CLIMAT : des négationnistes criminels
Bonjour l’armée du doute. Les négationnistes du climat se font encore entendre ! Les spécialistes du climat sont attaqués sur les réseaux sociaux par des comptes anonymes qui remettent en cause la réalité du réchauffement ou sa gravité. Un discours qui diffuse autant parmi les élites politiques et économiques que parmi le peuple.
Un membre du GIEC : « Parfois je rêve que la bêtise soit un facteur aggravant du risque de décès prématuré lié au réchauffement… » (texte d’un dessin)
Matthieu Goar : Ils agissent comme une armée souterraine sur X-twitter en réponse aux messages pédagogiques de scientifiques. Ils remettent en cause la réalité du réchauffement climatique ou la responsabilité des activités humaines. Ils dénigrent les spécialistes du climat dans un mélange d’invectives et de pseudo-expertises alimentées par des sites se disant « climato-réalistes ». Le climatologue Christophe Cassou : « Tous mes posts étaient assaillis, pollués, manipulés, avec un détournement de ma parole… Le rôle d’un scientifique est d’informer, pas de lutter contre la désinformation. » Fatigué, il a arrêté son activité en ligne à l’été 2023. Guillaume Séchet, météorologiste : « Au début, je prenais le temps de répondre. C’était peine perdue, ils ont un comportement paranoïaque car ils voient de la manipulation partout. Les gens qui ont des doutes posent des questions et sont courtois. Chez eux, il n’y a que de la méchanceté. »
Après avoir longtemps reculé, le climatoscepticisme regagne du terrain dans plusieurs études récentes. Selon l’enquête « Obs’COP » réalisée par l’institut Ipsos et publiée en juin, 37 % des sondés apparaissent climatosceptiques : 8 % nient la réalité du réchauffement, 29 % considèrent qu’il n’est pas d’origine humaine. Globalement le négationnisme climatique permet à un climato-rassurisme de se développer. Le changement climatique est anxiogène et ce discours fait espérer aux gens qu’on aura le temps, que des technologies futures nous sortiront du pétrin et qu’il suffit d’attendre. Ce discours se diffuse dans toutes les strates de la société. Il fonctionne sur une croyance dans le techno-solutionnisme, dans le génie humain, c’est un pari fou. Edouard Philippe, ancien premier ministre, s’est opposé à l’interdiction de louer les logements les plus énergivores en s’inquiétant de la situation des « plus modestes ». Le même jour, Laurent Wauquiez (Les Républicains), président de la région Auvergne-Rhône-Alpes, a déclaré qu’il n’appliquerait pas le dispositif « zéro artificialisation nette » pas des solutions concrètes, par exemple des changements de mode de vie. Le plus grave est que le négationnisme se déplace dans les élites, qui sont pourtant responsables des choix de société.
Le point de vue de ce blog biosphere
Interdisons de parole les négationnistes du climat (2019)
extraits : Un média français, Cnews le 6 mai 2019, l’animateur Pascal Praud le texte : « Est-ce que vous diriez qu’il y a depuis trente ans dans le monde un dérèglement climatique ? Oui ou non ? » L’invitée principale, Claire Nouvian, militante écologiste, s’étrangle : « Attendez, mais vous en êtes encore là ? Ce n’est pas une émission de climatosceptiques quand même ? » Rejoint par Elisabeth Lévy, la directrice de la rédaction du magazine conservateur Causeur, Pascal Praud défend le droit des climatosceptiques à s’exprimer. La liberté d’expression n’est jamais absolue, surtout quand il s’agit à la fois de nier les avancées scientifiques et de ne pas agir contre la détérioration de la Biosphère. Interdisons de parole les négationnistes du climat…
: La liberté d’expression est légalement limitée quand elle se révèle être de la publicité mensongère, de la tentative d’escroquerie, de l’abus de faiblesse, de la mise en danger de la vie d’autrui, etc… Préciser ces concepts dans le cas du climatonégationnisme serait utile.
Sylvestre Huet face aux négationnistes du climat (2016)
extraits : Doit-on se contenter du terme « climato-sceptiques » pour qualifier ces affabulateurs ou leur infliger un « négationnistes » ? Climato-sceptique est un terme inventé par les « négateurs » de différents résultats des sciences du climat. Ce terme auto-proclamé visait à induire une présentation positive, puisque le doute, le scepticisme peut être vu comme la marque d’un esprit libre, indépendant, capable de bousculer préjugés et idées reçues. Négationniste est un terme qui s’est petit à petit imposé afin de souligner que, justement, ces soi-disants « sceptiques » ne doutent de rien. En réalité, ils mentent sur des faits…
Ban Ki-moon contre les négationnistes du climat (2015)
extraits : Ban Ki-moon : « Le débat scientifique sur la réalité du changement climatique est clos… Le changement climatique se produit à cause des activités humaines. Les engagements des pays à réduire les émissions de gaz à effet de serre sont inférieurs à ce qui est attendu pour maintenir l’augmentation des températures mondiales au-dessous des 2°C. »Ban Ki-Moon oublie de dire que les individus, tous ceux qui vivent à l’occidentale, devront réduire drastiquemet leur consommation d’énergie (la diviser par 3 ou 4 en moyenne), ce qui implique de réduire leur niveau de consommation dans une très forte proportion.
