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Ateliers de futurologie, utilisable ?

Le Kit du Futur est un outil d’éducation populaire à la prospective qui veut donner à tout un chacun les outils de base (références, bibliographie, histoire) pour se repérer dans la prospective, dépasser le sentiment d’illégitimité, entrer dans la conversation – et devenir soi-même un·e animat·rice de séances de futurologie.

https://kitdufutur.org/

Les séances de futurologie durent le temps d’un film (d’1h30 à 2h30…) et se déroulent en 3 temps :

1° GÉNÉRIQUE • Une brève histoire du futur : introduction, enjeux, présentation (±20 min).

2° ACTION • Le jeu des tickets du futur : disposition d’une trentaine de tickets dans les 5 catégories afin d’inviter à la création de nouveaux tickets (une dizaine par groupe) et présentation des tickets modérée par l’animat·rice de séance (±1h)

3° ÉPILOGUE • Présentation de 2 outils pour aller plus loin : les 7 Familles du Futur et le jeu des Villes terrestres (±20 min.)..

Quelques idées échangées lors des « Ateliers de futurologie » proposés lors de courtes sessions un peu partout en France. On imagine en collectif des centaines d’événements possibles, désirables ou redoutables, pouvant se produire dans le futur. Vraisemblables ou absurdes, ils permettent de féconder nos imaginaires et de nous projeter vers l’avenir.

–       Les arbres sont sacrés. Toute coupe nécessite débat citoyen, protocole et cérémonie

–     Les députés sont tirés au sort

–       Les profs sont des IA et les élèves n’apprennent que via écran

–       Plus de papier ni d’écran / retour à la transmission 100% orale

–       Développement de la marine marchande à voile / suppression des avions

–      La blockchain permet de solliciter le vote citoyen tous les jours sur tous les sujets

–       Le cheval disparaît de la surface de la planète

–       La 3ème vague migratoire climatique fait 60 millions de morts

–       La procréation est limitée à 1 enfant par famille à l’échelle mondiale

–       PIB est remplacé par Produit Intérieur du Bonheur

–       Abolition du droit à la propriété et salaire unique

–       Unification des état européens (en un pays)

–       On ne peut manger que les poissons qu’on pêche

–       On élit un président de la Terre

–      Les urgences deviennent payantes (et cher)

–       Téléphone portable limité à 5 minutes par jour

–       Chaque jardin/espace vert/champs a une partie réservée au maraîchage

–       Interdiction de dépenser plus que ce que l’État a dans ses caisses

–       Disparition de la monnaie / échanges basés uniquement sur le troc

–       Les élus sont exemplaires et notés par les citoyens

–       Un QR code sur chaque tombe permet de dialoguer avec le défunt (via un avatar)

–       Création d’un ministère mondial de l’écologie

–       Le dernier humain vient de disparaître

–       Les poules ne veulent plus pondre

–       Les menus de collectivités sont uniquement végétariens

–       Participation obligatoire à une association environnementale

–       La Russie intègre l’Union Européenne

–       Les Prof-GPT remplacement les postes vacants d’enseignants

–       La semaine de travail à 15h

–       Elon Musk est président de l’Union Americano-Russe

–       Les paysans bio deviennent fonctionnaires

–       Avec Parcoursup, une IA détermine votre futur métier

–       Interdiction de construire de nouveaux pavillons

–       Les femmes du monde entier deviennent infertiles

–       Interdiction des plats transformés

–       Des extraterrestres viennent nous dire qu’on est foutus puis repartent.

–       Service national obligatoire dans les métiers de l’entraide ou de l’écologie (2 fois 6 mois)

A partir d’un ou plusieurs choix, imaginez votre commentaire sur ce blog biosphere. 

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notre récapitulatif d’octobre 2024

Ce blog de défense de la biosphère,

c’est un article chaque jour 365 sur 365… depuis 2005.

Voici notre production d’octobre 2024

cliquez à votre convenance 

Question d’avenir

Yves Cochet, un prophète des temps à venir

Consilience, précisions sur la fin du monde

Désurbanisation ou ville autarcique ?

Universalisme et multiculturalisme, l’entente

Un internationalisme impuissant

COP16 sur la biodiversité, l’impuissance

COP29, les actes sont contraires aux objectifs

Conférence Internationale sur la Population !?

Biodiversité/Climat/Désertification, même combat

Le FMI s’alarme d’une croissance molle !?

L’engagement écolo

RAP, résistance à l’agression publicitaire

Paul Watson, ni droite ni gauche, au-delà…

Un SUV, l’incendier ou dégonfler un pneu ?

Question biodiversité

Les arbres et les loups, à aimer tous deux

Le cerveau des non-humains

La pêche industrielle dans l’impasse

Question énergétique

Octobre 1974, 50 ans déjà, le 1er choc pétrolier

AIE versus OPEP, un débat truqué

Notre réponse à un commentateur climato-sceptique

L’impossible sortie du charbon

L’électricité ne remplace pas les énergies fossiles

Taxons l’électricité comme dépense de luxe !?

Question démographique

Le natalisme, une constante des dictateurs

Elisabeth Badinter, paradoxalement nataliste

L’artificialisation forcenée des sols

Nourrir 10 milliards de personne, impossible

L’espérance de vie atteint maintenant son pic

Pacification de l’existence

Le prix Nobel de la paix, Nihon Hidankyo

Armée ou défense civile non violente ?

Sébastien Lecornu et la défense civile

Israël, génocide et règles internationales

questions socio-techniques

Insupportable le portable, à l’école et ailleurs

L’IA, une intelligence sans conscience

Questions politiques

La politique générale de Michel Barnier

Les Verts devenus EELV, puis Les écologistes…

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Nos articles quotidiens en septembre 2024

question d’avenir

Métiers de demain, métiers de main

Pacifisme et / ou défense nationale, le dilemme

la question écologique

L’activité des JNE, assoc de journalistes écolos

Planification écolo, vive le HSSPEPTDR !

Michel Barnier, ex-ministre de l’environnement !

Les Écologistes, parti institutionnel ET libertaire

Les Verts, une gauche anti-malthusienne

Paul Watson nazi, fasciste, d’extrême droite ???

question utopie

Vivre dans une société sans école, le rêve

Vivre dans un monde sans publicité, bientôt ?

Vivre dans un pays sans armée… en Russie ?

Interdiction du portable à l’école, une gageure

la question énergétique

Boulimie énergétique de l’IA et de ses chefs

Agrocarburants, une fausse bonne idée

Fracturation pétrolière, fracturation politique

question de paix

L’origine des guerres, la spoliation des paysans

la dissuasion nucléaire, une illusion mortifère

SNU macronien et objection de conscience

Alban Liechti, refuznik de la guerre d’Algérie

Le pacifisme, marginalisé par LE MONDE

la question démographique

Paul ROBIN (1837-1912), le néomalthusianisme

La bombe P a déjà explosé, les dégâts sont là

Vieillissement démographique et surpopulation !

Namibie, en route pour l’anthropophagie

les questions politiques

Démocratie ou dictature, les tendances actuelles

Bruno Retailleau à l’intérieur, un anti-immigré ?

L’écologie à droite toute avec Pannier-Runacher ?

La Norvège forteresse, fiction ou réalisme ?

questions sociétales

épitaphe judicieuse sur une tombe anonyme

Le naturisme, une pratique spirituelle

Parler « trans » et sans débat aux journées d’été

Parlons transphobie et autres transitions

Tirer des indications morales de la GPA

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épitaphe judicieuse sur une tombe anonyme

J’étais anarchiste, athée, babouviste, écologiste, décroissant,

féministe, malthusien, militant, naturiste, néomalthusien,

objecteur de conscience, pédagogue, pacifiste…

Suivez mon exemple, la société humaine

et la biosphère ne pourront

que s’en porter mieux.

Anarchiste, défini par le rejet de tout pouvoir extérieur à sa propre considération de ce qu’il faut faire. Un anarchiste se situe dans une société sans hiérarchie, ce qui nécessite que chaque personne a les moyens intellectuels de déterminer quel est le comportement le meilleur dans une situation donnée grâce à une formation initiale complète. Les anarchistes sont contre toute domination, y compris celle des humains sur la nature.

Athée, ne pas avoir besoin d’une quelconque divinité. La nature et ses composantes physiques ont les attributs de dieu, l’éternité et l’infini, la matière suffit à expliquer la petitesse spatiale et temporelle de l’espèce humaine. Se libérer de la religion, c’est conquérir la liberté d’agir selon sa propre conscience et les connaissances de la science. Un citoyen se doit d’être « sans Dieux », mais à chacun de croire autrement… en son for intérieur seulement.

Babouviste, disciple de Gracchus Babeuf. Celui-ci forma la « Conjuration des Égaux » contre le Directoire et fut guillotiné le 27 mai 1797. Pour Babeuf et ses disciples, l’Égalité est l’axe qui donne un sens à l’existence : Tout homme a un droit égal à satisfaire ses besoins et à jouir de tous les biens de la nature. Les salaires seront égaux, car la supériorité de talents et d’industrie est une chimère. Les biens doivent être mis en commun ; la terre n’est à personne, les fruits sont à tous. Le paysan continuerait à exploiter son champ et porterait sa récolte au magasin commun. Le gouvernement contrôlerait l’économie de façon à maintenir l’égalité, qu’affermirait une éducation commune. L’aisance et la simplicité générales remplaceraient le luxe des uns et la misère des autres. Ce n’est pas un communisme de la production, mais de la répartition.

Écologiste : l’écologie scientifique nous prouve que l’activité humaine détériore gravement les conditions de la vie sur Terre, et l’écologie politique fait entrer ces constats dans la décision publique. Nous sommes tous par essence écologistes, conscient que de bons rapports avec la nature est une condition première de la viabilité durable de l’espèce humaine et de toutes les autres espèces.

Décroissant : depuis la révolution industrielle, l’économie courre après la croissance économique alors qu’on devrait tous savoir qu’une croissance continue dans un monde fini est physiquement impossible. Comme l’espèce humaine a déjà dépassé par ses besoins la capacité de charge de la planète, il est nécessaire de décroître économiquement et démographiquement, donc d’être personnellement décroissants, pour la sobriété dans tous les domaines.

Féministe : c’est l’affirmation qu’il doit y avoir totale égalité dans la perception et la considération d’une personne, qu’elle soit homme ou femme. Un homme peut bien sûr être féministe, un féminisme non universaliste n’est pas un véritable féminisme car il est différentialiste.

Malthusien, reprenant le message essentiel de Malthus (1798) montrant qu’on ne peut avoir une fécondité humaine dépassant les ressources nécessaires à son entretien. En termes plus précis, l’agriculture étant la ressource essentielle à son époque, Malthus conseillait de limiter les naissances pour enrayer une croissance démographique de type exponentielle. Sinon il y a décalage avec la production alimentaire, limité par la loi des rendements décroissants en agriculture, et dont on ne peut améliorer la productivité qu’à la marge.

Militant : Dans une société nombreuse où la voix d’un individu n’a aucune portée, il est judicieux d’adhérer à une association universaliste ou de devenir militant d’un parti ayant l’écologie au cœur.

Naturiste : la façon d’être habillé ou déshabillé n’a aucune importance. Un lieu où naturistes et textiles se côtoient montre une capacité humaine à la tolérance réciproque. Le port d’un voile religieux est un choix personnel qu’on se doit de respecter autant que le port d’une minijupe.

Néomalthusien, reprenant le message de Paul Robin popularisant au XIXe siècle à la fois la libération de la femme et les méthodes de contraception.

Objecteur de conscience, opposé à l’usage collectif des armes, donc favorable à la disparition totale des armées nationales, des milices, des bandes armées, etc.

Pédagogue, adepte d’une relation interpersonnelle non violente qui essaye de promouvoir l’intelligence de celles et ceux qui l’écoutent.

Pacifiste, voulant diffuser au niveau collectif le principe « si tu veux la paix, prépare la paix » et non le principe militariste « si tu veux la paix, prépare la guerre ».

