mayotte, Saïd Omar Oili : « Pour tout de suite, l’urgence est claire, c’est la crise de l’eau. Sans eau il n’y a pas de vie et nous le touchons durement du doigt au quotidien. on a touché le fond, on ne peut plus s’adapter. L’autre priorité pour laquelle il faut absolument que l’on s’attelle, c’est la gestion des naissances. Dès l’école, il faut que les élèves réalisent ce qu’engendre, en termes de responsabilités et de coût financier, le fait d’avoir un enfant. Il faut que les prises de conscience s’amorcent dès le plus jeune âge…

Loi sur l’immigration, où est l’écologie ?

extraits : « Génération Écologie » condamne avec la plus grande force la loi sur l’immigration adoptée le 19 décembre 2023 par le Parlement : «  Il s’agit d’une loi de régression inédite, contraire aux valeurs républicaines… » Cette référence aux valeurs fait l’impasse sur la question de déterminer si des restrictions à l’immigration sont fondamentalement écolos ou complètement réactionnaires. Le problème de l’immigration n’est qu’une infime fraction de l’impasse dans laquelle nous a mené le mythe de la mobilité comme droit absolu. ..

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Alerte surpopulation, le combat de Démographie Responsable (2022)

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Dépopulation en outre-mer, un bienfait

Certains départements d’outre-mer sont « menacés » par une baisse de la population. Une tendance que l’Etat tente d’enrayer avec des incitations au retour pour les ultramarins, une remigration. La journaliste du MONDE ne voit que catastrophe dans cette baisse démographique, nous les malthusiens n’y voyons au contraire que des avantages.

Nathalie Guibert : « Dans des économies confrontées à une dépopulation sévère… Des départements menacés de se dévitaliser, comme la Martinique, la Guadeloupe et, dans une moindre ampleur, La Réunion… La chaire Outre-mer de Sciences Po a retenu la crise démographique pour sa première conférence, le 6 décembre 2023… « Si on ne fait rien, dans trente ans, ce sera l’extinction de la race des Martiniquais … En 2021, la Guadeloupe comptait 384 300 habitants, l’archipel tombera à 314 000 habitants dans moins de vingt ans… La prise de conscience de la gravité de la situation a commencé avec la première enquête « Migrations, famille, vieillissement », lancée en 2009 par l’Insee… Un rapport du Sénat avait mentionné, en 2014, un « risque de violence démographique dans les outre-mer », « Violence » car le phénomène s’illustre par sa rapidité : ce qui s’est produit en un siècle et demi dans l’Hexagone a pris cinquante ans dans les outre-mer… « Si l’attractivité de ces territoires ne bouge pas, qui prendra en charge le vieillissement ? »

Le point de vue anti-surpopulation

– Je n’ai pas compris le caractère souhaitable de renforcer le peuplement de territoires dont les ressources internes sont déjà insuffisantes pour assurer la prospérité de la population présente.

– En 2020, le montant total des importations de la Martinique atteint 2,5 milliards d’euros. Les exportations diminuent plus fortement s’élèvent à 298 millions d’euros. La balance commerciale est de – 2,2 milliards d’euros.

– La balance commerciale de la Guadeloupe, structurellement déficitaire, s’établit à – 2,6 milliards d’euros en 2020.

– Ces départements avaient une économie principalement rurale, ils ont subi une migration vers les villes et les centres industriels. Mais comme il n’y avait quasiment pas d’industrie dans les Dom, beaucoup sont partis en métropole. L’émigration sert de soupape de sécurité… mais cela n’a qu’un temps.

– La population de la Guadeloupe est passé de 230 00 habitants en 1954 à 380 000 en 2024 soit une augmentation de densité de 141 à 236 hab./km2 contre 107 pour la métropole. Les problèmes de gestion de l’eau, des terres arables, de la biodiversité sont devenus problématiques avec une telle densité sur une île montagneuse. La décroissance de la population est donc globalement une bonne chose.

– L’Île de la Réunion, sous peuplée ? Fermons les aéroports Roland-Garros et de Saint-Pierre Pierrefonds et coupons l’accès aux ports en eau profonde (Le Port) et de plaisance (St-Pierre, St-Gilles, Ste-Marie…). Faisons vivre l’île en autarcie. Est-ce possible ? Principaux caractères physiques : Population = 870 000 hab. Superficie de l’Île = 2512 km² dont forêts, montagnes, roches, eau = 1250 km²… friches = 500 km²… cultures = 500 km²…. zones urbaines & artificialisées = 250 km², soit au total 1250 km2 habitables. En 2022 la densité moyenne en zone habitable est d’environ 700 hab/km2 et il ne reste que 1000 km2 de terres agricoles ou éventuellement cultivables (friches), soit un ratio de 8,7 hab/ha cultivable. En clair un carré de 34 mètres de côté pour chaque habitant. Si ce n’est pas de la surpopulation, çà !

– Comment fera-t-on dans une vingtaine d’années pour maintenir la stabilité dans les DOM-TOM avec la flambée du prix de l’énergie et donc des importations sachant que quasiment tout vient par cargo ou avion dans ces îles ?

– Si le taux de natalité était le moteur de tout, n’importe quel pays africain serait très loin et ce dans tous les domaines devant le Japon vieillissant.

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Surpopulation… Mythe ou réalité ? (2023)

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Canada, le droit à mourir comme soin ultime

Au Québec la loi de 2015, élaborée après une large concertation citoyenne et transpartisane, a d’emblée placé l’aide à mourir dans un continuum de soins, c’est le « soin ultime ». La loi canadienne sur l’euthanasie a ensuite été votée en juin 2016, la Cour suprême du Canada enjoignant au gouvernement de se mettre en conformité avec la Charte canadienne des droits et libertés, reconnaissant à chaque individu la liberté de disposer de son propre corps.

Hélène Jouan : Le Canada marque une pause dans l’élargissement de sa loi sur « l’aide médicale à mourir ». Le 1er février 2024, le gouvernement a annoncé reporter à 2027 la disposition permettant aux personnes atteintes de maladie mentale de faire une demande d’euthanasie. Cette extension de la loi était initialement prévue, mais « le pays n’est pas prêt », a argué le ministre de la santé. Il serait difficile, disent certains, d’évaluer de telles demandes, de décider qu’une maladie mentale « ne pouvait pas être traitée » pour accéder à la requête du patient, ou de juger que celle-ci était « rationnelle ». D’abord réservée aux personnes atteintes de « maladie grave et irrémédiable, occasionnant des souffrances physiques ou psychologiques intolérables » et dont « la mort naturelle est raisonnablement prévisible », la législation avait déjà évolué en 2021 en assouplissant les critères d’admissibilité. Le pronostic vital du demandeur n’a plus besoin d’être engagé à court terme, par exemple dans le cas de maladies chroniques invalidantes, pour que la requête, systématiquement examinée par deux médecins, soit jugée recevable.

En 2022, 13 241 Canadiens ont bénéficié de l’aide à mourir, soit 4,1 % des décès du pays, juste derrière les Pays-Bas (5,1 %) mais devant la Belgique (2,5 %), deux pays ayant légiféré en la matière avant le Canada. Depuis le 7 juin 2023, les personnes atteintes d’une maladie neurodégénérative cognitive, du type Alzheimer, se sont vu accorder au Québec le droit de déposer une « demande anticipée ». Après avoir défini les conditions très strictes – perte d’autonomie totale, incapacité à reconnaître ses proches – auprès d’un médecin référent, elles pourront bénéficier du dispositif lorsqu’elles auront oublié jusqu’au souvenir même d’en avoir exprimé le souhait.

« Prendre soin du patient jusqu’au bout, jusqu’à écouter sa demande d’abréger ses souffrances, c’est comme cela que je conçois mon rôle de médecin », insiste Georges L’Espérance, président de l’Association québécoise pour le droit de mourir dans la dignité. Il met sur le compte du « paternalisme médical », selon lui encore très présent en France, les réticences exprimées par une partie des personnels de santé français envers le futur projet de loi sur « l’aide active à mourir »

Le point de vue des écologistes ADMD

Fin de vie, le lobbying religieux

extraits : Le 23 janvier 2024, les responsables des principales religions en France se sont donné rendez-vous pour prendre la parole tous ensemble sur la fin de vie. Ils avaient tous participé à un livre, « Religions et fin de vie »…

Fin de vie, la procrastination de Macron

extraits : Monsieur le Président de la République, il y a un an, à votre initiative, commençaient les travaux de la convention citoyenne sur la fin de vie (CCFV). En avril 2023, lors de la remise de notre rapport, vous avez pris l’engagement qu’un projet de loi, serait présenté en conseil des ministres avant la fin de l’été. À ce jour, 11 décembre 2023, ces engagements n’ont toujours pas été tenus…

Blocage palliatif sur la fin de vie

extraits : Dans un récent sondage les Français expriment leur rapport à l’aide active à mourir. 78% des Français attendent de la convention citoyenne sur la fin de vie qu’elle légalise l’aide active à mourir ; 82% des Français considèrent l’euthanasie et le suicide assisté comme des soins de fin de vie à part entière. Les spécialistes des soins palliatifs ne sont pas de cet avis…

 

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La chronique décroissante d’Alain Accardo

Depuis 2007, il délivre tous les mois une chronique au journal La Décroissance. Alain Accardo, né le 3 mai 1934, est adepte d’une sociologie critique dans la continuité des travaux de Pierre Bourdieu, notamment sur les systèmes de reproduction des inégalités et de domination. Voici sa dernière prestation, à presque 90 ans, dans le mensuel de février 2024.

« Errare… perseverare… », en résumé :

Alain Accardo : Si l’on en croit les projections des experts de l’ONU, la population mondiale a atteint les 8 milliards d’individus en 2022 et devrait atteindre les 10 milliards en 2050. Est-il nécessaire de préciser que, de l’avis d’à peu près toutes les personnes réellement compétentes sur la question des équilibres démographiques, avec de tels effectifs de population l’état de la planète, d’ores et déjà inquiétant à tous égards, deviendrait absolument ingérable. Une autre thèse consiste à dire qu’assurément la situation deviendrait ingérable non pas à cause du nombre des êtres humains mais à cause de leur mode de vie. Ce qui signifie qu’on ne perdrait tout espoir d’éviter la catastrophe que si ces dix milliards s’obstinent à copier l’American way of life, comme s’efforcent, ou rêvent, de le faire actuellement la plupart des peuples de la Terre.