réchauffistes contre négationnistes (2010)
extraits : On s’aperçoit finalement que les négationnistes « farfouillent dans les articles des dissidents et dans la presse étrangère » (dixit Mon810) pour essayer de marquer leur présence sur Internet ; leur argumentation reste limitée scientifiquement ou non démontrée, mais ils sont virulents. Les réchauffistes peuvent s’appuyer sur des rapports scientifiques validés, mais leur présence sur le net des bloggeurs est marginale. Le problème, c’est que cette disproportion dans le débat instille le doute et l’abstention dans la réflexion des citoyens ; la délibération démocratique est faussée quand on ne sait plus qui croire. C’est un des éléments d’explication de l’échec de Copenhague. C’est pourquoi nous allons à la catastrophe, mais nous ne voulons pas le croire…
les négationnistes du climat (2009)
extraits : D’un côté un conglomérat de « scientifiques », mais aussi de politiciens et d’économistes, dénonçaient du 8 au 10 mars 2009 le protocole de Kyoto à New York. En ouvrant le débat, le président tchèque Vaclav Klaus se contente d’un procès d’intention : « Le véritable projet de l’alarmisme environnementaliste est de ramener l’humanité des siècles en arrière ». De l’autre côté 2000 scientifiques, parmi lesquels les plus éminents climatologues mondiaux, préparaient du 10 au 12 mars la prochaine conférence de Copenhague où les gouvernements devront décider en toute connaissance de cause. Le comité scientifique de la conférence affirme : « Les dernières observations confirment que le pire des scénarios du GIEC est en train de se réaliser. Le système climatique évolue d’ores et déjà en dehors des variations naturelles à l’intérieur desquelles nos économies se sont construites »…
Nos écrits il y a dix ans sur les négationnistes du climat (2005)
extraits : Le problème de l’écologie, c’est la tendance humaine à se valoriser en prenant le contre-pieds de la réalité, surtout si on y trouve un avantage financier. Ainsi le botaniste D.B. (pas besoin de lui faire de la publicité) ne cachait pas son scepticisme sur l’origine humaine du réchauffement climatique, soutenant dans l’hebdomadaire New Scientist : « Les kyotoistes mentionnent rarement que 555 des 625 glaciers observés par le service mondial d’observation des glaciers ont grossi depuis les années 1980. »
Le point de vue des écologistes en 2023 sur l’article de Matthieu Goar
Ophrys : C’est quand même fascinant d’entendre dire que les scientifiques du GIEC exagèrent alors que la trajectoire actuelle dépasse les pires scénarios des projections faites ces derniers décennies.
Patrick : Les travaux du GIES, comme ceux du COR, sous-estiment la réalité. A chaque catastrophe naturelle, pour chaque victime, il faudra stigmatiser les climatosceptiques car ils sont responsables du retard dans la mise en œuvre des mesures nécessaires. Et j’espère qu’un jour, proche, les 4×4 se feront caillasser par les jeunes générations.
Ophrys : Sinon les scientifiques peuvent simplement continuer à crier dans le désert et se contenter d’un « on vous l’avait bien dit » quand la catastrophe arrivera.
Philémon Frog : Il semble qu’il y ait beaucoup de gens animés par des frustrations, la misanthropie, la simple volonté de semer la confusion, le chaos… Internet a révélé ces profils qui étaient occultés auparavant. Ils sont un vecteur pour se libérer virtuellement tout en restant terrés.
GeorgesL : Les sociologues du climat devraient prendre en compte le fait qu’en 2023, organiser une procession pour faire tomber la pluie est toujours possible. Il reste en effet beaucoup de gens — une majorité je le crains — pour qui la démarche scientifique n’a rien de plus convaincant que n’importe quelle autre opinion à condition qu’elle soit largement répandue.
Jacques Py : La question qui, à mon sens, est déterminante: allons-nous à échéance rapprochée vers une crise existentielle pour les humains ? Que signifie « existentiel »? Des conditions de vie devenues insupportables à une grande majorité des humains, et pour beaucoup, la mort, catastrophes, famines, maladies liées, etc. Il nous faut exprimer clairement que cette crise climatique est existentielle… Les climatorelativistes, et autre climatorassuristes n’ont que leur opinion devenue aujourd’hui criminelle.
Vipierre : En réalité il n’y a que des climatosceptiques. D‘abord les authentiques (35%) et puis tous les autres qui admettent la responsabilité des humains mais se sentent peu ou pas concernés et préfèrent se retourner vers les pouvoirs publics à condition bien sûr que les mesures prises ne les impactent pas. Les citoyens vraiment concernés et actifs sont une infime minorité.
Jacr : Alea jact est. L’humanité finira comme un grand drogué, mort par overdose… avec la complicité des dealers, Total, BP, Exxon Mobil, etc ….
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