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Pour un homme, être enceint, c’est top

L’identité sexuelle devient une affaire vraiment très très compliquée. Résumons par un dessin : Deux manchots (animal que Xavier Gorce utilise pour croquer l’actualité par le dessin) en pleine discussion dans un dessin du MONDE. Le plus petit des deux demande à l’autre : « Si j’ai été abusée par le beau-frère adoptif de la compagne de mon père transgenre devenu ma mère, est-ce un inceste ? ».

La rédaction du MONDE a été choquée par cette phrase, il est vrai que ce journal se fait effrontément la courroie de transmission de l’idéologie trans.

titre du MONDE : Amélie et Nathan : « Politiquement, c’est extrêmement fort d’être enceint »

Jane Roussel, journaliste des intimités, développe : « Dans la famille d’Arthur, bientôt 3 ans, il y a Amélie, la mère, qui se définit comme lesbienne, et Nathan, le père, une femme qui a fait sa transition de sexe. Un cocon queer où la joie s’invite partout. Et c’est Nathan qui portera le prochain enfant. »

notre commentaire : L’écologie c’est le sens des limites, mais l’évolution sociétale empêche cette prise de conscience. C’est le ressenti des personnes qui compte, et là il n’y a plus aucune limite. Laissons aux commentateurs sur lemonde.fr préciser ce qu’il faut en penser.

Pierre et le loup : Quel délire cet article du MONDE ! JK Rowling n’est pas transphobe comme l’affirme trop facilement cet article, juste réaliste sur la violence contre les femmes et leurs corps exercée par la transidentité.

Doc76 : Hormis le ton gnangnan de cet article, la négation de la réalité est quand même saisissante : refus du génotype au profit d’un phénotype étrange, passion pour le monde de Harry Potter inscrit à même la peau, éducation d’un petit garçon déjà coiffé comme une petite fille dans des valeurs de bienveillance (car tous les XY seraient malveillants !), traitement sauvage par testostérone sans avis d’un endocrinologue alors que tant de femmes se posent des questions quant aux effets secondaires des traitements hormonaux…

Clairon : Le Monde retombe dans ses travers : se concentrer sur ce qu’intéresse 0,001 % de la population française et même moins. Pourquoi tant de visibilité ? Est-ce volontairement pour épaissir les rangs de l’extrême droite ? Ou naïvement pour nous faire croire que c’est un modèle familial tout à fait banal ?

Edge : Aucun jugement de la journaliste sur ce couple hors norme. L’absence du moindre début de questionnement est plus que gênant. On ne voit pas bien pourquoi le déni de réalité devrait être idéalisé lorsqu’il s’agit de biologie, mais combattu lorsqu’il s’agit par exemple d’Américains niant la victoire de Biden en 2020 et considérant que c’est Trump qui a été élu. Dans les deux cas, il s’agit pourtant bien de déni de la réalité et de construction d’une « réalité » alternative que l’on tente d’imposer à autrui.

AD67 : L’article convoque le lecteur à une forme d’admiration béate devant un couple qui ose dépasser les schémas normatifs en oubliant un peu que derrière la carte postale, c’est des tonnes de médicaments et de chirurgie pour ne pas accepter avec sagesse et gratitude ce dont la nature nous a doté : un corps naturellement sexué.

travailleur du 93 : Comment une lesbienne misandre, selon ses propres termes, peut-elle aimer un homme transgenre, soit une femme qui a choisi d’être un homme et qui a donc un rapport positif au genre masculin ? Les miracles de l’amour sans doute…

la parigotte : Cette transition de conversion transforme un couple de lesbiennes en un couple hétéro !

PBI : Il y a 50 ans, les jeunes voulant exister en choquant leur famille et la société partaient élever des chèvres dans une communauté. Il y a 40 ans ils devenaient punk. Il y a 30 ans ils faisaient du rap. Il y a 20 ans ils se convertissaient à l’islam radical. Aujourd’hui ils changent de sexe, ou plutôt d’apparence et d’état civil car, concernant la biologie, une femme à barbe traitée aux hormones reste une femme, ce qui lui permet d’ailleurs d’envisager de porter un enfant pour lequel il faudra quand même le sperme d’un homme biologique.

Nonnuocere : Une femme qui prend de la testostérone n’est pas un homme. C’est une femme qui prend de la testostérone. Les transactivistes favorisent une idéologie dangereuse : le transhumanisme fondé sur l’illusion d’un monde sans limite. Le refus de la limite au nom du « progrès » on a vu ce que ça donne dans le domaine écologique. Restons libres de penser, lucides et critiques sans craindre les accusations de phobies et autres.

WYZ : Tout ce bricolage issu des délires progressistes est un formidable terreau pour l’extrême droite. La déconstruction aux forceps du réel, soi-disant pour protéger une minorité, ne fait qu’accentuer la perte de repères et nous mène droit vers une dystopie où les progressistes modérés seront exsangues.

paul duvaux : L’article est une très bonne illustration de la théorie du genre et de ses contradictions intrinsèques. Le genre est une pure construction sociale, contrairement à l’identité sexuelle qui est une réalité biologique. Alors, pourquoi vouloir changer d’identité sexuelle pour changer de genre ? Rien n’interdit à un être humain de se prendre pour un oiseau et de se faire greffer des plumes.

Paul Hurley : On ne peut pas faire mentir la nature. Un enfant restera toujours le « produit » d’une femme (peu importe qu’elle s’appelle Nathan) et d’un homme (ici le donneur de sperme). Qu’ici la mère se considère comme un homme n’est qu’un artifice administratif. Ce qui me choque n’est pas d’ordre moral, mais qu’on travestisse ainsi la nature.

Frédéric ALLEGRE : Attention à l’hubris ! Vouloir à la fois être un homme et porter un enfant paraît un tantinet orgueilleux… Heureusement Hermaphrodite n’est pas la plus vindicatives des divinités.

Ced-Alexa : Être cisgenre va devenir has been.

Tous coupables : Comme nous le vérifions chaque jour l’humanité se croit au dessus de la nature. La manipulation du vivant est possible alors allons y. La réflexion éthique viendra bien plus tard ou jamais… bientôt le retour de bâton…

Agathine : Un autre sujet. On peut faire ce que l’on veut de son corps mais ça n’est pas à la société d’assumer entièrement l’aspect financier. Or la transformation est prise en charge à 100% (même l’épilation laser, implant de cheveux…).

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Transidentités, un débat faussé et inutile

extraits : Il y a des choses que je comprends, par exemple le fait que les différences entre les hommes et les femmes ne sont pas fondées sur la nature ; elles sont historiquement construites et socialement reproduites. Il n’est par exemple nullement génétique d’aimer les voitures ou le maquillage ! Il y a des choses que je ne comprends pas, par exemple enseigner au primaire la notion « d’égalité de genre ». Quelle différence avec l’égalité des sexes ? Sauf cas rares, cette distinction est inscrite dans les chromosomes de chaque être humain, elle est irréductible. Cela constitue un fait, et non une opinion.  Le nier nuit gravement à la cohérence sociale quand le critère de distinction devient l’indistinction basée sur la toute puissance de l’affirmation de soi. Ce n’est pas l’avis d’une journaliste du MONDE….

Sexe, genre, nature humaine et effet de mode

extraits : Plusieurs de mes collègues ont été pris à parti, en début d’année, par des élèves de 16 ou 17 ans leur intimant de les renommer afin de ne pas les «mégenrer», les prénoms étant appelés à changer fréquemment afin d’explorer la «variance de genre». La «déconstruction» est dans l’air du temps. Avec cette introduction au monde réellement renversé, où les les signes linguistiques créent un réel fantasmé, on touche au roc philosophique : l’abandon du corps et, plus largement, de l’intégrité de l’organisme vivant relié à son milieu….

Mouvement trans-sexuel, grotesque et vain

extraits : Le transsexualisme est une idéologie qui ignore le sens des limites. Les Grecs disaient que celui qui est en proie à l’hybris et franchit la limite encourt la Némésis, le châtiment. Touchant l’activisme trans, on peut citer les troubles psychiques, juridiques et sociaux qui résultent de l’affirmation grotesque qu’un homme peut être une femme (ou vice-vers). Les trans-activistes affirment qu’on peut choisir son sexe, ce qui est impossible. Et pourtant cela est aujourd’hui avalisé par le droit (la loi). On est passé en quelques années de l’idée qu’un individu pouvait exhiber des traits sociaux de l’autre sexe (ce qui a existé de tout temps) à l’affixation qu’il pouvait devenir l’autre sexe. Tragique erreur. Ce n’est pas, en effet, parce que je parais à peu près comme l’autre sexe que je suis l’autre sexe….

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Parler « trans » et sans débat aux journées d’été

Les Journées d’été des Écologistes (ex-EELV) ont eu lieu du 22 au 24 août à Tours. J’ai suivi avec intérêt la profusion des idées « en tout genre », et c’est le cas de le dire. Le thème de l’atelier auquel j’ai assisté le jeudi : « Transphobie et propagande d’extrême droite : la conquête des droits comme contre-offensive ». Question de genre donc !

Ce sont principalement les commissions thématiques qui préparent ces rencontres. Elles sont nombreuses chez les écologistes, 40 au dernier recensement : Antiracisme, Biodiversité, Postcroissance,… et pour ce qui concerne cet atelier, la commission LGBTQIA+. Pour les non connaisseurs, Lesbiennes, Gays, Bisexuel·le·s, Trans, Queer, Intersexué·e·s, Asexuel·le·s, le + permettant d’inclure toutes les autres possibilités de genre … l’imagination humaine n’a pas de limites. Il faut un bon dictionnaire pour s’y retrouver dans les affres de l’identité psy de nos contemporains. L’assistance sous un tipi et sur des sièges en carton comptait environ 60 personnes d’apparence normale, pas de drag queen. Notons en passant que les hétérosexuels, cisgenres et autres dyadiques n’ont pas encore leur groupe de travail chez les Verts.

L’écolo Mélanie Vogel est à la tribune, on précise bien « en tant que lesbienne » bien qu’elle soit aussi sénatrice. Élie Bouet, est à la tribune. Normal, il est référent LGBTQIA+ au bureau confédéral du Planning familial. Rappelons que lors de son congrès début novembre 2022, ce mouvement a acté une ligne « intersectionnelle » au détriment d’une orientation universaliste. Puisqu’il faut traduire chaque mot, « intersectionnalité » est un concept récent utilisé dans les études de genre qui souligne la multiplicité des discriminations.

Le message répété par tous les conférenciers sans exception est clair, il faut lutter contre la transphobie, ce serait le cheval de Troie d’une extrême droite anti-homo, patriarcale, et ouverte à toutes les discriminations. Donc condamnation de l’extrême droite et valorisation des LGBT, même combat, c’est dans l’ADN des écolos. L’évolution sociétale fait évoluer la loi, vivement qu’il y ait des parlementaires trans. Les droits humains comporteraient nécessairement le droit de changer de sexe à tout âge. Etc. Le public est acquis, on ne se pose pas de question, on n’en pose pas, aucune voix dissonante ne se fait entendre. Le problème politique qui a été évoqué lors de cet atelier, c’est le projet de loi de la sénatrice Jacqueline Eustache-Brinio (LR) qui vise à encadrer les pratiques médicales dans la prise en charge des mineurs en questionnement de genre. Transmis à l’Assemblée nationale le 23 juillet 2024 :

« Dans le cadre de la prise en charge de la dysphorie de genre, il est interdit de prescrire au patient mineur des traitements hormonaux tendant à développer les caractéristiques sexuelles secondaires du genre auquel le mineur s’identifie. Il est également interdit de réaliser sur un patient mineur des actes chirurgicaux de réassignation de genre. »

Précisons, puisque en matière de genre humain l’affaire est très compliquée, que le terme « dysphorie de genre » décrit le sentiment de détresse ou de souffrance qui peut être exprimé parfois par les personnes dont l’identité sexuée ne correspond pas au sexe qui leur a été assigné à la naissance. On aurait du échanger longuement sur le cas des mineurs alors qu’il y a irréversibilité des « transitions de genre ». Je note pourtant que cet aspect juridique important n’a lui aussi soulevé aucun débat ce 22 août.