En revanche, si cette immense population apprenait à modérer ses appétits dans tous les domaines et sur tous les plans, la planète Terre pourrait continuer à se montrer hospitalière pour ses habitants. C’est là une hypothèse de nature à réjouir n’importe quel partisan de la Décroissance, mais qui ne va pas sans quelques interrogations. D’abord, d’où tire-t-on l’assurance que la population globale s’arrêtera d’augmenter une fois franchi le seuil des 10 milliards ? Ensuite comment être assuré que se produise dans le domaine de la fécondité un changement d’attitude sans précédent dans l’histoire de l’espèce ? Pourquoi pourrait-on se fier aux réactions d’une humanité qui a prouvé mille fois qu’elle préférait « danser sur un volcan » ? Rien n’est plus commun que l’erreur, tous les sages nous l’ont répété au fil des siècles.

Et qui peut encore douter aujourd’hui que la majorité des pays européens et au-delà ne soit tombée amoureuse du modèle américain au point de vouloir lui ressembler trait pour trait ? C’est malheureusement le constat d’une telle aliénation qui s’impose. Les mentalités modernes sont marques par le désir obsédant d’accumuler toujours plus de capital, tant chez les simples particuliers que chez les milliardaires. Cela rend encore plus douteuse la conversion massive et rapide d’une conversion à une décroissance économique.

Notre commentaire : Pour une fois et c’est une première, le mensuel de Vincent Cheynet laisse paraître un article sur le douloureux dilemme « décroissance  démographique » et/ou décroissance économique. Après une condamnation sans nuance de la question malthusienne en 2009, une récente ouverture d’esprit se fait donc jour. Voici sur notre blog biosphere :

Comment réduire la population mondiale (décembre 2023-janvier 2024)

extraits : « Comment réduire la population mondiale avec bienveillance », tel est le titre d’un article de Nicolas Bertrand (un pseudo) du mensuel La Décroissance (décembre 2023-janvier 2024). C’est une première dans ce journal, aborder la question démographique à part entière sans porter ouvertement de jugement anti-malthusien. Son rédacteur en chef Vincent Cheynet va-t-il devenir adhérent de l’association Démographie Responsable ?…

Vincent Cheynet, la décroissance démographique (avril 2023)

extraits : Après des années de silence absolu sur la question démographique de la part du mensuel « La décroissance » et de son rédacteur en chef Vincent Cheynet, voici ce mois d’avril 2023 une première approche, disons assez « décalée ». Le grand titre en première page : «  Pour sauver le monde, faites des bébés, pas la guerre ». L’article de fond en page 3 : la pensée stérile des « no kid »…

La surpopulation snobée par les décroissants (février 2023)

extraits : Les anti-malthusiens sont parfois virulents. Le mensuel « La Décroissance » a choisi une voie plus pernicieuse, ne jamais parler de la question démographique, même dans un monde aujourd’hui peuplé de 8 milliards d’une espèce grouillante, nous-mêmes. Voici un témoignage dans le courrier des lecteurs de février 2023 :

« Comment justifier une ignorance aussi perturbante du sujet de la démographie dans vos colonnes ? A travers ce qui ne peut être, à un stade aussi prononcé, qu’une omerta délibérée, vous pratiquez le même genre de manipulations-occultations que celles que nous reprochions aux systèmes en place. Si vous détricotez tous les dégâts que vous déplorez à longueur de numéros, vous verrez apparaître, à la base, le parallèle à la voracité, cette foutue démographie exponentielle. L’espèce humaine grouille et se vautre dans la profanation du miracle qu’est l’apparition de la vie sur la planète Terre.

MALTHUS, décroissant nié par les décroissants (2009)

extraits : Aujourd’hui encore, tout un pan du mouvement de la décroissance rejette le malthusianisme. Un dossier inclus en supplément de la revue La Décroissance (juillet 2009) titre : « La décroissance contre Malthus ». C’est une philippique contre les « malthusiens ». Vincent Cheynet, le rédacteur en chef, estime que c’est un débat miné : « Pour sauver l’humanité, faut-il sacrifier ce qu’il y a d’humain en nous ? » Il évoque une double facette du malthusianisme, la nécessité de prendre en compte les limites écologiques d’une part et une pensée antisociale d’autre part. Il écrit : « En fréquentant les milieux écologistes, nous croisons inévitablement des militants pour la réduction de la population humaine […] Il est particulièrement aisé de percevoir le caractère pathologique de leur démarche. »…

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Mayotte, une surpopulation ingérable

En 2002 , il y avait 160 000 habitants. En 2017, 256 500 personnes vivent à Mayotte. Selon un Rapport de la Cour des comptes, juin 2022, « la population de l’île serait plutôt de 350 000, voire 400 000 habitants » Depuis 2012, la croissance de la population est particulièrement dynamique (+ 3,8 % par an en moyenne). En 2021, avec 4,6 enfants par femme, la fécondité à Mayotte augmente et dépasse toujours largement la moyenne métropolitaine. » Surface 374 km2 => densité: ±1000 h/km2 (F métropolitaine: 120). Un habitant sur 2 est étranger. Taux d’emploi : 30% (France 2022: 74%).

discours d’un sénateur de Mayotte

Saïd Omar Oili : « Pour tout de suite, l’urgence est claire, c’est la crise de l’eau. Sans eau il n’y a pas de vie et nous le touchons durement du doigt au quotidien. on a touché le fond, on ne peut plus s’adapter. L’autre priorité pour laquelle il faut absolument que l’on s’attelle, c’est la gestion des naissances. Dès l’école, il faut que les élèves réalisent ce qu’engendre, en termes de responsabilités et de coût financier, le fait d’avoir un enfant. Il faut que les prises de conscience s’amorcent dès le plus jeune âge. C’est bien ce facteur culturel qui détermine cette dynamique des nombreuses naissances. La notion de pauvreté en Hexagone n’est pas la même que celle rencontrée à Mayotte. Nous ne sommes pas sur les même standards et il faut, encore une fois, conscientiser la population sur ce que coûte réellement un enfant.

Second point, notamment pour les jeunes filles approchant de leur majorité : avoir un enfant c’est synonyme d’obtention de la nationalité française et d’une régularisation de sa situation. Il faut que les choses soient plus claires en ce sens et que le systématisme soit désancré des mentalités. Si les gens viennent d’autres pays pauvres environnants, bien entendu que cela ne les dérangera pas outre-mesure de vivre dans des bangas; quelque part, c’est quelque chose de tristement commun pour eux. Mais si nous luttons efficacement contre ces habitats insalubres et que nous nous alignons réellement dans cette volonté des standards métropolitains, les gens se rendront compte qu’il y a des choses qui ne peuvent plus être et que tout à un coût bien au delà du bricolage adaptatif qu’ils ont connus par le Passé. Pauvreté et développement ne peuvent aller de pair.

Je pense sincèrement que lorsque la démographie et le recensement ne sont pas clairement définis, on ne peut avoir une vision claire de la consommation et donc des besoins à anticiper. Je prends pour exemple le quartier de la Vigie, en Petite-Terre ; on ne sait combien de personnes utilisent le réseau d’adduction d’eau qui lui est affilié. Aujourd’hui, la base de tout, c’est la démographie. Chaque année, on doit produire approximativement 2 000 m3 d’eau en plus, c’est juste ingérable. »

Pour ceux qui ne savent pas ce que « immigration massive » veut dire, nous conseillons de lire l’article d’Elise Vincent, Catastrophe migratoire à Mayotte (LE MONDE du 27 décembre 2012). En résumé :

–          Pour rejoindre l’île, des dizaines de Comoriens risquent leur vie tous les jours

–          Interrogations sur le sens de leur travail de la gendarmerie, premiers acteurs de la lutte contre l’immigration irrégulière.

–          Coût de l’inlassable surveillance. Leurs bateaux utilisent plus de 100 litres d’essence par heure.

–          40 % des 212 000 habitants de Mayotte sont désormais d’origine comorienne. (+ 25 % depuis 2007)

–          Système de santé proche de l’effondrement.

–          L’éducation nationale ne suit plus : 25 % à 40 % des élèves sont issus de familles sans papiers.

–          Quasi-totalité des jeunes arrivant en métropole en échec scolaire ou professionnel.

–          Désarroi des associatifs et fonctionnaires qui tentent de maintenir à flot le territoire.

–          Multiplication des baraques en tôles qui mitent les collines en terre rouge de l’île.

–          Prostitution sauvage, sous la coupe des propriétaires et des voisins.

–          Expulsions « abattage »  : environ 20 000 par an, soit autant que toutes celles de métropole.

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Alerte surpopulation, le combat de Démographie Responsable (2022)

Surpopulation… Mythe ou réalité ? (2023)

Un panorama des pays surpeuplés,

Surpopulation généralisée dans tous les pays

Pour lutter contre la surpopulation,

https://www.demographie-responsable.fr/

Mayotte, une surpopulation ingérable Lire la suite »

Combien d’enfants faut-il avoir ?

Membre de l’association « Démographie Responsable » et donc partisan de l’autolimitation de la natalité, on me demande souvent combien j’ai d’enfants… pour essayer de me mettre en difficulté.

Ma réponse est à la fois personnelle et impersonnelle, elle montre la complexité d’une histoire familiale. Pour mon cas personnel, «combien j’ai d’enfants ? »,  tout dépend de la manière de compter ; j’ai en effet un enfant, ou deux ou trois ou bien plus. J’ai une fille biologique, un fils par adoption et deux de plus issus d’un premier mariage avec une femme déjà mère de deux enfants. Ma fille m’a été enlevée par sa mère, le garçon adopté officiellement vit avec moi une relation familiale normale et le garçon qui n’était juridiquement rien pour moi m’a appelé papa pendant dix ans. Les relations affectives dans une famille sont très compliquées. Pourtant je n’ai jamais fait de différence dans ma manière d’élever sous mon toit des enfants quel que soit leur statut « matrimonial ». Une personne ne connaissant pas le contexte pouvait croire que j’étais le « vrai » père, c’est arrivé même pour la femme de ménage qui venait régulièrement dans mon foyer lors de mon premier mariage, avec donc trois enfants. Le lien biologique, c’est du vent, il n’y a pas de lien spécifique prédéterminée avec une personne « de son sang ». Tout dépend de son approche culturelle personnelle, de sa conception de « la vie de famille ».

Un enfant est élevé par tout un village, dit-on en Afrique traditionnelle. C’est une vérité sociologique, un enfant a besoin de recevoir les apports de beaucoup de personnes pour se développer dans toutes ses dimensions. Un enfant a aussi besoin d’intérioriser le fait qu’il peut être bien accueilli par un groupe, famille élargie et cercle de connaissances. Cela met en confiance pour toute la vie. C’est une vérité pédagogique, un parent, père ou mère, n’est pas propriétaire de son enfant sauf à vouloir empêcher son autonomie. Si tous les humains avaient la disposition d’esprit de ne pas ramener l’enfant à son propre « Moi » de parent, l’ouverture d’esprit des enfants en serait augmentée. Dans une société qui n’est pas dysfonctionnelle, l’adulte considère que les enfants quels qu’ils soient sont tous ses enfants quel que soit leur statut par rapport à soi.

En tant que père, grand-père, animateur et enseignant-formateur, j’ai toujours considéré les enfants dont je me suis occupé comme mes propres enfants. En tant que moniteur de colonies de vacances, j’avais une relation avec les jeunes à l’égal d’un père de famille. En tant que professeur de sciences économiques et sociales, j’essayais de former les élèves pour qu’ils soient des enfants conscients de ce monde. Pour les enfants de passage chez moi, j’ai toujours conservé un statut d’éducateur, jouant au badminton avec eux, leur apprenant à jouer aux échecs, les fâchant quand il fallaitSi tous les parents avaient une aptitude à l’empathie envers n’importe quel enfant, la société en deviendrait à la fois bien plus bienveillante et beaucoup plus conviviale.

Pour compléter ma façon de voir les relations d’adulte à enfant, j’ajoute que le sort des générations futures importe aussi, que ce soit les enfants de mes enfants ou tous les autres sur cette planète. Il ne faudrait pas nuire aux enfants à venir par son comportement présent. Comme l’exprimait une formule célèbre qui n’a malheureusement jamais été appliquée, « Le développement durable est le développement qui satisfait les besoins de la génération actuelle sans priver les générations futures de la possibilité de satisfaire leurs propres besoins (rapport Brundtland, 1987) ».

De ce qui précède, on voit bien que le nombre de mes propres enfants n’est qu’une toute petite partie d’un enjeu global. Mais pour répondre plus précisément à la question générique « combien d’enfants faut-il avoir ? », nous devons tous et toutes considérer l’état de la planète, submergée depuis novembre 2022 par 8 milliards d’humains à l’appétit insatiable. Les ressources naturelles sont déjà pillées jusque dans les grandes profondeurs de la Terre, il ne reste donc plus grand-chose pour nos générations futures si ce n’est une planète qui brûle alors que nous regardons ailleurs. Amorcer dans ce contexte une descente démographique est absolument nécessaire. Disons alors, dans une société où on voudrait voir émerger une intelligence collective, on peut se fixer comme idéal à atteindre le plus rapidement possible un maximum d’un seul enfant par femme. Pour les modalités de cette transition démographique, il suffirait de mettre en œuvre dans chaque couple l’objectif statuaire de l’association « Démographie Responsable », l’autolimitation de la natalité.

Mais l’essentiel est de considérer que tous les enfants quels qu’il soient sont aussi nos enfants. C’est pourquoi ne pas avoir d’enfant « à soi », que ce soit par volonté personnelle ou par infertilité subie, n’est pas un problème…

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Alerte surpopulation, le combat de Démographie Responsable (2022)

Surpopulation… Mythe ou réalité ? (2023)

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Un taux de fécondité encore trop élevé

L’indicateur conjoncturel de fécondité n’est qu’un indicateur prévisionnel qui projette dans l’avenir un nombre d’enfants « si les femmes continuent d’avoir le comportement de fécondité par tranches d’âge qu’elles ont l’année considérée ». Synthétisant vingt années d’évolution de cet indicateur, le bulletin Population & Sociétés, de l’Institut national d’études démographiques (INED) fait le point fin janvier 2024.

Plus de la moitié de la population mondiale (63 %) vit désormais dans une zone où la fécondité est inférieure au seuil de renouvellement des générations, soit 2,1 enfants par femme. L’indicateur conjoncturel de fécondité (ICF) ne demeure supérieur à 3 enfants par femme que dans la majeure partie de l’Afrique, certaines zones du Moyen-Orient, l’Afghanistan et le Pakistan. Il ne reste que le Sahel, la Corne de l’Afrique et l’Afrique centrale où l’ICF est supérieur à 5. Les zones où les femmes ont en moyenne plus de 3,5 enfants ne concernent plus que 16,1 % de la population mondiale. Il demeure cependant, dans bien des pays, beaucoup de jeunes adultes en âge de procréer. Par ailleurs, l’espérance de vie continue d’augmenter, ce qui réduit un peu l’impact de la baisse de la fécondité. Par conséquent, la croissance de la population devrait encore se poursuivre pendant plusieurs décennies. Une projection de l’ONU fixe à 2080 la date à laquelle l’humanité pourrait atteindre son pic de population, autour de 10,4 milliards d’habitants.

Mais soulignons les limites de cette étude. Il serait faux d’associer forte natalité et dynamisme d’une société, l’intelligence des peuples ne se mesure pas à leur nombre. Ce serait même plutôt le contraire… Il serait encore plus faux de  regretter le vieillissement d’une population.

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Fécondité des loups, fécondité des hommes

extraits : Le loup limite sa reproduction au seul couple dominant de la meute pour ajuster ses effectifs aux ressources disponibles. Quand les proies se font rares, la meute reste parfois deux ou trois ans sans mises bas. Ce comportement est d’autant plus admirable que le loup, bien qu’intelligent, ne dispose pas de cet outil prospectif unique au monde qu’est le néocortex humain. Un outil en l’occurrence totalement déficient : l’espèce humaine s’avère incapable d’accepter, ni même de discerner une limite à sa propre prolifération…

Fécondité, bonnes et mauvaises nouvelles

extraits : En 2021, le nombre de naissances a été de 9,56 millions en Chine continentale. En parallèle, 10,41 millions de décès ont été recensés… Le bilan démographique annuel de l’Insee le 17 janvier 2023 confirme la place de bonne élève de la France, avec un ICF (Indice conjoncturel de fécondité) à 1,83 enfant par femme. On se croirait au début du XXe siècle où les femmes avaient le devoir de donner des enfants à la France…

La baisse de la fécondité, inquiétant ?

extraits : Cette histoire de baisse inquiétante de la population dans certains pays, ce n’est qu’une tentative des natalistes pour ne pas aborder le niveau de surpopulation dans les pays, riches ou non. Par exemple au Japon, on s’inquiète du niveau de vieillissement et pas du poids global de la population sur les écosystèmes. Or la densité au Japon, 345 hab./km² (2020) est le triple de la France… qui est déjà surpeuplé, moins d’un hectare en moyenne pour chaque habitant…

quelques commentaires sur lemonde.fr

Anterak : Cela va dans le bon sens mais pas assez vite.

Pelta : Globalement, la population va atteindre les 10 milliards d’individus. En soit c’est déjà un problème compte tenu de l’impact de l’humanité sur la Planète (tout au moins à court terme, à long terme ce ne sera qu’epsilonesque). Les naissances vont avoir lieu dans les pays en voie de développement ce qui ne sera pas sans engendrer des crises migratoires avec comme accélérateur le réchauffement climatique.

ParisNYC : Enfin! une bonne nouvelle On arrivera peut être à diminuer la population mondiale pour arrêter de manger toutes les ressources de la terre ? On était 5mds de les années 1980. A 8mds aujourd’hui ce n’est pas sustainable !

Jean Eymard-Descons : Malheureusement, l’inertie de cette décroissance est trop forte pour espérer diminuer nos impacts d’ici la fin du siècle, et même au-delà….

pierre guillemot : Fécondité africaine. Ce n’est pas le nombre d’enfants le problème de la multiplication, c’est qu’ils ne meurent plus, la faute à l’hygiène, les vaccins, la disparition des famines sauf en cas de guerre, bref tout ce que la colonisation a apporté.

Sans culotte breton : Donc l’Afrique… Quand un continent passe de quelques 100 millions d’habitants au dbt du xx siècle à plus de 2.5milliard à la fin du xxe siècle. Le Nigéria c’est plus de 500 millions d’habitants en 2070. L’Éthiopie, l’Égypte,etc.

B.Blob : Dame nature peut enfin apprécier de bonne perspectives… pour l’an 3000!

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C dans l’air, la bombe humaine

Hier soir, à 21h05 sur France 5. Documentaire de Coraline Salvoch et Alain Pirot (France, 2023). Inédit

Bientôt 10 milliards de Terriens :

C dans l’air. Démographie : la bombe humaine. ”

Résumé envoyé par Michel SOURROUILLE

Émission imbuvable, unilatérale, diluant le sujet de telle façon qu’on ne puisse s’y retrouver.  La question de départ a été mal présentée, « La bombe P » de Paul Ehrlich (livre de 1968) n’est pas citée. Dès le départ, on reste très longtemps sur le vieillissement comme s’il fallait obligatoirement faire des enfants pour sauver nos retraites ; on cite la Chine, malgré les 1,4 milliards de Chinois on ne se pose pas la question si c’est pas déjà un peu trop ! L’animatrice Caroline Roux tend le micro à Pierre, Paul ou Jacques sans vision d’ensemble du sujet à traiter, sans aucun sens critique, mais avec un savoir faire certain pour couper la parole aux invités…

François Gemenne, membre du GIEC et multi-intervenant dans les médias, a eu bien entendu un long droit à la parole alors qu’il n’y connaît absolument rien en malthusianisme. Le ministre de l’intérieur était aussi convié, on se demande bien ce qu’il venait foutre là. Jacques Attali :  « Ce serait bien qu’on soit un peu moins nombreux sur Terre, mais bon, la planète peut nourrir 12 milliards d’humains, n’oublions pas qu’on gaspille 40% de la nourriture produite, donc si on remédie à ce gaspillage, no problem ». L’occupation de l’espace, l’eau, le climat… ça n’existe pas, c’est le vieillissement de nos populations qui importe.