Enfin, on ne voit pas pourquoi le déni de réalité devrait être idéalisé lorsqu’il s’agit de biologie, mais combattu lorsqu’il s’agit de « vérités alternatives » à la Trump. D’autant plus que cette focalisation sur une « question de société » s’opère au détriment de toute considération des rapports de plus en plus difficiles entre les humains et la nature. L’écologie c’est le sens des limites, un sentiment qui se perd dans une société où tout semble techniquement possible. Avec le combat LGBT, c’est le ressenti des personnes qui compte, et là il y a encore moins de limites.

Pour un parti écologiste, y a-t-il en définitive un intérêt politique de soutenir la cause trans ? Parler LGBTQIA+ permet-il l’expansion de l’écologie ou fait-il au contraire le lit de l’extrême droite quand on devient par son extrémisme sociétal une cible d’attaque ? Certes la discrimination est alimentée par l’extrême droite. Mais le fait d’être transsexuel empêche-t-il de voter Rassemblement national ? Devenir LGBT fait-il de vous un écolo ? Ne simplifions pas la réflexion socio-politique.

Annexe : Un article récent du MONDE1 fait le panégyrique d’une femme en couple avec ce qui a l’apparence d’un homme qui, en réalité, est à l’origine une femme en parcours de transition de genre, avec mammectomie et prise de testostérone. La femme-femme a eu un bébé, la femme-homme attend avec impatience d’en avoir un à son tour, elle a gardé son utérus. Un commentaire sur lemonde.fr  : « Tout ce bricolage est un formidable terreau pour l’extrême droite. La déconstruction aux forceps du réel, soi-disant pour protéger une minorité, ne fait qu’accentuer la perte de repères et nous mène droit vers une dystopie où les progressistes modérés seront exsangues. » A méditer…

Michel Sourrouille

article qui est aussi édité sur le site des JNE

https://www.jne-asso.org/2024/09/03/parler-trans-et-sans-debat-aux-journees-dete-des-ecologistes-par-michel-sourrouille/

1https://www.lemonde.fr/intimites/article/2024/08/25/amelie-et-nathan-politiquement-c-est-extremement-fort-d-etre-enceint_6294144_6190330.html

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Nos articles quotidiens en août 2024

A chacun d’ouvrir la ou les problématiques de son choix…

Un avenir incertain

L’histoire humaine, une succession de fantasmes

Déni de la catastrophe, une erreur commune

Catastrophisme inopérant, catastrophe advient

Bientôt la crise ultime, qu’on l’attende ou non

Pacte pour l’avenir, garder l’esprit critique

La question écologique

L’écologie au MONDE, une bataille idéologique

Paul Watson, un écoguerrier pourchassé

Naissance d’un peuple écolo, inéluctable

Wilderness, le besoin de nature sauvage

Carbone fossile ou vivant, rien ne va plus

Pour une forte hausse du prix de l’essence

La question démographique

Généalogie : notre ancêtre, le dipneuste

SURPOPULATION… aucun pays n’est à l’abri

Danemark, surpopulation dans le futur

Épidémies, la fatalité du grand nombre

La guerre, recherche de l’espace vital

Camille Étienne et la question démographique

Jean-Marc Jancovici, 1 milliard d’humains ?

Questions socio-économiques

Avantages comparatifs et échec de la mondialisation

Gilles Lacan, résilience et protectionnisme

Questions politiques

Kamala / Trump, dix à zéro (au moins)

La démocratie prend un mauvais tournant

Ukraine/Russie, parlons objection de conscience

Les JO, pas écolo

JO 2024, le dernier des jeux olympiques, enfin

Les JO 2036 en Inde, une histoire de fric

JO. Nationalismes contre Universalisme

Léon Marchand entre dans la légende olympique

non aux JO, oui au sport qu’on pratique soi-même

questions sociétales

Alain Delon est mort, peu m’en chaut

L’« Ultime Liberté », choisir sa mort

Le smartphone nous pourrit la vie

Quelques personnalités à connaître

Ambroise-Rendu, pionnier du journalisme écolo

Michel Maxime Egger, une spiritualité inspirée

Albert Jacquard découvre la surpopulation

Tout savoir sur l’ethnologue Cl. Lévi-Strauss

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L’écologie au MONDE, une bataille idéologique

Dans le contenu du journal LE MONDE, il aura fallu la persévérance de quelques reporters pionniers, dès les années 1970, pour que les enjeux environnementaux se fraient un chemin parmi les sujets politiques et internationaux. Voici un résumé de l’article La longue bataille du climat dans les pages du « Monde » :

« Il serait trompeur de raconter que LE MONDE, né le 18 décembre 1944, a toujours été aux premières loges des grandes questions environnementales. Au premier rapport sur les limites de la croissance, publié en 1972 – dit « rapport Meadows » –, le journal réserve un traitement minimal et sceptique. Dans un très court article, quelques lignes en page 18, titré « La fin du monde en 2100 ? », Jean-Louis Lavallard souligne que « ce rapport est loin de faire l’unanimité » et que « les méthodes utilisées sont critiquées, ainsi que les conclusions ». Les tribunes publiées dans la foulée par le quotidien s’inquiètent, dans leur quasi-totalité, du « catastrophisme » des « futurologues » du Club de Rome.

Marc Ambroise-Rendu, entré au journal en 1974, se trouvait toujours « un peu seul dans son coin ». Il sera suivi dans cette démarche par son successeur, Roger Cans, qui témoignera de la difficulté à imposer ce type de sujet dans la rédaction. Les questions écologiques, réduites à la protection de la nature, sont alors considérées par une partie du journal comme une curiosité plus que comme un sujet sérieux. Le journal peine encore à faire le lien entre ce bouleversement climatique et ce qui le cause. Le 27 juillet 1990, le premier rapport du GIEC est certes évoqué à la une, mais il ne bénéficie que d’un court article en page 7. LE MONDE partage la une avec ce qui apparaît bien plus important à l’époque : une autre conférence, celle de l’OPEP, le cartel des pays producteurs de pétrole. Le journal titre, inquiet : « Les prix du pétrole pourraient durablement augmenter ». La question du pétrole – au cœur des enjeux géopolitiques et économiques de l’époque – est traitée en majesté par le journal, sans lien apparent avec les gaz à effet de serre, pourtant émis par l’usage du même pétrole. Cette tension dans les pages du MONDE, comme plus tard sur le site Internet, continue de traverser la couverture de l’actualité : comment faire coexister d’un côté les pétroliers, les avionneurs, les industriels et, de l’autre, les rapports scientifiques qui s’accumulent.

L’année 1995 apparaît comme le premier virage climatique du MONDE. En mars, un article écrit en partenariat avec la revue scientifique britannique Nature détaille, sur une pleine page, les pistes dessinées par le deuxième rapport du GIEC, à paraître. Mais cette même année, les pages science restent prudentes dans leur couverture du GIEC.  Le journal publie, quelques mois après la signature du protocole de 1997, une tribune qui conteste même ouvertement la science climatique. L’économiste Michel Godet écrit ainsi en août 1998, à rebours des connaissances déjà bien établies : « Certains sont ainsi persuadés que le réchauffement actuel de la planète est lié aux activités humaines. Cela reste à prouver ! »

Dans une équipe obsédée par la géopolitique, les questions environnementales apparaissent mineures, voire incongrues. En 2007, pour la première fois, Le Monde mentionne le « climatoscepticisme » – il s’agit de la première occurrence du terme dans la presse française. Au sein du journal, le débat est loin d’être serein : une partie de la rédaction estime qu’il faut leur laisser le droit de défendre leurs opinions. En janvier 2008, le journal étale au grand jour ses contradictions en publiant, sur une pleine page, un droit de réponse du climatosceptique Vincent Courtillot. Mais, contrairement à l’usage, il est précisé : « Pour la bonne compréhension du sujet, nous avons exceptionnellement intercalé [nos] commentaires, en italique et entre crochets, dans le texte de M. Courtillot. » Une pratique jamais vue au Monde : critiquer un propos pièce par pièce au sein même du texte. Il faut dire que, à l’époque, le premier des climatosceptiques n’est autre que l’ancien ministre de l’éducation Claude Allègre, qui n’est pas climatologue, mais qui dispose de nombreux relais politiques et médiatiques. En 2010, la sortie de son livre L’Imposture climatique (Plon) bénéficie d’une large couverture.

En mai 2010, l’occasion lui est donnée d’exposer sur une pleine page, titrée « Le droit au doute », une série de contrevérités. Le mal est fait : le journal pose une fausse équivalence, comme si l’on pouvait donner le même temps de parole à des scientifiques et à ceux qui nient la science.

La polémique interne sur le sujet est d’autant plus étonnante que, depuis mars 2008, Le Monde a entamé une révolution copernicienne : le lancement de ses pages Planète et la création d’un service consacré aux sujets environnementaux. Un sacrilège. On subit les railleries du service International ou du service Politique – où l’on moque la place prise par les « pages pingouin ». Tous les jours, à la conférence de rédaction, les chefs du service Planète doivent batailler pour imposer leurs sujets. « Quand j’arrivais, on me regardait en me disant : “Qu’est-ce que tu vas nous annoncer comme catastrophe encore” ». Pour ne pas se voir taxé de catastrophisme, le directeur du journal imagine même que le changement climatique pourrait être une occasion pour l’humanité. Et d’imaginer dans le futur « la libération de terres cultivables sur les hautes latitudes, l’augmentation de la période propice à la croissance des végétaux, l’ouverture de nouvelles routes circumpolaires ». En 2014, la nouvelle directrice du journal, Natalie Nougayrède, ne cache même pas sa méfiance envers les questions climatiques. Quelques mois après son élection à la tête du quotidien, elle propose la suppression des pages Planète et leur rattachement au service International. Elle juge le traitement du climat à la fois trop politisé et trop proche des scientifiques. Elle suscite la colère de nombreux lecteurs. Par une étonnante tectonique des plaques, elle est remplacée par un directeur par intérim, Gilles van Kote… issu du service Planète.

En 2017, le directeur de la rédaction Luc Bronner, incite le service à mettre en scène un appel de plus de 15 000 scientifiques inquiets de la dégradation de la planète. LE MONDE titre en gros caractères : « Il sera bientôt trop tard ».

Le point de vue des écologistes

Aucune cohérence n’est apportée à toutes les informations données par LE MONDE alors que le lien commun est évident : le massacre de la planète par la société thermo-industrielle. L’écologie ne prend que la place socio-culturelle que les merdias lui donnent. Il faut dire que LE MONDE est resté un journal centré sur la vie politique au niveau national et mondial, pas du tout ouvert à la pensée écologique. Voici un historique de la rubrique environnement dans ce quotidien :

1945-1973 : Les débuts du MONDE en la matière ont été désastreux. Dans son numéro 199 du 8 août 1945, le quotidien annonçait le largage de la première bombe atomique en manchette sur trois colonnes avec, en surtitre, cette formule ingénue et terrible : « Une révolution scientifique » (…) C’est seulement à partir de 1969 que LE MONDE ouvre un dossier « Environnement »… au service de documentation !