Ce qui se dégage pour le téléspectateur moyen sans connaissance du sujet ni esprit critique, c’est d’un côté « Dans les pays pauvres ils sont trop nombreux, mais leur demander de réduire leur population c’est raciste ». De l’autre, chez nous c’est le contraire, baisse de  la natalité en France, faut des étrangers pour sauver nos Ehpad. Mais attention, pas trop d’immigrés, les intégrer c’est dur, il faut qu’ils respectent nos valeurs, le drapeau, la marseillaise, etc. Ah, l’identité de la France! Et le réarmement démographique voulu par Macron… mais bon, on n’a plus le temps,  à demain pour un nouveau numéro de « C dans l’air » ».

En définitive un fourre-tout qui va maintenir le téléspectateur dans l’ignorance…. ce n’est pas ainsi qu’on va résoudre le problème de la surpopulation en France et dans le monde.

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Surpopulation, l’Égypte est mal partie

J’ai voyagé en Égypte il y a bien plus de 20 ans, une époque où ma sensibilité écolo commençait juste à se faire ressentir. De l’avion on s’aperçoit en arrivant que ce pays est un désert où seule une mince frange autour du Nil est verdoyante. On est hébergé dans des hôtels luxueux alors que tout autour règne la misère et la mendicité. Le bateau qui nous amène le long du fleuve est un vrai palace flottant. Nous suivons le rail des touristes où une masse d’occidentalisés s’agglutine. Des ânes traînent leur charrette pour rentrer au Caire par l’autoroute. Notre car rutilant passe au milieu des autobus délabrés qui amènent la foule. Partout la police du tourisme, pour protéger la rentrée de devises. J’ai alors pris conscience non seulement du fossé entre le niveau de vie français et égyptiens, mais aussi de l’impasse dans laquelle était entrée ce pays. Je n’irai plus en Égypte. D’ailleurs il ne faut plus que je prenne l’avion, j’ai épuisé mon quota.

Je pense à mon voyage passé en lisant l’article du MONDE (22 août 2022) sur la vie au Caire aujourd’hui, au temps des canicules. Statistiques à l’appui, on peut décompter les morts évités grâce à la climatisation. Mais seulement moins de 20 % des urbains au Caire possède un tel moyen. Les inégalités font leur tri entre ceux qui peuvent vivre et ceux qui survivent de plus en plus difficilement. La faute à qui, à quoi ? On peut pourfendre le prix de l’énergie, les inégalités et les rapports de domination, la dictature et ses dépenses somptuaires, la baisse des subventions et l’inflation… mais la cause profonde repose sur les mécanismes démographiques.

Les estimations de la population égyptienne en 1810 s´étagent de 2 à 4 millions d´habitants, le pays compte 21 millions d’habitants en 1950, 85 millions en 2011 et dépasse aujourd’hui 105 millions. Presque un million d’Égyptiens en plus tous les 6 mois. Certes le taux de fécondité a baissé mais la proportion de jeunes ne permet pas de prévoir un ralentissement. Plus de 60 % des Égyptiens ont moins de 30 ans. On prévoit une population de 160 millions en 2050. Cette croissance exponentielle de la population intervient de surcroît sur une étroite bande de terre fertile, limitée à la vallée du Nil et à son delta. Elle représente moins de 5 % de la superficie d’un pays. Ramené à la « superficie agricole utile », la densité de peuplement égyptienne approche 2 000 habitants au kilomètre carré, soit un carré de 100 mètres de côté pour 20 personnes. C’est invivable, c’est ingérable. On construisait même des logements dans les champs cultivés ! Ne pouvant produire suffisamment, l´Égypte ne connaît pas l’autonomie alimentaire, elle subit de plein fouet toute élévation des cours mondiaux ainsi que la baisse prévisible des ressources touristiques. Le marché du travail ne peut faire face à la pression du nombre. Le taux de chômage des jeunes de 15 à 24 ans est actuellement de 17 %, mais il a pu monter précédemment à 34 %. Le budget de l’éducation est loin d’être une priorité face aux dépenses militaires démesurées et aux 45 milliards de dollars alloués au chantier pharaonique d’une nouvelle capitale voulue par son dirigeant.

Ce n’est que récemment que le président al-Sissi a pris conscience de la menace que représente la bombe démographique pour la stabilité de l’Égypte, menace désormais placée sur le même plan que le défi terroriste. Les campagnes de contrôle des naissances, lancées avec l’aval des imams d’État, peinent à produire des résultats tangibles. La campagne « Deux, c’est assez », lancée en 2018 par les autorités, vise des familles bénéficiaires de programmes sociaux. Les allocations familiales ne sont désormais plus accordées au-delà du deuxième enfant. Effet contre-productif, les 10 millions d’Égyptiens les plus pauvres, délaissés par l’aide publique, continuent de miser sur une nombreuse progéniture pour assurer leur quotidien. De plus, étant donné l’inertie démographique, on ne peut attendre de résultat tangible avant plusieurs décennies.

L’Égypte est un désastre vivant qui achète des Rafale à crédit (30 appareils français de plus pour un montant de 3,95 milliards d’euros) et multiplie les pauvres en conséquence. Il n’y a pas de solution dans l’immédiat, dictature et extrémismes ne font que repousser les échéances : guerre et/ou famine. C’était le diagnostic posé par Malthus dès 1798 dans son Essai sur le principe de population : « Les obstacles à la population qui maintiennent le nombre des individus au niveau de leurs moyens de subsistance, peuvent être rangés sous deux chefs. Les uns agissent en prévenant l’accroissement de la population, et les autres en la détruisant. La somme des premiers compose ce qu’on peut appeler l’obstacle privatif ; celle des seconds, l’obstacle destructif. L’obstacle privatif, en tant qu’il est volontaire, est propre à l’espèce humaine et résulte d’une faculté qui le distingue des animaux ; à savoir, de la capacité de prévoir et d’apprécier des conséquences éloignées. Les obstacles qui s’opposent à l’accroissement indéfini des plantes et des animaux privés de raison sont tous d’une nature destructive. » (Malthus, Essai sur le principe de population – Flammarion 1992, tome 1, page 75 à 84)

Que faire ? Prendre conscience médiatiquement du poids du nombre. Malheureusement ce n’est pas le cas. Le Fonds des Nations Unies pour la population a même récemment réalisé un dossier à charge, « Le problème des discours sur la « surpopulation » (https://www.unfpa.org/fr/swp2023/too-many). L’idée générale, c’est que ces discours sont réellement néfastes : « Ils présentent la survie de l’humanité comme un problème plutôt qu’une réussite… Ils détournent l’attention des vrais enjeux urgents… Ils laissent entendre qu’il faudrait neutraliser la liberté de choix des femmes en matière de procréation. » Un point de vue engagé qui mérite d’être discuté !

(texte que nous a fait parvenir Michel Sourrouille)

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Fin de vie, le choix de Jacqueline Jencquel

« Le dernier soir »

d’une militante radicale pour le suicide assisté

Jacqueline Jencquel a choisi la « liberté ultime » en mettre fin à ses jours en mars 2022, à 78 ans, sans souffrir d’aucune pathologie incurable. Défenseuse radicale du suicide assisté, elle expliquait en 2018, sur le site Konbini, vouloir en finir avant d’échouer « dans un mouroir », à savoir un Ehpad. La vérité, c’est que cela était aussi une question d’argent : “Je n’en ai plus. Plus beaucoup, plus assez”. Jacqueline Jencquel a été une cheville ouvrière de l’Association pour le droit à mourir dans la dignité (ADMD).

Thomas Misrachi, journaliste ayant écrit un livre sur Jacqueline Jencquel: « Je ne fais pas de prosélytisme de l’euthanasie. Je veux la liberté, je ne veux pas la mort. Avec une loi, on n’enlève rien à personne, on ajoute un choix. »

Le texte attendu en France ne répondra pas à ses attentes. L’aide à mourir, selon l’avant-projet de loi déposé sur le bureau du chef de l’Etat, pourrait être accordée, sous réserve d’une décision médicale, à des personnes souffrant de maladies incurables, dont le pronostic vital est engagé à moyen terme (six à douze mois) et ayant des douleurs et des souffrances inapaisables.

Jean-Luc Romero, président d’honneur de l’ADMD : « Je salue l’engagement Jacqueline Jencquel au sein de l’ADMD mais son combat personnel n’est pas aujourd’hui emblématique de la loi que nous souhaitons. Ce n’est pas parce qu’on se sent trop vieux, encore moins parce qu’on n’a plus d’argent, qu’on pourrait prétendre à être aidé à mourir. »

Le point des vue des écologistes pour une fin de vie digne

Mark : « Ce n’est pas parce qu’on se sent trop vieux qu’on pourrait prétendre à être aidé à mourir ». De quel droit Romero-Michel – ou quiconque – tranche que l’on n’a pas le droit de décider du moment de sa mort ? Il y a 21 siècles, Lucrèce écrivait, dans son « De rerum natura » : « Pourquoi ne sors-tu de la vie comme un convive rassasié et, l’esprit tranquille, n’acceptes-tu pas le grand repos, fou que tu es ? »

Lyle : Au delà du côté « faut-il considérer la vie comme quelque chose de sacré » qui n’est pas le sujet ici, ce qui me choque le plus c’est cette manière de considérer ses citoyens comme des enfants a qui on a le droit de dire ce qu’ils peuvent ou ne peuvent pas faire de leur vie et de leur corps. Surtout que, avec une loi, il s’agit d’accorder un droit à qui le veut et que ça n’enlève rien à qui que ce soit.

MEKEDA : Permettez simplement que la société dans laquelle nous vivons et qui subventionne des EHPAD seulement rentables pour les actionnaires. La médecine moderne a acquis le droit de prolonger la vie, souvent au delà du raisonnable, ce n’est pas plus naturel que l’abréger (expérience récente de la mort d’un ami à l’hôpital, une horreur). Finissez en couche culotte, voire déments, dépendants de pauvres aides soignantes harassées, dans des établissements qui ont entrepris de ruiner soit vos descendants soit la solidarité nationale si vous jugez cela éthique et laissez les autres libres de leur choix.

Pot belge : et si ça peut aider au problème des retraites…

Beni2 : J’ai 57 ans. Je suis très en forme, j’espère vieillir ainsi. Mais dire au revoir à la vie vers 80 ans, en bonne santé, sans être une charge pour personne, c’est l’idéal. Je pense que mes enfants me comprennent. Mourir heureuse avant de regretter les derniers mois d’invalidité. Avoir le temps de mettre en ordre ses affaires et de dire adieu tranquillement. C’est ma liberté.

asinusasinum : Depuis que l’humanité existe il y a toujours eu des gens qui se sont suicidés.

Trazom71 : En Suisse alémanique où je vis, le Freitod (littéralement, la liberté de mourir) est tellement « assimilé » que ces débats français paraissent assez surréalistes.

ClethaB : Autant je suis pour le suicide assisté dans le cas de maladie invalidante ou de démence en cours, autant promouvoir l’euthanasie active pour cause de vieillesse c’est la porte ouverte à toutes les horreurs.… du soleil vert à l’eugénisme !

Le débat est ouvert,

place aux commentaires sur ce blog biosphere….

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Fin de vie, le lobbying religieux

Conforme à leurs préjugés, il y a unanimité religieuse contre une loi sur la fin de vie. Étonnant qu’il n’y ait pas la même unanimité pour faire entendre raison aux Juifs et aux Palestiniens. Étonnant que leur amour de la vie que « seul Dieu peut reprendre » ne soit pas repris par les croyants pour pourfendre toutes les guerres et faire l’apologie des objecteurs de conscience opposé à l’usage des armes. Bien sûr ils peuvent parler de leurs dogmes, mais vouloir empêcher la légalisation d’une nouvelle loi en France sur la fin de vie n’est pas de leur compétence. Ils ont déjà été reçu par Macron, ils devraient bientôt revoir Macron. Ce chef d’État sort de sa compétence qui est de faire vivre la laïcité dans notre pays et non d’hésiter sur la fin de vie.

Sarah Belouezzane : le 23 janvier 2024, les responsables des principales religions en France se sont donné rendez-vous pour prendre la parole tous ensemble sur la fin de vie. Ils avaient tous participé à un livre, « Religions et fin de vie (Fayard, 2023)». Voici un résumé de leur point de vue

Eric de Moulins-Beaufort, président de la conférence des évêques de France : « Nous sommes très prudents sur la nécessité d’une loi. La loi Claeys-Leonetti répondait à beaucoup de nécessités, l’enjeu est de la faire vivre davantage »

Christian Krieger, président de la fédération protestante, pour « des réponses politiques plus fines qu’une simple législation qui autoriserait le don de la mort ».

Le grand rabbin Haïm Korsia : « Le grand principe, c’est d’abord soigner, s’occuper… Ce serait tragique de se dire qu’on rentre dans un monde où tuer devient un soin. On va rompre avec un système qui dit qu’on ne peut pas donner la mort… J’avais demandé qu’on change le nom des soins palliatifs en soins de l’accompagnement »

Chems-Eddine Hafiz, le recteur de la Grande Mosquée de Paris : « Dieu donne la vie et décide quand il la reprend. » Il a été le seul à appuyer sa démonstration sur un argument religieux.

Le point de vue des écologistes ADMD

Lionne : Comme quoi ils peuvent se mettre d’accord ! Qu’ils le fassent pour stopper les guerres de religions!

Jean : Si on avait écouté les religions : – L’avortement serai interdit. – Le droit des femmes inexistant. – – le soleil tournerai autour de la terre . La religion en privée, très bien, chacun est libre de croire ce qu’il veut. Mais qu’elle nous laisse, nous les non-croyants, tranquilles et qu’elle ne se mêle pas de notre vie/mort !!!

JackAranda : Et si on les laissait faire ils s’uniraient pour réclamer l’abrogation de la loi de 1905 qui sépare les églises de l’État.

Pierre59 : Toute religion passée ou encore active n’est qu’une création des hommes utilisée pour si possible dominer d’autres hommes. Partant de là, ce que peuvent dire ces représentants des différents cultes m’indiffère comme il devrait laisser indifférent tous les citoyens dotés d’un peu de jugeote et bien sûr nos dirigeants à commencer par Macron.

Raki : Que les religieux donnent leur avis, c’est leur droit, mais que la République, par son président, en tienne compte pour ne pas entendre la Convention Citoyenne (qui a déjà remis ses conclusions) et différer encore le dépôt du projet de loi au parlement, c’est très problématique. L’argument « Dieu donne la vie et décide quand il la reprend. » devrait les conduire à refuser les soins médicaux. Le font-ils ? Non, ils soutiennent des soignants qui prolongent parfois la vie au delà de l’obstination déraisonnable. Mais ces soignants et les religieux opposés à une loi de liberté (qu’il faut effectivement disjoindre de toute loi sur les soins palliatifs) oublient de mettre la personne concernée, sa volonté et sa liberté au cœur de la question et ne tiennent pas compte de ses souffrances. Qu’ils se taisent donc et l’écoutent avec empathie et respect, non pollués par des dogmes ou une volonté de puissance technologique.

JPS : Le but, c’est de laisser chacun décider pour lui-même. Qu’ils ne le veulent pas pour eux, c’est leur choix. Le choix des autres ne les concerne pas. Pourquoi y-a-t-il toujours des gens qui pensent qu’ils peuvent/doivent régenter la vie (et ici la mort) des autres ?

Michel SOURROUILLE : Il n’y a rien dans les saintes écritures sur la fin de vie, ces dirigeants religieux n’ont aucun argument sacralisé. La Genèse montre seulement comment « Dieu donne la vie » au monde. Mais il s’agit de la vie végétale, animale, puis humaine qui apparaît aux derniers jours de la Création. D’ailleurs à l’époque de cette légende créationniste les soins palliatifs n’existaient pas et on laissait mourir les gens de leur belle mort !

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Convention sur la fin de vie, le manifeste

extraits : La mise en pratique de « l’aide active à mourir », expression qui recouvre tous les moyens d’accélérer la fin de vie, est voulue par 76 % des participants à la convention citoyenne sur la fin de vie. Le classement des dix-neuf « modèles d’aide active à mourir » que la convention préconise place en tête deux scénarios : l’accès au suicide comme règle générale et l’euthanasie comme exception…

Serment d’Hippocrate et fin de vie digne

extraits : Serment d’Hippocrate! Il paraît évident, à la lumière de ce qui va suivre, que ce n’est pas un texte ancien, maintes fois réécrit, n’ayant aucune valeur juridique, qui doit être brandi pour empêcher la légalisation de l’aide active à mourir. Quand celle-ci aura été adoptée par le Parlement, l’Ordre des médecins réécrira une nouvelle version du serment d’Hippocrate, qui tiendra compte de cette avancée majeure en matière des droits humains qu’est la liberté de choisir, en fin de vie, les conditions de sa propre mort…

Incertitudes de Macron sur la fin de vie !

extraits : Le sujet de la fin de vie s’invite à l’Élysée dès 2018 lors d’un dîner consacré à la bioéthique. Parmi la douzaine de convives figure le grand rabbin de France, Haïm Korsia, qui dérape en comparant l’euthanasie à la Shoah…

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L’extrême droite relance la natalité

Marine Le Pen tient à jour la liste des sujets qui ont été inspirés au président de la République par le Rassemblement national (RN). C’est un inventaire à la Prévert auquel elle ajoutera désormais la question de la natalité. En Europe, le sujet a été préempté par les droites radicales et incarné par Viktor Orban en Hongrie et, plus récemment, par Giorgia Meloni en Italie.

Clément Guillou : « Le natalisme est à la jonction de deux courants du parti d’extrême droite, les catholiques traditionalistes et les identitaires, inquiets pour le substrat ethnique de la France. Dans le logiciel de l’extrême droite, relancer la natalité française est un moyen de sauver l’identité européenne et d’éviter le recours à l’immigration. La réforme des retraites, en 2023, fut l’occasion pour le RN de mettre en avant ses propositions pour relancer la natalité française. Le RN, à la différence de LR, restreint toute politique familiale aux enfants nés de Français. Derrière l’équilibre des comptes sociaux, la motivation véritable reste d’assurer « la perpétuation de notre civilisation », comme l’écrit Marine Le Pen dans son programme présidentiel de 2022.

C’est une vision globale : l’individu est soumis à la cellule familiale, elle-même soumise à la cellule du peuple natif. La fécondité est un service rendu à la nation.. ».

Le point de vue des écologistes malthusiens

Didi : Je me marre violemment quand j’entends le RN parler de « civilisation » !!!

confetto : Le substrat ethnique ? Et puis quoi, encore ? Les civilisations suivront le cours de l’histoire, elles sont en perpétuelle mutation. C’est ce qui s’appelle la culture.

BOLAND : « Notre civilisation » celle de 500 millions d’individus face «  aux autres », 4 milliards en Asie et le reste métissé, en Afrique ou dans les Andes… On n’a rien à partager?

HenriH : C’est impressionnant de voir une telle rhétorique aussi puante qu’inutile. Les français font des enfants quand ils le souhaitent, quand il sentent un avenir possible pour leur famille…

O. Pinion : Faites des enfants, des millions d’enfants afin de continuer à surpeupler notre bonne vieille Terre, à la sur-exploiter et à la rendre invivable. Beau programme ! Magnifique !