1974-1981 : Le premier journaliste dédié à l’écologie, Marc Ambroise-Rendu, est arrivé au MONDE en mars 1974. Son directeur, Jacques Fauvet, n’avait aucune idée de la manière dont il fallait traiter la nouvelle rubrique environnement, mais comme il y avait un ministère du même nom depuis le 7 janvier 1971, un ministre (Robert Poujade), des officines diverses, des salons de l’environnement et des réactions patronales, il fallait « couvrir »…

1981-1988 : L’élection de Mitterrand en 1981 a été un coup d’arrêt à la politique environnementale ; c’est pourquoi, quand Roger Cans reprend la rubrique environnement du MONDE, il se retrouve seul et isolé. L’affaire de Bhopal, cette fuite de gaz mortel qui tue ou blesse des milliers d’habitants d’une grande ville indienne en décembre 1984 ne donne lieu qu’à une brève le premier jour. Et le correspondant à New-Delhi n’ira à Bhopal que plusieurs mois après la catastrophe, lorsque l’affaire deviendra politique…

1998-2011 : Avec l’arrivée à la direction d’Eric Fottorino en juin 2007, LE MONDE mobilise davantage de rédacteurs à la chose environnementale : six ou sept rédacteurs au lieu d’un seul durant la période 1974-1998. A partir du numéro du 23 septembre 2008, une page est consacrée à la Planète, au même titre que les pages International ou France

2012-2013 : Les journalistes écolos du MONDE Marc Ambroise-Rendu, Roger Cans et Hervé Kempf ont témoigné que l’écologie avait pris de l’importance dans ce quotidien de référence. Mais comme il faut préserver les convenances et les recettes publicitaires, LE MONDE cultive encore la croissance, le tout automobile et les néfastes futilités…

Le départ d’Hervé Kempf le 2 septembre 2013 a révélé qu’il valait mieux pour les journalistes environnementalistes ne pas faire de « militantisme ». Le directeur du journal n’hésite pas à lui écrire : « Ce ne sont pas tes compétences qui sont en question, mais un problème d’image : nous tenons à ce que l’approche du journal reste aussi impavide que possible, tout particulièrement dans les pages Planète ». Il s’est fait traité de « chroniqueur engagé » par un directeur de la rédaction, etc. L’environnement gêne dans un journal vendu aux intérêts financiers. Plus que jamais avec la crise de la presse, LE MONDE dépend des recettes publicitaires. La prise de contrôle par MM. Bergé, Niel et Pigasse en 2010 n’avait fait que renforcer ce processus. La parole des écologistes est captive d’un système marchand qui n’a pas encore compris que l’écologie sera la pensée dominante du XXIème siècle.

2014-2024 : Rien n’a changé fondamentalement dans le journal « de référence ». Les crises multiples étouffent toute perception claire de la crise écologique qui va portant dans les années prochaines approfondir gravement les crises socio-économiques. Car, comme le disait un jour Stéphane Foucart devant un parterre de journalistes environnementaux : « LE MONDE est un quotidien : par définition le long terme ne vaut donc rien par rapport au court terme. »

Rappelons l’à propos (http://biosphere.blog.lemonde.fr/a-propos)

de ce blog biosphere

quand il était hébergé par lemonde.fr 

La déformation de l’information est perceptible dans une société dont l’idéologie dominante nous a fait oublier depuis deux siècles les limites de la planète et le sens des limites. Alors que la situation actuelle devrait nous inciter à la simplicité du mode de vie et à la sobriété énergétique, c’est toujours l’achat de la plus récente automobile qui structure les pages du MONDE et qui manipule la pensée collective. Ce blog biosphere s’est donc donné pour objectif depuis début 2005 de commenter au jour le jour LE MONDE, journal qui nous semble le plus « objectif » de la presse française.

Si nous sommes personnellement satisfaits de l’éventail des connaissances que nous fournissent ce quotidien, nous ne sommes pas entièrement convaincus par la manière dont les journalistes font leur boulot de tri et de hiérarchisation. Car qu’est-ce qui fait sens ? Quelle place relative donne-t-on à tel événement ou à telle démarche ? Quel doit être le commentaire pertinent d’une information ? Quelle est l’idéologie qui sous-tend l’article d’un journaliste ? LE MONDE n’est pas à l’abri des critiques.

Historiquement les premiers journaux n’étaient que de simples instruments pour organiser le bavardage, et ils le sont plus ou moins restés. Ce blog veut rompre avec le bavardage, c’est la tentative désespérée de porter un autre regard sur l’actualité, un regard un peu moins économico-libéral, un peu moins anthropocentrique, un regard que nous voudrions plus ouvert, plus glocal, plus écolo. Pour que change LE MONDE…

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l’ignorance de la question écologique par LE MONDE (1945-2023)

extraits : J’ai eu l’occasion en tant que membre des JNE d’interroger les journalistes « écolo » du MONDE. Marc Ambroise-Rendu : « Quand René Dumont a fait acte de candidature à la présidentielle de 1974, le service politique n’a même pas envoyé un stagiaire pour voir à quoi ressemblait ce « zozo ». En 1984, Roger Cans avait proposé de couvrir une AG des Verts dans un gymnase de Dijon. Le service politique lui avait dit alors qu’il « avait du temps à perdre ». Hervé Kempf été embauché en septembre 1998. Son départ le 2 septembre 2013 a révélé qu’il valait mieux pour les journalistes environnementalistes ne pas faire de « militantisme ». Le directeur du journal n’hésite pas à lui écrire : « Ce ne sont pas tes compétences qui sont en question, mais un problème d’image : nous tenons à ce que l’approche du journal reste aussi impavide que possible, tout particulièrement dans les pages Planète »….

Dissolution de la rubrique Planète dans l’économisme

extraits : Certains ont cru à la disparition de la rubrique Planète au MONDE. La mèche fut allumée le 26 avril par le site Arrêt sur images : « Planète menacée au Monde : l’écologie victime de l’économie ? ». La directrice du MONDE, Natalie Nougayrède précise la ligne éditoriale du quotidien : « Il n’y a et n’y aura aucune diminution du traitement des sujets environnementaux. L’équipe Planète est amenée à écrire dans toutes les pages, notamment en France et dans le cahier « Eco&entreprise » , où elle sera en première ligne pour le suivi du « green business ». .. Il est étonnant qu’Eco&entreprise ne donne aucune place à la Green Economy… La fin d’un espace dédié à la Planète a été une volontédélibérée de dissoudre les réalités profondes de notre environnement dans les petits événements conjoncturels qui rythment la vie des entreprises. Comme l’exprime Fabrice Nicolino, « Dans l’univers de madame Nougayrède, la crise écologique n’existe pas ». ..

Notre blog, c’était un regard critique sur le monde.fr

Nous considérons que LE MONDE reste une « presse de référence » qui essaye d’être le plus complet possible, mais son prisme traditionnel centré sur la vie politique empêche de donner aux pages « Planète » la place essentielle que cela mériterait. D’autre part il est évident que le fait de faire plaisir à des actionnaires privés et aux régies publicitaires ne favorise pas le fait d’aller titiller le système là où cela ferait mal… d’où une ode au libéralisme et à la vie des entreprises au détriment d’une objectivité qui serait vraiment réelle.

Nous constatons que ce média fait comme les autres, l’ouverture à l’écologie n’a été que très très progressive. Avant 1971-1972, c’est le mépris et la désinvolture. Dans son numéro 199 du 8 août 1945, le quotidien annonçait le largage de la première bombe atomique en manchette sur trois colonnes avec, en surtitre, cette formule ingénue et terrible : « Une révolution scientifique ». En 1952, on inaugure le barrage de Donzères-Mondragon ; l’envoyé spécial du MONDE ne dira rien concernant l’impact environnemental de ce « colossal ouvrage ». En 1957, la critique du projet de tracé de l’autoroute du sud à travers la forêt de Fontainebleau fait simplement l’objet d’une libre opinion qui constate : « Il est triste de penser que l’autorité des naturalistes, des artistes et des sociétés savantes est impuissante contre le vandalisme ». Le naufrage du Torrey Canyon le 18 mars 1967 échappe complètement à l’attention du quotidien pendant plusieurs semaines, ce n’est que la première marée noire sur nos côtes. Il faut attendre le 21 avril  pour que soit publié en Une un bulletin intitulé « les dangers du progrès ». La conversion écologique de ce quotidien « de référence » va être lente, aussi lente que la prise de conscience générale dans une société où priment l’économique et le socio-politique. C’est seulement à partir de 1969 que LE MONDE ouvre un dossier « Environnement » au service de documentation. LE MONDE n’a commencé à traiter spécifiquement d’environnement qu’en 1971, seulement au moment où le ministère de la protection de la nature et de l’environnement a été crée. En 1972, c’est la première conférence des Nations unies « pour l’homme et son environnement » qui contraint LE MONDE à créer une rubrique sous ce nom. Mais les rédactions se méfiaient encore de ce type d’information et « écologie » reste un gros mot. Le journaliste Marc Ambroise-Rendu a été le premier en charge d’une rubrique environnement en mars 1974. Mais ses collègues étaient étonnés, et même, pour certains, scandalisés qu’on donne dans leur journal « si sérieux » de la place à l’environnement – sujet marginal et jugé parfois réactionnaire. Un rédacteur en chef s’était même exclamé: « L’écologie, c’est Pétain »…

L’écologie au MONDE, une bataille idéologique Lire la suite »

Jean-Marc Jancovici, 1 milliard d’humains ?

Comment parler des chocs écologiques sans renoncer à la complexité et sans ennuyer ? Faut-il rassurer les individus ou, au contraire, les effrayer pour les mobiliser ? Comment répondre aux contre-vérités entendues parfois ? LE MONDE interroge Jean-Marc Jancovici.

Jean-Marc Jancovici : Quand vous avez un incendie quelque part, la bonne stratégie est-elle de dire : « Il y a le feu ! », ou : « Je ne vais pas en parler parce que ça fait peur aux gens » ? Moi, je pense qu’il vaut mieux le dire. Le médecin qui vous annonce que vous avez une saloperie, il pense à la fois qu’il vous est utile et il est certain qu’il ne vous sera pas agréable. Personne n’aime, mais c’est une réalité. Par contre vous ne parlez pas de la même manière à un lycéen ou à des élus locaux. Mais la base physique reste la même pour tout le monde. Ce sont les explications intermédiaires qui ont besoin d’être plus ou moins longues en fonction du public auquel on s’adresse.

LE MONDE : Que répondez-vous à l’argument : « Les humains se sont toujours adaptés à tout, on arrivera bien à s’adapter » ?

Jean-Marc Jancovici : L’espèce humaine peut s’adapter, il n’y a aucun doute. Mais de qui parle-t-on ? De chacun des 8 milliards d’individus qui composent aujourd’hui l’espèce humaine ? La bonne question consiste à se demander si nous sommes prêts à prendre le risque que l’espèce humaine survive avec juste 1 milliard de représentants. Si la réponse est oui, on peut totalement se désintéresser de la question du réchauffement climatique. Si la réponse est : « On aimerait quand même qu’il n’y ait pas trop de dégâts », alors on a raison de se faire des cheveux blancs. Dans la population dans son ensemble, il y a toujours un bon paquet de climatosceptiques. D’une certaine manière, même à 4 °C de réchauffement global, il y en aura toujours ! C’est le vieux proverbe Shadok : « S’il n’y a pas de solution, c’est qu’il n’y a pas de problème. » L’idée que tout cela demande des renoncements paraît inacceptable.

LE MONDE : Et l’idée selon laquelle il faudrait avoir confiance dans le progrès, que grâce à la technologie, on va bien trouver une solution ?

Jean-Marc Jancovici : La technique n’a jamais été en soi porteuse d’un projet de société. Ça fait un siècle et demi qu’on fait du progrès technique tous azimuts et ça fait un siècle et demi que les émissions de gaz à effet de serre augmentent. Si le progrès technique était capable de résoudre de lui-même des problèmes environnementaux globaux, on n’aurait déjà plus de problèmes avec les poissons, plus de problèmes avec le climat, plus de problèmes avec l’érosion de la biodiversité, etc. L’essentiel du progrès technique aujourd’hui n’est absolument pas fait pour résoudre les problèmes d’environnement.

La solution technologique, c’est la solution facile parce qu’elle ne nous demande pas de changer nos habitudes. Elle consiste à dire : « On va vous donner une voiture propre, vous allez pouvoir continuer à la conduire sur les mêmes distances et ça ne vous coûtera pas plus cher. » Cela apparaît bien préférable à : « Je vais devoir me lever deux heures plus tôt pour prendre un vélo… »

LE MONDE : Comment répondez-vous à l’idée selon laquelle 2 °C de plus ou de moins, ça ne change rien ?