Jacques Fr. : La planète crève de surpopulation et la grande stratège nationalpopuliste prône la relance de la natalité, quelle crétinerie. Elle va nous ressortir le « faire des enfants sur une grande échelle » de Michel Debré !

FPSC : Ça commence comme ça et ça se termine en Servante écarlate…

Nico333 : Le meilleur remède contre l’artificialisation du sol (construction de plus de logements pour une population en augmentation) et le dérèglement climatique (un Français émet 7 tonnes de gaz à effet de serre contre 1 tonne qui serait la moyenne si l’on voulait respecter l’accord de Paris) c’est la baisse de la natalité. Pour ceux qui s’inquiètent de la poussée démographique dans certains pays africains on remarquera qu’un congolais n’émet que 0.05 tonne de carbone. La baisse de la natalité doit donc s’effectuer dans les pays les plus développés

Jean-Marc Jancovici : « La nature, la planète, n’acceptera pas d’avoir 10 milliards d’habitants sur Terre ad vitam æternam vivant comme aujourd’hui. La seule question c’est comment va se faire la régulation. Ou bien on essaie de la gérer au moins mal nous-mêmes, ou bien ça se fera de manière spontanée par des pandémies, des famines et des conflits. Il vaudrait mieux s’en occuper et en discuter, même si c’est un débat difficile. La France a déjà commencé un peu à faire une réduction de la natalité, avec en moyenne moins de deux enfants par famille, et une politique moins nataliste. On a une fiscalité qui est moins nataliste qu’elle ne l’était avant, notamment via l’impôt sur le revenu. Dans une vision économique et historique du monde, on considérait que la population, c’était la puissance, la taille de l’économie et la taille de l’armée. Dans un monde où on commence à être gêné aux entournures, il faut modifier ce rapport qu’on a à la taille de la population. »

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Marine Le Pen pour une politique nataliste

extraits : Dans son programme présidentiel de 2022, Marine Le Pen écrivait : « Choisir l’immigration, ce serait considérer que les êtres humains sont interchangeables, réductibles à des statistiques économiques. A l’inverse, faire le choix de la natalité, c’est s’engager à assurer la continuité de la nation, et la perpétuation de notre civilisation. » …

En savoir plus sur la surpopulation

Alerte surpopulation, le combat de Démographie Responsable (2022)

Surpopulation… Mythe ou réalité ? (2023)

Un panorama des pays surpeuplés,

Surpopulation généralisée dans tous les pays

Pour lutter contre la surpopulation,

https://www.demographie-responsable.fr/

L’extrême droite relance la natalité Lire la suite »

Surpopulation en Algérie, 45 millions d’hab.

En 1965, Boumediene déclarait en s’emparant du pouvoir qu’à la fin du siècle l’Algérie sera une grande puissance grâce à ses 40 millions d’habitants. L’agronome René Dumont lui faisait tenir immédiatement ce  message : « Sur 40 millions d’Algériens, il y aura 39 millions de miséreux et 1 million de privilégiés. » Le pétrole qui irrigue encore les artères commerciales, charrie aussi le poison qui va tuer l’économie, et donc l’emploi et la stabilité sociale. Les recettes pétro-gazières algériennes dépassent aujourd’hui les 50 milliards de dollars à la fin 2022. Elles contribuent à près de 60% du budget de l’État. Mais des experts pétroliers, dont trois anciens PDG de Sonatrach, la société nationale des hydrocarbures, réunis à la veille de la commémoration de la nationalisation du secteur pétrolier en 1971, dressent déjà de sombres constats en Algérie : la fin de la rente pétrogazière est proche. Le pic de la production gazière a été atteint en 2005. La production de pétrole décline également. La politique de redistribution de la rente menée depuis 2011 pour contrer la « contamination » du printemps arabe deviendra non soutenable. La faute à la surpopulation.

La population algérienne est passée de 2,5 millions en 1856 à 4 millions d’habitants (dont 600 000 Européens) au début du vingtième siècle. On compte 45 millions d’Algériens en 2023 malgré une importante émigration, avec des besoins occidentalisés. Le taux de croissance annuel de la population est de 1,7% en 2021, soit un doublement de la population en 40 années. La densité en 1950 était de seulement 3,7 hab./km², mais de 18,4 actuellement, très inégalement répartie. L’Algérie couvre près de 2,4 millions de km² dont deux tiers montagneux ou steppiques, Imaginez une Algérie peuplée de 90 millions de personnes sur un espace semi-désertique. La partie saharienne représente 80 % de la superficie totale. En conséquence le pourcentage de terres arable est seulement de 3 %. En 2022, le sucre, les pâtes, l’huile, la semoule et tous les dérivés du blé sont désormais interdits à l’exportation en Algérie. Le chef de l’État algérien a également demandé la criminalisation de l’exportation de ces produits. Le conseil des ministres algérien a aussi insisté sur la nécessité de continuer à interdire complètement l’importation de viande congelée… Ces mesures s’inscrivent dans la stratégie de lutte contre la flambée des prix alimentaires. Selon l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO), 70 % du blé consommé en Algérie est importé. L’Algérie se lance aujourd’hui le difficile défi de l’autonomie alimentaire. Mais tant que la population continuera d’augmenter, ce défi ne pourra pas être relevé.

Le nombre de naissances passe de 600 000 naissances par an dans les années 1990-2000 à près de 1 million de naissances aujourd’hui. Après une chute rapide de la natalité dans les années 1980-1990, faisant passer la fécondité de 4,5 enfants par femme en 1990 à 2,4 enfants par femme en 2000, la fécondité a remonté sensiblement depuis, progressant régulièrement et dépassant les 3 enfants par femme depuis 2012 (3,1 enfants par femme en 2015, 2,94 enfants en 2020). Il n’y a pas de transition démographique ; cela s’explique par la hausse de la pratique de l’islam et l’influence religieuse dans la vie quotidienne. Le taux de natalité est également encouragé par le rajeunissement de l’âge du mariage. À cela s’ajoute un reflux de la pratique contraceptive dans le mariage.

La surpopulation devrait être aujourd’hui une des angoisses du monde. Presque tous les pays sous-développés ont aujourd’hui une progression démographique qui s’établit à 2 % par an et parfois davantage. C’est un des triomphes de la médecine. Voici déjà trente ou quarante ans qu’au Maroc, en Algérie, en Tunisie, l’équilibre séculaire a été rompu. La date de 1930 marque à cet égard la rupture : l’amélioration des conditions alimentaires et sanitaires avait, en réduisant la mortalité, poussé à la hausse des courbes démographiques. Mais ce triomphe, en multipliant les bras à employer et les bouches à nourrir, pose au monde du 21ème siècle des problèmes qu’avaient pu ignorer les générations précédentes. Nous avons dépassé le chiffre de 8 milliards d’êtres humains en novembre 2022. Cette violente poussée démographique rend précaire l’équilibre mondial et les stabilités régionales.

L’avis de René Dumont reste prémonitoire : il y aura beaucoup de miséreux pour quelques privilégiés seulement. Pas seulement en Algérie !

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Alerte surpopulation, le combat de Démographie Responsable (2022)

Surpopulation… Mythe ou réalité ? (2023)

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Macron, nataliste par imprégnation religieuse

La politique nataliste de Macron s’explique sans doute par l’influence de sa femme, et donc de la religion. Brigitte Marie-Claude Trogneux épouse Macron est la benjamine d’une fratrie de six enfants. Élevée dans un milieu catholique, elle suit sa scolarité au lycée privé Sacré-Cœur d’Amiens, dirigé par des religieuses. Elle a trois enfants d’un premier mariage et grand-mère de sept petits-enfants. Pour certaines grands-mères dont elle fait sans doute partie, le succès d’un réveillon de Noël se mesure au nombre d’enfants et de petits-enfants réunis autour de la table. Brigitte n’a jamais quitté le milieu religieux. De 1986 à 1991, elle enseigne le français et le latin au collège Lucie Berger, établissement privé protestant. Puis elle enseigne au lycée privé jésuite La Providence et en 2007, au lycée privé jésuite Saint-Louis-de-Gonzague à Paris… où elle rencontre Emmanuel Macron.

Nataliste parce qu’influencé par la religion ? À l’âge de 12 ans, Macron avait demandé à être baptisé contre l’avis de son père en déclarant : « Je suis allé tout seul à l’église. Ce fut le début d’une période mystique qui a duré plusieurs années…. » À l’âge adulte, il se définit comme agnostique tout en déclarant : « Aujourd’hui, j’ai une réflexion permanente sur la nature de ma propre foi. Mon rapport à la spiritualité continue de nourrir ma pensée… » En avril 2018, il déclare devant la Conférence des évêques de France : « Nous partageons confusément le sentiment que le lien entre l’Église et l’État s’est abîmé, et qu’il nous importe à vous comme à moi de le réparer. » Dans cette relation à la religion, on trouve là une explication d’une autre dimension de Macron, ses atermoiement pour faire légiférer sur la fin de vie.

le féminisme contre le natalisme macronien

«Camille Froidevaux-Metterie : « Affirmer la nécessité d’une politique nataliste, c’est relancer un programme d’un autre âge. Parmi les annonces faites par Emmanuel Macron lors de sa conférence de presse du 16 janvier 2024, celle qui regarde l’objectif d’un « réarmement démographique » de la France me paraît non seulement choquante au regard des termes martiaux utilisés, mais aussi scandaleuse dans une perspective démocratique. Lorsque le président de la République déplore que les femmes ne fassent pas davantage d’enfants, il occulte les raisons pour lesquelles le projet parental fait aujourd’hui réfléchir. Crise environnementale, inflation, insécurité internationale : les motifs de renoncer à devenir parents ne manquent pas. Affirmer la nécessité d’une politique nataliste, même en l’accompagnant d’un plan de lutte contre l’infertilité, c’est relancer un programme d’un autre âge et prendre à rebours des décennies de conquête féministe en faveur de l’autonomie des femmes. Il existe un lien étroit entre le contrôle du ventre maternel et la logique patriarcale d’objectivation du corps des femmes. Depuis qu’Aristote a défini l’existence féminine à travers le seul prisme des fonctions sexuelle et reproductive, il est considéré comme une ressource possédée en commun par la société et par chaque homme en particulier – et ce, jusque dans nos sociétés modernes… Le corps des femmes est et demeure le lieu d’un service sexuel/maternel dû à la société et aux hommes. Quiconque tente de s’y soustraire court le risque d’une sanction souvent symbolique − la non-maternité stigmatise grandement celles qui en font le choix 

N’en déplaise aux nostalgiques des familles nombreuses, le non-désir d’enfant constitue une option procréative aussi légitime que les autres. Aucune injonction, aussi officielle soit-elle, ne doit nous priver de cette liberté démocratique que constitue la maîtrise de nos corps. Au nom des luttes féministes, nous ne nous laisserons pas faire, nous garderons le contrôle de nos utérus. »

Forza : 5 millions de chômeurs, des centaines de milliers enfants qui dorment dehors,… 700 000 naissance l’année dernière, tout de même, on est bien loin de zéro ou d’une baisse catastrophique. Mais ça n’empêche pas le père Macron et toute la clique des natalistes ce crier à la catastrophe devant la baisse de natalité. Tous ces chantres de la croissance sans fin disent en même temps qu’il faut lutter contre le réchauffement climatique.

C’est à se demander comment ces gens réfléchissent…? Est-ce qu’ils réfléchissent d’ailleurs avant de décider ?

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Baisse des naissances, LE MONDE est contre !

Lors de sa conférence de presse le 16 janvier 2024, Emmanuel Macron a promis un « réarmement démographique » en évoquant notamment la création d’un « congé de naissance » proposé aux deux parents, qui serait plus court, mais mieux rémunéré que le congé parental actuel, ainsi qu’un plan de lutte contre l’infertilité. Le quotidien LE MONDE salue cette initiative, son éditorial s’inquiète de la baisse de la natalité !

Ce journal « de référence » ne sait pas que la France est surpeuplée et semble ignorer ce que les Malthusiens appellent pyramide de Ponzi démographique : plus d’enfants aujourd’hui pour payer les retraites, c’est encore plus de retraités demain, un cercle vicieux ingérable car nataliste.

éditorial du MONDE : « Le taux de fécondité est tombé à 1,68 enfant par femme en âge de procréer, s’éloignant encore un peu plus du seuil de renouvellement des générations, soit 2,1 enfants par femme. La liste des raisons qui conduisent à renoncer à faire des enfants n’a cessé de s’allonger. Les politiques familiales peuvent infléchir les tendances, rarement les inverser. Le mal est profond, et nous devons nous en inquiéter sans délai. La baisse des naissances, conjuguée à l’augmentation de l’espérance de vie, représente un immense défi pour le financement de notre système de protection sociale. La pérennité du système est menacée. L’impossibilité d’en débattre de façon éclairée est préoccupante… »

Le point de vue des écologistes malthusiens

Citoyenne : Penser aux naissances pour payer les retraites c’est vraiment prendre les femmes pour des tiroirs caisse. Il faut se poser les bonnes questions, pourquoi les jeunes ne veulent plus avoir d’enfants ? Est-ce que le monde dans lequel vont devoir vivre les nouvelles générations laisse présager d’un mieux pour l’humanité. Bref on croirait Poutine qui demande aux femmes de rester à la maison élever des enfants pour la Nation. Le congé parental de 6 mois, mais après qui garde le bébé? Faire un enfant ne devrait pas être un sujet de politique nataliste.

ben tiens : Nombreux sont ceux qui pensent que la croissance de la population est absolument nécessaire pour l’équilibre de la société. Cet éditorial le sous-entend aussi. C’est faux. D’une part, la situation de pays comme le Japon, confronté au vieillissement depuis pas mal d’années, montre qu’il est possible de gérer cette question. D’autre part, la croissance démographique infinie que beaucoup appellent de leurs vœux est à bien des égards similaire à la croissance économique qui se heurte à la finitude des ressources.

Vetiver : La baisse de la natalité, c’est une bonne nouvelle. Les citoyens comprennent très bien que le monde futur va être tout sauf une partie de plaisir. Comment avoir des enfants dans ces conditions ? Nos politiques ne prenant pas de décisions ni n’élaborant de programmes de gouvernement pour préparer la rupture écologique (préparation à la décroissance, réduction drastique des émissions de CO2, de l’utilisation des plastiques …), nos «  jeunes » décident à leur place en faisant moins d’enfants.

Erwann LeMeur : La baisse de la natalité dans les pays riches est une bonne nouvelle si l’on considère la nécessaire diminution des émissions de carbone et le problème du changement climatique. Il est assez symptomatique de voir le Président et la plupart des commentateurs présenter ce dossier sur le seul plan économique et la nécessité de perpétuer nos équilibres sociaux et le « business as usual ». La perspective + 4°C, la fonte des glaciers et l’élévation du niveau des océans ne semblent pas perturber nos intégristes de l’économie en folie.

LargoF : Le « réarmement » démographique est une très mauvaise idée. Le monde doit vieillir pour réduire sa population en surnombre qui fait partie des raisons de la catastrophe climatique.

Mérovingien : Nos enfants et nos petits-enfants auront à se battre contre un milieu naturel hostile avec le réchauffement climatique, et aussi probablement à se battre tout court si les banlieues font les deux tiers du pays.

Isaman : Quel intérêt de donner naissance à des enfants pour reproduire notre modèle de société : celui ou l’argent sert de valeur sociale, ou l’on peut empoisonner son prochain avec des pesticides et autres joyeusetés en se disant que l’on contribue à nourrir la planète, où l’on vit en pillant les pays qui ont des ressources en leur faisant miroiter qu’il deviendront comme nous…

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Macron, sans enfant, et pourtant nataliste

extraits : Lors de sa conférence de presse, le chef de l’État a évoqué le 16 janvier 2024 deux mesurettes pour relancer la natalité française en berne : un congé de naissance et un plan contre l’infertilité en vue du « réarmement démographique » du pays. Les réactions des internautes sont toutes hostiles à ce désir de puissance par le nombre…

Marine Le Pen pour une politique nataliste

extraits : Le haut-commissaire au plan, François Bayrou, réclamait en mai 2021 un « pacte national pour la démographie », passant par la relance d’une politique nataliste. Dans son programme présidentiel de 2022, Marine Le Pen écrivait : « Choisir l’immigration, ce serait considérer que les êtres humains sont interchangeables, réductibles à des statistiques économiques. A l’inverse, faire le choix de la natalité, c’est s’engager à assurer la continuité de la nation, et la perpétuation de notre civilisation. »…

Japon, le gouvernement devient nataliste

extraits : En juillet 2014, nous écrivions sur ce blog biosphere : Le Japon devient nataliste, il est pourtant surpeuplé. Entre vieillissement accéléré de la population nippone et constat avéré de surpopulation, quelle doit être la priorité ? Retenons que le Japon ne peut nourrir de façon autonome et avec une agriculture traditionnelle que 26 millions de personnes au lieu de 125 actuellement. Malgré ce constat objectif de surpopulation, ce n’est pas la crainte du nombre qui est mis en avant aujourd’hui, mais le vieillissement !!!…

Le planning familial international, nataliste

extraits : Le 15 novembre 2022, notre monde comptera 8 milliards d’individus. Voilà un chiffre à célébrer, mais aussi une occasion de réfléchir : comment créer un monde où 8 milliards d’entre nous peuvent s’épanouir ? La croissance de notre population témoigne des progrès de l’humanité, notamment de réductions de la pauvreté et de l’inégalité des genres, d’avancées dans la santé, et d’un accès élargi à l’éducation. Cela a permis à un plus grand nombre de femmes de survivre à leur accouchement, à plus d’enfants de survivre au-delà des premières années de vie, et a eu pour résultat des vies plus longues et en meilleure santé, décennie après décennie…

Malthusien ou nataliste, faut choisir

extraits : Malthus était un écologiste avant la lettre, un démographe avant même que le mot ne soit inventé, un éducateur à une époque où le peuple était encore analphabète et même un ethnologue bien au fait des comparaisons culturelles internationales. Dans son essai sur le principe de population, il a analysé dès 1798 la tendance structurelle à une augmentation beaucoup trop rapide de la population humaine par rapport à la progression plus lente des ressources alimentaires, obligeant à la maîtrise de la fécondité humaine sinon on obtenait épidémies, guerres et famines. La portée de son message était telle que son nom est entré dans le dictionnaire : « Malthusien, qui est partisan des doctrines de Malthus… »…

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Alerte surpopulation, le combat de Démographie Responsable (2022)

Surpopulation… Mythe ou réalité ? (2023)

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Surpopulation généralisée dans tous les pays

Pour lutter contre la surpopulation,

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Macron, Frydman et la lutte contre l’infertilité

Emmanuel Macron vient de faire de la lutte contre l’infertilité son récent combat… pour relancer la démographie française. Mais les choses ne sont pas si simples, et même René Frydman le reconnaît maintenant. Son premier livre en 1986, évoquait « l’irrésistible désir de naissance ». Début 2024, son dernier ouvrage s’intitule « La Tyrannie de la reproduction » !

Donc ce monsieur s’interroge, mieux vaut tard que jamais, surtout après avoir fait son miel (pour ne pas dire son beurre…) sur la Procréation Médicalement Assistée pendant toute sa carrière.