Jean-Marc Jancovici : Le dernier grand bouleversement climatique que la Terre a connu représente 4 °C d’augmentation en dix mille ans et ça a radicalement changé tous les continents de moyennes latitudes. C’est une explication facilement compréhensible.

LE MONDE : Et quand on entend : « La France, c’est 1 % des émissions mondiales, ça ne pèse rien, ce n’est pas nous qui allons faire bouger les lignes » ?

Jean-Marc Jancovici : Alors, on peut répondre que de Gaulle était un crétin, puisque au moment où il est parti à Londres, il représentait beaucoup moins de 1 % de la population française. Quand un mouvement est émergent, il y a toujours moins de 1 % des gens qui s’en préoccupent, au début. La deuxième manière de répondre à ça, c’est de dire que l’homme est un animal social, donc mimétique. Et donc ce n’est pas parce qu’au début on représente 1 % du mouvement que ce sera toujours le cas, parce qu’on n’est pas à l’abri que d’autres se disent : « Tiens, ce n’est pas complètement idiot ce qu’ils sont en train de faire. » Le troisième argument fait appel à l’énergie. Il consiste à dire que même si les autres se fichent du climat, de toute façon, en Europe, nous sommes déjà sous contrainte en ce qui concerne l’approvisionnement en pétrole et en gaz.

Le point de vue des écologistes

La biosphère a mis au point des mécanismes extraordinairement efficaces, qui gèrent la planète depuis au moins 3,8 milliard d’années ; un tissu complexe, adaptable, rien ne saurait remplacer la dynamique du vivant . Les humains devraient se mettre au service des lois de la nature. N’oublions pas la variable démographique. L’empreinte écologique des 8 milliards de terriens est égale à 1,7 planète Terre, ce qui équivaut à la dilapidation irréversible du capital naturel. Curieusement cet aspect n’est pas étudié par Jancovici. Le marché des ressources naturelles est sous tension, les cours mondiaux vont s’envoler, provoquant la hausse irrémédiable du prix des biens de consommation. Nous allons entrer en décroissance économique, et pas seulement démographique. La solution nucléaire qui a le soutien de JMJ ne fera rien à l’affaire.

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Jean-Marc Jancovici, coming out malthusien (mai 2022)

extraits : « La nature, la planète, n’acceptera pas d’avoir 10 milliards d’habitants sur Terre ad vitam æternam vivant comme aujourd’hui. La seule question c’est comment va se faire la régulation. Ou bien on essaie de la gérer au moins mal nous-mêmes, ou bien ça se fera de manière spontanée par des pandémies, des famines et des conflits. Il vaudrait mieux s’en occuper et en discuter, même si c’est un débat difficile. La France a déjà commencé un peu à faire une réduction de la natalité, avec en moyenne moins de deux enfants par famille….

Tout savoir sur Jean-Marc Jancovici (mars 2022)

extraits : « Le monde dans lequel nous vivons est un monde fini, et croire que nous disposerons toujours des ressources énergétiques à notre disposition aujourd’hui, c’est se bercer d’illusions. L’alternative à ne pas imposer de contrainte, c’est que la contrainte arrivera d’une manière qu’on n’a pas choisie. Beaucoup de gens sous-estiment cruellement “le sang et les larmes” qu’il faudra pour parvenir à la neutralité carbone.J e vais vous donner un seul chiffre : 5 %. Il faut que les émissions de CO2 baissent de 5 % par an. Ce chiffre nous est imposé par la physique, il ne peut pas être négocié en votant une loi au Parlement…

Bibliographie, les livres de Jean-Marc Jancovici 

Le plein s’il vous plaît (2006)

C’est maintenant ! Trois ans pour sauver le monde (2009)

Le changement climatique expliqué à ma fille (2009)

Changer le monde, tout un programme (2011)

Dormez tranquilles jusqu’en 2100 et autres malentendus sur le climat et l’énergie (2015)

Jean-Marc Jancovici, 1 milliard d’humains ? Lire la suite »

Nos articles quotidiens de juillet 2024

Voici tous les articles publiés en juillet 2024 sur ce blog

A chacun d’ouvrir la ou les problématiques de son choix…

tendances structurelles

L’après 7 juillet, la nécessaire radicalisation

Guerre civile en France… au Kenya… partout

la société du spectacle

Tour de France cycliste, à éviter absolument

Jeux olympiques à Paris, à éviter absolument

Surtourisme et décroissance de la mobilité

questions écologiques

Des cancres à l’Élysée, désastre pour l’écologie

Bréviaire des empoisonneurs industriels

Le pillage des fonds marins à l’étude

Une filière nucléaire hors sol

Fusion nucléaire : l’ITER sans avenir

La Terre, déesse Gaïa ou simple machine ?

L’ ASPAS et les Réserves de Vie Sauvage

la question malthusienne

Surpopulation : 10,3 milliards en 2085 !?

Les mots « surpopulation humaine », un tabou

Mathilde Gérard n’aime pas la démographie

Fermeture des frontières au Japon

Au Sénégal : « Jeunes, restez en Afrique »

question pacifisme

Démilitarisation, le point de vue de V. Cheynet

Décroissance : Désarmons la France !

Agir en pleine et bonne Conscience

Tous responsables de l’incivilité croissante

élections, piège à cons

élection, un vrai/faux « piège à con » !

Marine Tondelier contre Marine Le Pen, le choc

Brésil, Hongrie, France, l’ED au pouvoir

Le Rassemblement national, climatosceptique !

On garde Macron, plus pour longtemps. Ouf !

Jean-Luc Mélenchon, un boulet égocentré

Edgar Morin, 103 ans et la dent dure

questions sociétales

Rire pour réfléchir, au risque de provoquer

Éducation thérapeutique et fin de vie

Pluralisme… sans C8 ni NRJ12 !!!

Des insectes dans nos assiettes, berck

Pour échanger ou abonner une connaissance

biosphere@ouvaton.org

Merci de votre attention,

et faites connaître notre blog biospheremerci

Nos articles quotidiens de juillet 2024 Lire la suite »

Bréviaire des empoisonneurs industriels

Gagner sa vie en vendant de la merde empoisonnée n’est pas facile. Cela peut même devenir périlleux quand des activistes, associations, et même juges de tout poil se mêlent de vos petites affaires lucratives.

Dans une tribune au « Monde », Marc Billaud, Julie Noirot et Pierre Sujobert détournent la rhétorique employée par certaines industries pour défendre leurs activités dangereuses pour la santé. Voici l’essentiel du « bréviaire des empoisonneurs« .

Prônez la complexité

Vous pourrez affirmer sans risque que la situation qui vous est reprochée est complexe, et que ne pas le reconnaître, c’est être simpliste, voire manichéen…

Semez le doute

La preuve définitive démontrant la dangerosité de votre produit n’a pas été obtenue, plus de recherches sont nécessaires. Vous sèmerez le doute dans le rang des scientifiques…

Soulignez l’intentionnalité cachée

Vous soulignerez qu’ils agissent en militants, en idéologues liberticides, voire en écoterroristes. Il ne sera plus question de preuve mais de conviction…

Exposez la finalité

Présenter une autre finalité que le profit, lutter contre la faim dans le monde, connecter les peuples du monde entier, sauvegarder l’emploi…

Plaidez la responsabilité individuelle

Le problème n’est pas le poison, mais la manière dont il est consommé. Si vous vendez de la malbouffe, faites la promotion de l’activité physique et des légumes, et blâmez les consommateurs qui n’auraient pas suivi vos recommandations…

Recourez au mécénat

N’hésitez pas à financer des recherches sur vos propres poisons, proposez de creuser la piste de la susceptibilité génétique des individus exposés, soyez le chantre roublard de la transparence…

Utilisez l’intimidation

Entourez-vous d’une ribambelle d’avocats qui menaceront de plaintes pour diffamation tous les empêcheurs d’empoisonner en rond., réclamez de lourdes sanctions financières, employez une bardée de trolls pour saturer les réseaux sociaux…

Dénoncez le tribunal médiatique

Si votre activité est particulièrement nocive, il est possible que les sept premiers points soient insuffisants. Pas de panique, convoquez la présomption d’innocence, dénoncez le tribunal médiatique, laissez l’incendie s’éteindre dans la lenteur judiciaire…

En bref, il n’y a rien de déshonorant à faire du commerce

et à protéger avant tout ses intérêts.

Au royaume du libre-échange, le poison est une valeur sûre.

Le point de vue des écologistes

Zenith1 : Tribune excellente qui permet de gagner temps et salive, on peut répondre à un empoisonneur : « point n° 4 de votre bréviaire ». J’espère que les journalistes s’en serviront.

Frog : Excellent, on s’y croirait ! On reconnaît au passage les « arguments » de quelques contributeurs bien connus de ces colonnes..

jea.vie : Les militants écologistes n utilisent jamais ni l intimidation ni le mensonge c est bien connu!

Amish @ jea.vie : Excellent ! Vous utilisez déjà les conseils des auteurs en retournant l’attaque. Bravo.

François SIMON : Super bien vu ! Et tellement factuel, hélas … cf. -par exemple- la décision de la Commission de reautoriser l’utilisation du poison dénommé Glyphosate dans toute l’UE ! Félicitations aux lobbies de la chimie d’avoir su utiliser si efficacement vos outils…

HB71 : Excellente synthèse, qui peut s’appliquer quasi-intégralement au ‘débat’ sur une guerre/massacre en cours depuis 3 mois : Tout d’abord, évoquer la complexité, pour dissimuler la logique ‘occupant-occupé’ qui simplifierait trop la compréhension de la situation. Profitez-en pour semer le doute sur les intentions et les actes : Non, ils n’ont pas tué 15 mille femmes et enfants. C peut-être 14, ou 16. On ne juge pas quand on ne sait pas. Et puis, leur intention est louable, puisqu’ils font ça pour libérer les Palestiniens de l’emprise du Hamas. Au final, C pour leur bien, vous verrez. D’ailleurs, ces bébés naissent Gazaouis et sont donc responsables de leur mort. C leur faute après tout. Et si vous n’êtes pas d’accord, on va vous traîner en justice pour antisémitisme aggravé et apologie du terrorisme. Et M…e à ces bien-pensants des médias qui osent critiquer l’armée la plus morale du monde… Qui sont-ils pour se poser en juges.
Il manque ‘Mécénat’, mais bon 😞

HENRI F : Et que penser des laboratoires qui dans les années 60-70 ( peut être encore ? ) faisaient dire à leurs visiteurs médicaux ( voyageurs de commerce, qui devaient pousser les médecins à prescrire leurs produits ) que leur lait en poudre pour enfants étaient très supérieurs au banal lait maternel naturel ?

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Edgar Morin, 103 ans et la dent dure

Il a vu l’humanité courir tant de dangers. Edgar Morin aura 103 ans demain 8 juillet, juste après ce second tour des élections législatives. Fils de juifs de Thessalonique, il a connu la guerre, l’Occupation, la Résistance, et maintenant l’hypothèse d’une nouvelle coalition anti-RN. Voici quelques extraits de son analyse confiée au journal Libération :

«  Le noyau dur de Marine Le Pen est «souchien» alors que la France s’est constituée historiquement dans l’intégration de peuples étrangers les uns aux autres. Le RN méconnaît la réalité française qui est la diversité dans l’unité. Je crains que s’il occupe le pouvoir, il n’y installe un néo-autoritarisme. La France se détacherait de l’influence impériale des Etats-Unis pour se soumettre à celle du bloc des dictatures impérialistes russo-chinoises. Mais être «contre» est insuffisant, il faut nécessairement un «pour».

L’alliance des gauches parvient à s’opposer à l’hégémonie du profit, aux inégalités extrêmes et lie son programme avec la réforme écologique oubliée par les autres partis. La compassion pour le peuple palestinien colonisé et réprimé ont été parfois taxées abusivement d’antisémitisme. En ce qui me concerne, je fais partie de ces Juifs humanistes comme le furent en France Stéphane Hessel, Jérôme Lindon, Pierre Vidal-Naquet et ceux qui sont critiques en Israël de la politique de leurs gouvernements. Les temps sont sombres.