René Frydman : « Traitements de l’infertilité masculine, dépistage génétique préimplantatoire ou encore congélation des ovocytes… Tout cela a d’une certaine manière ouvert le champ des possibles et renforcé la croyance que tout est possible. Cela conduit parfois à une forme d’acharnement chez certains couples, on glisse du « je désire un enfant » à « j’y ai droit ». D’autant plus que, dans notre pays, les techniques de procréation médicalement assistée [PMA] sont prises en charge par la Sécurité sociale, ce qui n’est pas le cas ailleurs. Et je n’ai jamais vu de gestation pour autrui (GPA) hors marchandisation, en dehors de très rares cas. lignes rouges à ne pas franchir ?La plus importante est de ne pas utiliser quelqu’un pour son propre profit. Aujourd’hui, la GPA et demain beaucoup d’autres choses. Un exemple : en Inde, il existe déjà un groupe qui propose de réaliser des greffes d’utérus. Des femmes transgenres pourront-elles aussi demander une greffe d’utérus ?Je pense que c’est une limite à poser. Pour moi, il n’en est pas question.Demain, on pourrait créer des cellules souches à partir d’une cellule de sa peau afin de constituer des spermatozoïdes. Une jeune femme pourrait alors prendre ces spermatozoïdes, faire grandir son enfant dans un utérus artificiel et sera une maman solo et comblée. C’est problématique. »

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Frydman, promoteur infatigable de la PMA

extraits : René Frydman, promoteur infatigable de la PMA (procréation médicalement assistée) : «  Il faut dépasser les diktats idéologiques et religieux d’un groupe qui veut imposer ses croyances à tous sans faire appel à la méthode scientifique. » En d’autres termes les partisans d’une procréation naturelle ne doivent rien opposer aux techniciens de la fécondité artificielle. Pourtant Frydman reconnaît les inconvénients de la PMA…

Loi bioéthique, des techniques sans limites

extraits : La loi bioéthique a été adoptée le 29 juin 2021. On se focalise médiatiquement sur l’ouverture de la procréation médicalement assistée aux femmes célibataires ou en couple lesbien. Pourtant nombreux sont les personnes à défendre l’idée que l’ouverture de la PMA pour toutes n’aurait pas dû figurer dans un texte de bioéthique : «  Qui, même au sein des médias, sait réellement ce qui se prépare à travers les évolutions nombreuses que ce texte autorise : Chimères homme-animal, embryons transgéniques, ciseaux génétiques Crispr-Cas9, « bébés-médicaments », autoconservation des ovocytes sans motif médical, gamètes artificiels…

13 février 2011, la bioéthique contre les lois de la nature

extraits : Où s’arrêtent les lois de la Nature et où commence celle des humains ? Pour les humains contemporains, cela paraît évident. La nature leur est soumise et ils peuvent tout faire sans contrainte externe ; tout se joue dans les délibérations sociales. Ainsi la fécondation in vitro est-elle passée dans les mœurs…..

7 octobre 2010, non à la fécondation in vitro

extraits : L’instinct maternel n’existe pas, avoir des enfants n’est pas un droit sans limites. En quoi par exemple la lutte contre la stérilité améliore-t-elle les  relations de l’humanité avec notre Terre-Mère déjà surpeuplée ? La page Planète du MONDE consacre pourtant une page entière au britannique Robert Edwards, nouveau prix Nobel de médecine pour le développement de la fécondation in vitro. Que disent les scientifiques ? René Frydman, « père » d’Amandine, premier bébé-éprouvette français en 1982, conçoit bien que la procréation médicalement assistée soulève une série de problèmes de nature éthique. Mais comme René Frydman est un scientifique au service de la technique, il n’a plus de repères…

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Jeunes et sans enfants pour la vie

Sur TikTok, le hashtag #childfree (« sans enfant ») cumule les milliards de vues. De plus en plus de jeunes adultes assument de ne pas se projeter dans la parentalité, pour des raisons personnelles, politiques, sociétales, existentielles. Et subissent en retour le regard désapprobateur d’une partie de la société. Auteur de Seuls les enfants changent le monde (Seuil, 2023), Jean Birnbaum, journaliste au Monde, voit par exemple cette manière de se détourner de la parentalité comme le symptôme d’une « crise de l’espérance ». La surpopulation est-elle signe d’espérance ou d’erreur historique ?

Sur LE MONDE, deux articles sur la stérilisation volontaire

témoignages désapprobateurs : « comme je savais que je ne changerais pas d’avis sur mon non-désir d’enfant, je me demandais pourquoi continuer à m’imposer tout ça. Dans mon entourage, cela a pu perturber : une femme, c’est censé avoir l’instinct maternel. »… Amenée à parler sur France Inter de sa certitude de ne pas vouloir d’enfant, motivée par sa crainte de « la crise écologique et [de] ses conséquences », elle a reçu une vague de messages de haine, a été traitée de « pauvre folle » ou d’« égoïste »Dans une société où la norme parentale est encore très forte, les jeunes qui s’en écartent sont perçus comme déviants et rappelés à l’ordre. Surtout les femmes, associées à la parentalité, et supposées incomplètes sans enfants…  « Là où j’habite, à la campagne, j’apparais comme un ovni. Mes ex-camarades de collège ont toutes déjà un ou deux enfants. On me regarde avec incompréhension quand j’en parle »… Cet ancien ami lui a lancé : « Mais t’as pas peur de ne servir à rien ? »… Un monde sans enfant c’est demain des vieillards séniles macérant dans leurs couches sales.

Témoignages approbateurs : La stérilisation à visée contraceptive est légale pour tout majeur depuis 2001. La loi prévoit une période de quatre mois de réflexion obligatoire après la première consultation .A 26 ans, Noé Vaccari attend de pied ferme sa vasectomie, une opération qui bloque les canaux permettant la circulation des spermatozoïdes. Séphora Manuel a réalisé une ligature des trompes à 24 ans. Quelques commentaires :

jlfc210 : Je suis chirurgien gynécologue et j’ai fait beaucoup de stérilisations tubaires dans ma longue carrière. Les jeunes femmes que je vois pour ce motif sont toujours très informées, et leur prise de décision n’a rien d’impulsif, c’est longuement réfléchi…

AnneH : Mieux vaut ne pas être mère plutôt qu’être une mauvaise mère

SBRC : Ils et elles ont bien raison, sous de nombreux aspects. L’existence humaine ne se définît pas dans la parentalité. En fait ce choix devrait résulter de seules réflexions et choix personnels, or ce n’est pas le cas. Comme le montrent un paquet de réactions ici il y a une bien trop forte composante sociale, liée à une forme de pression culturelle, dans le choix d’être parent. Combien d’enfants sont malheureux parce que leur parents auraient mieux fait de s’abstenir ? Certafont des enfants par impulsion non réfléchie, e5 les conséquences sont désastreuses. Un peu comme ces chiens ou chats qu’on prend puis qu’on abandonne quelques temps plus tard.

Rio : Incroyable d’entendre un paquet de personnes me reprocher à moi et autres child free leur « égoïsme ». La surpopulation ça vous parle pas ? Des ressources limitées, 5° de plus d’ici 2050 dans le scénario le plus pessimiste, les déplacés climatiques, les sécheresses, le monde devenu invivable, ça vous parle ?

VAbis : Je ris quand j’entends qu’il est égoïste de n’avoir pas d’enfant… parce qu’en avoir est le signe d’altruisme? De capacité d’abnégation ? Ah bon?! La vie est un cadeau, vraiment et ceux qui se reproduisent ont nécessairement les qualités nécessaires pour être d’assez bons parents ? Mieux vaut laisser tranquilles ceux qui ne veulent pas être parents. Certes, ils ne produiront pas de travailleurs en capacité de payer nos futures retraites mais ils ne produiront pas non plus d’allocataires du RSA, des alcooliques, des drogués, des malades en tous genres, des détenus, des trafiquants, des violeurs etc.

Visual : Dans le contexte de crise climatique et de fin de règne des énergies carbonées, donc de fin de croissance et du progrès pour le plus grand nombre, signes annonciateurs de conflits majeurs, la non volonté de se reproduire peut être entendue. Il faut un minimum d’optimisme pour faire, consciemment du moins, des enfants puis les élever pour le meilleur, on le souhaite. De plus, les femmes se libérant progressivement du carcan de la domination masculine, il n’y a aucune raison qu’elles se soumettent plus qu’un mâle au diktat reproductif de la religion, la servante écarlate devant rester une dystopie.

Denis Monod-Broca : Jouissance sans reproduction, le présent plutôt que l’avenir, l’individu avant la collectivité : nous sommes une société en cours de suicide.

Olivier N. : Raison de plus pour ne pas avoir de descendance…

Frog : En tout cas, chacun doit pouvoir gérer sa reproduction en pleine conscience.

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Stérilisation, tout savoir sur la vasectomie

extraits : Chez la femme, le terme de « stérilisation féminine » apparaît pour la première fois dans une publication de Kocks en 1878, et la première stérilisation chirurgicale par ligature tubaire est pratiquée par Lungren en 1881 ». Chez l’homme, la stérilisation masculine (ou vasectomie) consiste en une résection d’une portion de canal déférent avec occlusion des deux extrémités. Bien que la vasectomie ait été utilisée dès le début du siècle à des fins contraceptives individuelles…

La stérilisation, moyen de contraception

extraits : En Inde, plus d’une femme sur trois opte pour la stérilisation comme moyen de contraception synonyme de libération. 37,9 % des femmes mariées et en âge de procréer sont stérilisées, soit plus d’une femme sur trois, selon la dernière enquête nationale sur la santé de la famille, réalisée entre 2019 et 2021. Le phénomène, à la fois rural et urbain, est même en augmentation. Dans sept pays, la prévalence de la stérilisation masculine est supérieure à celle de la stérilisation féminine : en Nouvelle-Zélande (44 % des hommes de plus de 40 ans), en Australie (25 %), au Royaume-Uni, en Corée du Sud, en Espagne, au Bhoutan et aux Pays-Bas. En France, la vasectomie est légale depuis seulement 2013. Interdite par la première loi de bioéthique (1994), elle était auparavant considérée comme une mutilation corporelle…

Stérilisation de masse des chats… Et celle des humains ?

extraits : La question de la surpopulation humaine reste un tabou alors que la stérilisation d’un chat ne pose de problème à personne. Pourtant ils ne sont en France que 11 millions de petit gabarit et d’appétit modeste pour 66 millions d’humains de taille respectable et de besoins incommensurables. Il reste donc matière à amples discussions sur le thème de la régulation quantitative d’une espèce !…

En savoir plus sur la surpopulation

Alerte surpopulation, le combat de Démographie Responsable (2022)

Surpopulation… Mythe ou réalité ? (2023)

Un panorama des pays surpeuplés,

Surpopulation généralisée dans tous les pays

Pour lutter contre la surpopulation,

https://www.demographie-responsable.fr/

Jeunes et sans enfants pour la vie Lire la suite »