Nous sommes dans une époque où le triomphe de l’illusion et du mensonge constitue une grande défaite pour la France, l’Europe et l’humanité. J’ai vécu la grande illusion du communisme, et je n’ai compris le grand mensonge auquel j’avais adhéré qu’en 1948 par dégoût des procès truqués. Je n’ai acquis la résistance de l’esprit qu’à 28 ans, j’espère qu’elle est définitive. L’heure d’une nouvelle résistance est venue. Celle d’avant-hier était contre l’occupant nazi, celle d’hier contre le profit déchaîné. La nouvelle résistance est d’abord la résistance aux hystéries collectives sur lesquelles surfe l’extrême droite en France et en Europe. Les tragédies se succèdent avec des différences et des traits communs. Ce qui se répète, c’est l’inconscience des gouvernants et des peuples lorsque l’on subit la course vers les désastres.

L’être humain n’est pas que rationnel – sapiens – il est aussi délirant – demens. Il n’est pas seulement technicien – faber – mais aussi voué aux mythes et aux religions. Il n’est pas seulement mû par l’intérêt personnel – homo œconomicus – mais il peut être animé par l’esprit du don ou celui du jeu. Toute politique devrait se fonder sur cette connaissance complexe et élaborer la voie nouvelle, ce que j’ai formulé dans mon livre la Voie, qui pourrait nous sauver du néo-autoritarisme.« 

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Une tribune d’Edgar Morin, à 102 ans ! (22 janvier 2024)

extraits : « Le progrès scientifique technique qui se développe de façon prodigieuse dans tous les domaines est la cause des pires régressions de notre siècle. C’est lui qui a permis l’organisation scientifique du camp d’extermination d’Auschwitz ; c’est lui qui a permis la conception et la fabrication des armes les plus destructrices, jusqu’à la première bombe atomique ; c’est lui qui rend les guerres de plus en plus meurtrières ; c’est lui qui, animé par la soif du profit, a créé la crise écologique de la planète. ...»

post-Covid, la conception d’Edgar Morin (21 avril 2020)

extraits : « Toutes les futurologies du XXe siècle qui prédisaient l’avenir en transportant sur le futur les courants traversant le présent se sont effondrées. L’expérience des irruptions de l’imprévu dans l’histoire n’a guère pénétré les consciences. J’étais de cette minorité qui prévoyait des catastrophes en chaîne provoquées par le débridement incontrôlé de la mondialisation techno-économique, dont celles issues de la dégradation de la biosphère et de la dégradation des sociétés. Mais je n’avais nullement prévu la catastrophe virale. Cette épidémie nous apporte un festival d’incertitudes…. »

lettre ouverte à Edgar Morin (12 juin 2010)

extraits : Edgar, tu nous invites à résister, d’accord, mais à qui, à quoi ? Tu vaudrais décoloniser l’imaginaire, parfait, mais lequel ? Tu nous invites seulement à « épouser les combats de notre temps » (Le Monde du 11 juin 2010). Un peu court, pour un grand intellectuel hors norme. De ton temps, puisque tu es né en 1921, il était assez facile de savoir à quoi résister, le nazisme, la guerre coloniale en Algérie, le communisme stalinien. Mais aujourd’hui, alors que les générations présentes sont menacées d’une amnésie généralisée,  ton interview ne nous aide pas beaucoup à savoir à quoi résister ! Dans notre société dont tu soulignes la complexité, la publicité habille en blanc même les idées les plus révolutionnaires, les entreprises habillent en vert l’environnement et la nature, les politiques retournent leur veste ! Alors, que faire ?…..

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Tous nos articles… publiés en juin 2024

Voici tous les articles publiés en juin 2024 sur ce blog

à chacun d’ouvrir la ou les problématiques de son choix…

tendances structurelles

Écologie, choix du long terme contre le CT

Macron, Musk, Poutine, le culte du chef

Action écologique

Apprendre l’essentiel par les décroissants

L’indigne criminalisation des mouvements écolos

A69. Manifestation interdite, donc violente ?

Stage d’écologie profonde, 14 juillet 2024

L’enjeu écologique

CLIMAT. On ne peut que prévoir le pire

« Restauration de la nature » à l’arrachée

Les droits de la nature, à ne pas oublier

La canne à sucre, plus complexe que l’humanité

L’anti-écologisme du Rassemblement National

spécial élections

D-Day versus élections européennes

Européennes 2024, du plus écolo au moins écolo

Européennes, le paradis de Jordan Bardella

Européennes, les résultats du vote du 9 juin…

Macron, des Européennes aux Législatives

Législatives, dette monétaire / dette écologique

Législatives 2024, comparatif des programmes

Législatives, choc des mots et poids du groupe

Législatives 2024. Quel système éducatif ?

Boris Cyrulnik éclaire notre vote demain 30 juin

spécial Frontistes

Législatives 2024. Définissons l’extrême gauche

Le RN rend inaudible le message qui sauve

Front populaire contre Front national, ça va chauffer

Législatives 2024, rejet de l’écologie et RN

L’enjeu démographique

Unicef, enfant de trop, enfant mal nourri

Démographie galopante en Afrique

L’effet tunnel fabrique des mégalopoles

Questions sociétales

Le statut de la vérité au bac philo 2024

L’aide à mourir va-t-elle entrer dans la loi ?

Les Jeux Olympiques de Paris, une connerie

WePlanet, le scientisme fait du lobbying

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Boris Cyrulnik éclaire notre vote demain 30 juin

« A quoi une société désorganisée aspire-t-elle? A un sauveur, et peu importe le clan qu’il représente », estime Boris Cyrulnik. Il parle par expérience vécue. A son époque et pour les Allemands, c’était Hitler et la chasse contre les Juifs. En Russie c’était Staline. En Turquie aujourd’hui, c’est Erdogan. En Inde c’est Modi. Aux US, c’est Trump. Et en France, c’est Jordan Bardella (ou Mélenchon ?).

Aux électeurs de s’y retrouver demain 30 juin… dans l’isoloir.

LA TRIBUNE – On vous sent extrêmement affecté par une France qui fait le choix de l’enfermement à l’intérieur de ses frontières et du rejet des étrangers, mais aussi parce que ce contexte réveille les cauchemars de votre petite enfance, vous qui vous êtes miraculeusement échappé d’une rafle à Bordeaux qui eut raison du sort de votre famille…

Boris Cyrulnik : Je suis « dans » le dernier chapitre de mon existence, et voilà que j’entends les mêmes mots, j’observe les mêmes haines, je déplore les mêmes lâchetés, je constate la même désunion qui enténébraient le premier chapitre de ma vie, à la fin des années trente et pendant la guerre. Jamais je n’aurais imaginé revivre ce cauchemar, être de nouveau hanté par ces abominables discours désormais prêts à irriguer l’exercice du pouvoir. Les historiens aiment assurer que « l’histoire ne se répète jamais ». J’avoue ne plus les suivre.

Peste brune et peste rouge m’inspirent une même nausée. Si je fais référence à la xénophobie, au repli sur soi à l’intérieur de ses frontières, à la stigmatisation de groupes religieux ou ethniques et au rejet des étrangers, évoqué-je 1935 ou 2024? Bien malin qui peut répondre.

Cette complicité des extrêmes illustre l’antonyme de l’organisation sociale, la désorganisation. Or à quoi une société désorganisée aspire-t-elle ? A un sauveur, et peu importe le clan qu’il représente. La techno-communication s’est imposée contre celle de l’écoute, de l’attention, de la considération, c’est-à-dire de la communication humaine. Le débat politique reflète cette vérité. Notre goût du débat démocratique est intoxiqué, le désaccord est synonyme de division alors qu’il est par nature source d’enrichissement mutuel, nous peinons à trouver des espaces de dialogue. Ceux-ci semblent réduits aux réseaux sociaux, à des biais algorithmiques, et à des chaînes de télévision qui hystérisent les relations humaines. Le débat politique censé éclairer le débat public est défiguré. Emmanuel Macron est à l’aune d’une époque que les outils technologiques ont transformé en injonction de « faire immédiatement ». L’ivresse du moment présent est l’ennemi de la raison. L’offre politique incarnée par les deux pôles extrémistes est démoralisante. La profusion d’insultes, la quasi obligation de faire le buzz pour être repris sur les réseaux sociaux, le diktat des éléments de langage établis par les « services communication »… rendent impossible le débat politique, c’est-à-dire la confrontation utile d’idées. Même équipé des plus fortes convictions, on ne résiste pas au martèlement permanent et multicanal du récit collectif, et donc à la subreptice tentation de la résignation ou de l’abdication. L’extrémisme est devenue la norme des échanges, faut-il alors s’étonner que le 8 juillet soit peut-être désigné à Matignon Jordan Bardella ou Jean-Luc Mélenchon ? Le désordre profite toujours à quelqu’un, ces personnalités qui cherchent à tresser un lien de fascination et de subordination auprès de leur électorat.

A plusieurs reprises dans mon existence, mes engagements en faveur de la paix et d’un État palestinien m’ont valu des menaces de mort en provenance des extrêmes droites israélienne et française. Tout comme Edgar Morin, Robert Badinter ou Jean Daniel, mon adresse a été publiée sur internet, accompagnée pendant plusieurs mois d’exhortations à m’assassiner. Et je n’ai pas manqué non plus d’être insulté par des individus issus de l’immigration, cette fois pour ma judéité. Bref, des deux côtés d’une adversité que je n’ai jamais cessé de vouloir rapprocher l’une de l’autre et réconcilier, j’ai été la cible. L’indicible histoire de mon enfance s’est à plusieurs reprises brutalement rappelée à moi. Et dorénavant j’éprouve le même vertige.

Quelle que soit l’échelle qu’on observe, ceux qui échappent aux déchirements ont réussi à cultiver et à préserver un espace de dialogue, d’écoute, de respect même lorsque l’objet de la communication est aussi aigu que celui auquel nous sommes aujourd’hui confrontés. Ils acceptent le désaccord… Chacun de nous est en transaction avec autrui, c’est-à-dire qu’il doit respecter des règles grâce auxquelles autrui existe à ses yeux et il existe aux yeux d’autrui. Ces règles sont induites dans une culture où nous apprenons à contrôler nos pulsions et à construire cette transaction. La culture qui nous relie est tout sauf élitiste.

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L’intelligence collective, impossibilité majeure

extraits : Sur ce blog biosphere, le commentateur Michel C. fait feu de tout bois contre le malthusianisme et se heurte à fleuret non moucheté à Tsp qui ne voit que surpopulation. Par contre, entre le climatosceptique Tsp et le partisan du GIEC Michel C., ça chauffe à feu continu. Comme quoi, entre deux personnes qui semblent intelligentes et bien informées, le rapprochement des points de vue semble impossible de toute éternité. Ce blog, qui se voudrait promouvoir l’intelligence collective, est bien emmerdé, que faire pour réconcilier l’inconciliable, Poutine et l’Ukraine, Hamas et Israël, climatosceptiques et malthusiens !

GPT, intelligence artificielle et/ou collective

extraits : Avec ChatGPT, tout se passe désormais comme si créer une œuvre consistait à assembler des extraits d’œuvres antérieures. Avec ce blog biosphere, l’enjeu est de reproduire ce qui se dit de plus significatif publiquement sur notre avenir commun. C’est la même démarche. De notre point de vue d’écologistes, c’est l’imaginaire social qui conditionne nos comportements. Nous assistons aujourd’hui à une dégradation des imaginaires par le consumérisme et à un abrutissement spectaculaire avec la société des loisirs. Nous sommes soumis à l’imaginaire de la démesure et à la boulimie des privilégiés, soumis à la surenchère de la marchandisation…

pour mieux connaître Nicolas Hulot

extraits : Nicolas Hulot lit beaucoup et il fait partager ses lectures. Dans ses voyages au long cours, il emportait les livres de Boris Cyrulnik, Théodore Monod, Hubert Reeves, Pierre Rabhi, Francis Hallé et bien d’autres. Pour une émission d’Ushuaïa, il avait annoté pas moins de huit ouvrages sur l’évolution, de Darwin à Mendel. Pourtant Nicolas a été beaucoup attaqué par une certaine frange de personnes qui se contentent d’une approche superficielle de « l’hélicologiste vendeur de shampoing ». Nous sommes une époque où le bashing fait rage….

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Le statut de la vérité au bac philo 2024

« La science peut-elle satisfaire notre besoin de vérité ? » Le sujet de philosophie du baccalauréat général 2024 propose d’aborder la science depuis un mobile subjectif (satisfaction d’un besoin) alors même que la démarche scientifique témoigne d’un souci d’objectivité. Problème existentiel à mille lieux des préoccupations des lycéens pour qui Tik Tok tient lieu de messie.

corrigé de Didier Guilliomet (prof de φ) : « La vérité est l’accord de la pensée avec la réalité, et la science propose justement de penser la réalité quelle qu’elle soit – formelle, naturelle ou spécifiquement humaine. Les experts du GIEC [Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat] peuvent éclairer les politiques et les citoyens sur le dérèglement climatique et faire reculer le climato-scepticisme. Un historien peut lutter contre toutes les formes de falsification de l’histoire (révisionnisme ou négationnisme). Mais est-ce que cela suffit ? La science ne peut satisfaire notre besoin de vérité, car ce dernier peut porter sur des objets qui ne sont pas nécessairement connaissables et qui relèvent, par exemple, de la religion ou d’aspiration personnelle. »

Le point de vue des écologistes

Michel Sourrouille : Si c’est ça qu’on enseigne aux élèves, ce fatras informe avec juste quelques noms connus pour égayer le tout, et il ne reste plus pour nos lycéens qu’à s’engager en religion car là est la vérité ultime (cachée derrière un soi-disant « besoin existentiel d’authenticité »). Didier Guilliomet a oublié que la France était un État laïque où la religion n’a pas de place dans la sphère publique (scolaire). Par contre, comme la réalité socio-économique dépasse la connaissance scientifique car constructions purement humaines, on a besoin du débat démocratique pour savoir quelles décisions prendre en situations confuses. D’accord le GIEC nous dit qu’il y a réchauffement climatique, mais que faisons-nous pour lutter contre ce phénomène que nous avons nous-même crées ? Tel est personnellement mon besoin de vérité, examiner les réponses que nous faisons au niveau… politique (au sens de savoir comment gérer notre cité, notre société). La science peut aider, mais elle ne dit pas tout !

Pommepoirescoubidou : 41% des Français lisent avec confiance leur horoscope, croyant y lire la vérité sur leur avenir…

Alno : Des vérités factuelles, scientifiquement ou rationnellement établies, peuvent être supplantées aujourd’hui par des vérités dites « alternatives » proférées sur les réseaux sociaux par des hurluberlus de tous poils : créationnistes, platistes, complotistes et j’en passe !

Athanagore Porphyrogenete : Eh oui. La science n’est pas une religion. Si Greta Thunberg continue ses études elle l’apprendra peut être un jour.

EsseG : Vous avez raison, Athanagore. Le réchauffement climatique, la disparition du vivant, la pollution de l’eau, de l’air, des sous sols, qui gagne toutes les parties de la planète sans aucune exception, sont très certainement des fake news, et ceux qui s’en inquiètent doivent être des fanatiques…

Neril : Ne pas oublier que « Savoir » à deux contraires : « Ignorer » et « Croire »…

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COP28, le moment d’une vérité édulcorée

extraits : « La COP28 sera un moment de vérité pour l’industrie pétrolière et gazière », affirme Fatih Birol, le directeur exécutif de l’Agence internationale de l’énergie (AIE). En réalité, les entreprises pétrolières et gazières jouent aujourd’hui un rôle plus que marginal dans la transition énergétique. Un chiffre résume ce manque d’engagement : leurs investissements dans les énergies bas carbone ne représentent que 1 % des investissements totaux (1 800 milliards de dollars en 2023).

2022, dire la vérité scientifique aux Français

extraits : On ne sait pas si les candidats à l’élection présidentielle de 2022 auront recours à la science, mais beaucoup de thèmes de campagne s’y prêteront : la santé, l’environnement, la démographie. Les candidats auront l’opportunité d’élaborer leurs programmes sur une quantité de faits. Pr exemple un État qui tient à protéger sa population doit s’en prendre aux industries qui vivent intentionnellement ou non de la production de maladies. La chimie, les transports fossiles, l’alcool, le tabac….

Dire la vérité, c’est augmenter le prix du carburant

extraits : Conduire pollue, et cette pollution tue, et tuera pour plusieurs siècles en ce qui concerne le gaz carbonique. La levée de boucliers concernant la hausse du prix du carburant constitue un moment de vérité écologique. Le principe pollueur-payeur justifie que ces dommages soient intégrés au prix des carburants à la pompe….

Pour dire la vérité vraie, il faut avoir un cancer

extraits : Pour la question du pic pétrolier, il en en de même, ce sont des experts à la retraite qui ont dit une vérité bien occultée aujourd’hui. Des transfuges de l’industrie pétrolière ont fondé lASPO (Association pour l’étude du pic pétrolier et gazier) en 2000. En France le spécialiste de l’ASPO, Jean Laherrère, ancien ingénieur pétrolier, est né en 1931. Ce sont les Cassandre des temps modernes, ils ont dit la vérité sur la fin de leur vie, ils ne sont pas écoutés, occupés que nous sommes par les sirènes du marketing, étouffés par le lobbying des industries fossiles….

Parler d’urgence démographique, une vérité qui dérange

extraits : La démographie ne pose aucun problème pour ceux qui, enfermés dans une discipline particulière, n’ont pas de vision globale des choses. Les démographes ne raisonnent qu’en termes de transition démographique, donc tout ira mieux demain puisque la fécondité va baisser comme par miracle. Les agronomes croient que des prouesses agricoles (incertaines) vont pouvoir nourrir la population demain, même à plus de 10 milliards de personnes. Les « écologistes » institutionnels, je pense à ceux qui courent après les places grâce à un parti, ne veulent pas faire de vagues puisqu’ils désirent être élus….

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Apprendre l’essentiel par les décroissants

mensuel La décroissance, juin 2024

Christian Bonnet : Je comprends de moins en moins la raison d’être d’Homo sapiens. Que fait-on d’autre, si ce n’est attenter à la vie sous toutes ses formes au nom d’un supposé progrès ? Où est la cohérence quand il est unanimement choisi d’investir davantage dans l’armement et dans l’extractivisme ? Est-ce vivre que d’être des heures durant rivés sur un portable ? D’être progressivement télécommandé par une IA ? Je ne comprends plus mon espèce et sa civilisation.

Philippe Pongy : L’usage des écrans connectés par les adultes en présence des enfants a un pouvoir de contamination majeur sur ces derniers et il serait illusoire d’envisager une restriction de l’appétence infantile pour ces outils sans proposer une restriction de leur usage par les adultes… Tout est donc prêt pour la généralisation de l’Idiotie Augmentée (IA).

Bernard Charbonneau : Parce qu’il y a des machines, sur sa machine l’homme fuit la machine.

Denis Baba : Nombre de Français rechignent de plus en plus à certaines conséquences du programme d’industrialisation sans limites. Voici un terreau fertile pour la national-libéralisme. Lequel ne conteste pas une seule seconde le monde-machine. « La croissance, la croissance, la croissance »  psalmodie, tel un possédé, ce qu’il est (comme nous tous) Jordan Bardella. Mais il prétend la mettre au service exclusif des Français (« de souche » [sic])

Clive Hamilton : Gabriel Attal n’est qu’un homme politique accro à la croissance. Tout le reste doit venir après la croissance. Le capitalisme ne peut exister sans une croissance sans fin. Pour Attal, il est plus facile d’imaginer la fin du monde que la fin du capitalisme.

François Jarrige : Les secteurs high tech ajoutent des strates supplémentaires d’accaparement de l’eau, pour refroidir les centrales nucléaires, les centres de données. Chaque année ce sont plus de 16 milliards de litres d’eau qui sont absorbés par les centres de données de Google aux États-Unis pour leur refroidissement.

Marine Le Pen : On finit par s’interroger tout de même sur l’objectif de ceux qui entretiennent des prix de l’énergie aussi hauts. N’ont-ils pas comme objectif la réduction de l’activité humaine, ce qui en réalité correspond à l’idéologie très en vogue à l’Union européenne de la décroissance généralisée. Il faut moins de tout, moins d’industrie, moins d’énergie, moins de voitures, moins de maisons individuelles, même moins d’enfants nous disent certains.

Elle, 8 mai 2024 : Emmanuel Macron veut accélérer la procréation médicalement assistée. Dans le même entretien, il veut instaurer le « droit de visite » des pères divorcés. Mais si le père est le frigo, comment faire ?

Paul Hawken : Tout électrifier, c’est la solution. Nous pouvons garder nos voitures, mais il faut qu’elles soient électriques. L’énergie du réseau doit être entièrement issu de sources renouvelables, ce qui est faisable. 20 millions d’emplois seront créés. Les coûts diminueront, les bénéfices s’envoleront. Le ciel s’éclaircira, le bruit dans les villes s’estompera. La vie continuera, plus belle qu’auparavant… (ndlr, Hawken nous refait le coup de « demain on rase gratis »)

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Tous nos articles… publiés en mai 2024

Voici tous nos articles publiés en mai 2024 sur ce blog

A chacun d’ouvrir la ou les problématiques de son choix…

Trouver une solution par l’action

Contre-violence et rupture radicale

La Terre se soulève, son manifeste

Testament écologique d’un militant politique

Chercher l’équilibre par la décroissance

Horrible, l’expression « décroissance »

Dévoiturage, on commence juste à en parler

Le groupe III du GIEC ignore la décroissance

Décroissance, Démilitarisation, Désarmement

Chercher la paix, pas la guerre

sois logique, si tu veux la paix, prépare la paix

TRIBUNE d’objecteurs de conscience

Droit international à l’objection de conscience

Le droit d’être Objecteur de Conscience

Etre objecteur de conscience en Belgique

Être objecteur de conscience au Canada

Être objecteur de conscience en France

Être objecteur de conscience au Royaume-Uni

Être objecteur de conscience en Suisse

Être objecteur de conscience aux USA

Ministre des armées, retour à un passé révolu

L’objection de conscience sur notre blog

Chercher des limites à la fécondité humaine

Malthus, un précurseur de la décroissance

Pour l’autolimitation de la fécondité

Baisse natalité, solution à la surpopulation

1 enfant ça va, 3 ou plus bonjour les dégâts

Questions politiques

Liberté de la presse et démocratie en lambeau

Européennes 2024, l’union sacrée pour la voiture

Européennes. Des écologistes inaudibles

La biodiversité aux abonnés absents

CLIMAT. Adaptation, Atténuation ou Rupture ? 

Extractivisme, l’inquiétante frénésie

Questions scientifiques

La neutralité des scientifiques en question

Contre une recherche scientifique destructrice

Les Dix Commandements de la biosphère

électricité, les inconvénients d’un avantage

Questions sociétales

Festival de Cannes, l’inutile en avant-première

Les voyages forment-ils la jeunesse ?

Prostitué, un travailleur comme un autre

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Tous nos articles… publiés en avril 2023

Bonjour les Biosphériens

Nous avons inauguré ce mois d’avril une nouvelle catégorie de classement des idées, « pacifisme ».

Nous pensons qu’une décroissance de l’appareil militaire doit nécessairement accompagner la décroissance du niveau de vie de ceux qui vivent à l’occidentale et la décroissance démographique sur une planète largement surpeuplée. Nous pensons qu’il faut mettre un terme au fait de s’entre-tuer avec des moyens technologiques de plus en plus disproportionnés jusqu’à avoir envisagé d’instaurer un hiver nucléaire sur la planète. Nous pensons que le pacifisme apporte un message d’espoir. Il faut remplacer le principe historiquement inefficace « Si tu veux la paix, prépare la guerre » par la conviction ouverte vers un avenir meilleur, « Si tu veux la paix, prépare la paix ».

C’est un des moyens nécessaires pour rendre notre planète plus habitable…

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Perspectives de long terme

Anthropocène, expression significative ou non ?

Écologie : rendre possible l’impossible

Regards sur l’actualité

La dictature des faits divers, un désastre

Bavardage médiatique, oubli de l’écologie

Le pacifisme

Pacifisme, une nouvelle rubrique de ce blog

Les jeunes et la guerre, la mort s’avance

Les jeunes et le service civique écologique

SNU, service national universel, un échec

Refus de la guerre et obsolescence des Nations

Déclarons-nous tous objecteurs de conscience

objecteur de conscience en temps de guerre

Ukraine et Palestine, des guerres injustifiées

L’activisme écologique

Les océanologues font de la politique

Lisez La Décroissance, la joie de vivre en +

L’impuissance politique

écologie, le ministère de l’impossible

Planification de nos besoins, une nécessité

A69, État pillard et non État stratège !

ZAN, zéro artificialisation nette, faux débat

Polluants éternels, le poison de l’emploi

La question démographique

Amusant la critique marxiste contre Malthus

L’histoire du natalisme

Tout savoir sur le débat démographique actuel

Madeleine Pelletier, féministe ET malthusienne

Les raisons de ne pas avoir d’enfants

Questions sociétales

Culte de la performance sportive, un dévoiement

JO2024 à Paris, les anti-JO à la peine

Une société sans tabac, est-ce possible ?

L’apologie du suicide est-elle recevable ?

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La dictature des faits divers, un désastre

L’aliénation médiatique consiste à occulter les questions essentielles de l’existence sociale au profit de préoccupations infantilisantes, d’anecdotes futiles, de faits divers dérisoires. C’était le cas d’une presse « à scandales », cela devient le lot commun des journaux dits de références. Un journaliste se doit de trier les évènements et ne garder que ceux qui ont de l’importance. Le fait de vouloir correspondre au penchant malsain des gens pour les faits croustillants devient un obstacle supplémentaire à la formation d’une intelligence collective.

Hélène Bekmezian : Les spéculations et les hypothèses autour de la mort du petit Emile ont permis de meubler des journées entières d’antenne. Sur BFM-TV, on n’a pas peur des mots. En bas de l’écran, le bandeau est persistant : « Randonneuse : “Le crâne au milieu du chemin” ». Sur le plateau, on s’enfonce dans les détails morbides. Un présentateur : « Je ne sais pas, je n’ai pas ces éléments. » C’est bien ce qu’on se disait. L’équilibre entre la profondeur abyssale des questions et l’absence de fond des réponses n’est pas en faveur de la qualité de l’information.

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Les faits divers, des faits qui font diversion (2021)

extraits : Un événement ponctuel est un fait divers, et leur multiplication n’en fait pas un phénomène de société ; cela reste des faits divers, mais cela permet la manipulation des lecteurs. LE MONDE dans ses choix éditoriaux impose des faits divers mettant en avant le racisme et la misogynie parce que cela facilite un discours politique de gauche, Le Figaro privilégie la délinquance et la criminalité qui facilitent une vision politique de droite.Dans ces deux journaux, la place de l’urgence écologique ne peut alors qu’être limitée. L’écologie, c’est une vision du long terme, pas un enlisement dans les faits divers….

L’effet de loupe, le fait qui fait diversion (2021)

extraits : Les médias nous défrisent, les réseaux sociaux encore plus, ils cultivent ce qu’on appelle en sociologie l’effet de loupe : montrer une réalité qui existe, certes, mais qui est tellement minoritaire qu’elle ne nécessite même pas une brève. Normalement le journalisme, c’est l’art de trier entre l’anecdotique et l’essentiel, sinon les pages d’un média se remplissent de vide. Mais à force d’être diffusés en boucle sur les réseaux de communication, un micro-évènement sature l’espace public et devient la dernière question à la mode dont il faut causer. Le problème, c’est que cela nous détourne de l’essentiel, nous rentrons dans le domaine du commérage et en oublions de réfléchir.

Rubrique faits divers, Notre-Dame de Paris en flammes (2019)

extraits : Notre république est soumise à la dictature des faits-divers. Dès 18h50, les premières flammes sont apparues sur le toit de l’édifice touristique ; quelques instants plus tard, Emmanuel Macron reporte à une date non déterminée l’allocution télévisée qu’il devait prononcer ce lundi 15 avril à 20 heures pour conclure le Grand débat. Qu’est-ce qui était le plus important, la manière de structurer notre avenir ou quelques pensées éparses pour notre passé religieux ? Qu’est-ce qui est le plus important, se laisser emporter par une émotion artificiellement construite autour de quelques pierres et charpente ou agir rationnellement contre les émissions de gaz à effet de serre ? Le musée du Louvre brûlerait-il intégralement que rien ne serait véritablement changé sur cette Terre. A plus forte raison quand Notre-Dame de Paris connaît un incident de parcours….

Avec ce blog, vous arrêterez de croire n’importe quoi (2008)

extraits : Avec la navigation sur le Web, nous sommes dans la bibliothèque de ­Babel, où l’on trouve toutes les vérités mais aussi tous les mensonges du monde. C’est la cacophonie de millions de personnes, le smartphone par exemple est non seulement un récepteur, mais aussi un émetteur de tweets. Chaque humain, qu’il soit n’importe qui ou même président des États-Unis peut dire n’importe quoi sans être vraiment détrompé….

L’écologie politique, victime des faits-divers médiatisés (2014)

extraits : La secrétaire nationale d’EELV est interrogée au Grand Rendez-vous. Aucune question sur l’écologie, pourtant la spécificité d’Emmanuelle Cosse. Mais six questions (sur 8) à propos des alcôves de l’Elysée : Aujourd’hui, la vie personnelle du président de la République est étalée en détail. Faut-il s’y faire ou s’en plaindre ?….

La dictature des faits divers, un désastre Lire la suite »

Lisez La Décroissance, la joie de vivre en +

Dès son premier numéro de mars 2004, quelle bouffée d’oxygène. Nous découvrions un nouveau périodique mettant en cohérence toutes les… incohérences de notre société. « La Décroissance » devenait la référence en matière de critique de la société consumériste, productiviste et capitaliste : démontage en règle de ses instruments (la pub) et de ses moyens (le pic pétrolier), dénonciation de la saloperie à ne pas acheter, promotion de la simplicité volontaire…

lire le livre de Vincent Cheynet, rédacteur en chef

Le choc de la décroissance (Seuil, 2008)

extraits : La réflexion sur les mots est primordiale car ceux-ci sont le socle sur lequel faire avancer les idées. Il existe tout autant des mots poisons qui empêchent de penser, que d’autres qui frayent de nouveaux imaginaires. L’expression objecteurs de croissance est très parlante : les objecteurs de croissance font acte de non violence en refusant la guerre économique comme les objecteurs de conscience refusent l’ordre de la guerre…..

Aujourd’hui le mensuel de Vincent Cheynet est toujours source d’inspiration pour ceux qui veulent réfléchir davantage. Ainsi dans le numéro d’avril 2024 :

page 2, rubrique « Les Amis de La Décroissance » (Jean-Luc Pasquinet) à Belle Île : le 26 à partir de 19h30, intervention de Michel Sourrouille intitulée « Malthus est-il ou non un précurseur de la décroissance ? (la question démographique dans la crise écologique) ».

p.5 Verbatim : Il existe bien une autre voie, qui rompt avec l’idée et la pratique d’une économie reposant sur l’illimitation des ressources et des rejets. Sa règle : l’économie n’existe pas hors de la biosphère… (Guillaume Quiquerez)

p.7, la page habituelle sur la simplicité volontaire en acte. Laurent Blourdier, un prêtre récemment converti au vélo (non électrique) : « Le choix du vélo m’a fait recoller à la nature, au chant des oiseaux, à l’existence de « frère vent » pour parler comme François d’Assise dans son magnifique « Cantique des créatures. … Il faut nous penser comme les jardiniers de la Création comme l’a écrit un autre François dans son encyclique Laudato si. Et pour cela nous n’avons pas besoins de data center… »

p.10, chronique de Vincent Jarrige, Dépendances fossiles agricoles : Il conviendrait de soutenir ceux qui souhaitent la dé-mécanisation et l’aide à l’agriculture paysanne… Ce serait un programme de décroissance qui impliquerait bien sûr une augmentation des prix payés pour les denrées agricoles, l’accroissement du nombre de paysans…

p.14, rubrique Lectures. Utile piqûre de rappel à tous ceux qui traitent les écolos de bobos privilégiés ; « « Sur une planète qui essore ses ressources, défendre une forêt ou un morceau de terre n’a jamais été une affaire d’écologistes gâtés ou d’écolos gentillets. » C’est ce que montre le journaliste péruvien Joseph Zate en donnant la parole à des habitants de la forêt amazonienne qui luttent au péril de leur vie…

p.15, rubrique pacte du mois : D’après une étude australienne, nous absorbons de manière hebdomadaire, en moyenne, 5 grammes de microplastiques, soir l’équivalent d’une carte bleue…

Bien entendu un contenu ne peut pas être toujours clairvoyant. Ainsi cette critique de Jérôme dans le courrier des lecteurs (p.2, à moitié satisfait) : « Une part beaucoup trop importante du journal est consacré à donner la parole aux ennemis de la décroissance et donc de ce fait à produire, comme disent les communicants, un buzz négatif qui ne donne pas envie de lire les textes de fond et qui laisse peu de place à des articles consacrés à la pratique de la décroissance. »

Sur ce blog biosphere, nous parlons régulièrement de ce mensuel,

pointant les bons… comme les mauvais côtés.

La Décroissance en mai 2011

extraits : Quelques moments forts du dernier numéro du mensuel La Décroissance pour en décrypter les principaux errements. En résumé, ce journal est anti-Hulot, anti-malthusien, anti-écolos….

LA DECROISSANCE est-elle écolo ? (septembre 2011)

extraits : Le mensuel LA DECROISSANCE est plus un outil d’attaque contre les écologistes qu’un organe anticapitaliste. Dommage ! Prenons le numéro de septembre 2011. Les « décroissants » s’attaquent comme d’habitude à Nicolas Hulot : «  La défaite de NH (aux primaires de l’écologie) est aussi notre victoire ». …

La revue décroissante jugée par le parti de la décroissance (janvier 2012)

extraits : « Le Parti Pour La Décroissance affirme son indépendance avec le mensuel La Décroissance. Un grand nombre d’Objecteurs de Croissance (OC) affichés ne partagent plus ses positions et ses méthodes. La tentation d’occuper le devant de la scène et de minimiser la multiplicité des points de vue dans l’objection de croissance, s’inscrit dans une posture autoritaire globale du journal. En ce qui concerne le fond des idées proposées, ce qui saute aux yeux, c’est cette attitude dogmatique qui consiste à systématiquement rejeter en bloc tout ce qui n’est pas dans la ligne…. »….

Achetez la Décroissance, ça défrise (avril 2012)

extraits : C’est presque gratuit, à 2,20 euros pour un mensuel qui défrise et fait penser. Entre le vrai visage des Anonymous, la thermodynamique contre le croissancisme, les soubassements de la simplicité volontaire et une BD, etc., il y a de quoi comprendre et respirer. Comme avant-goût, nous vous résumons le texte de Pierre-Jean Delahousse, président de l’association Paysages de France, contre l’affichage publicitaire…..

mensuel « La Décroissance » numéro 101, le bilan général (juillet-août 2013)

extraits : Ce numéro double juillet-août 2013 nous fait l’historique de la revue. Il contient aussi comme d’habitude des informations intéressantes. Nous avons relevé deux choses. D’abord, la messe est dite, ensuite il faudra penser et agir autrement. « Aujourd’hui, il est trop tard pour éviter un effondrement des sociétés et les concepts de la thermodynamique feront partie de nos sociétés futures….

Question qui tue : la décroissance est-elle antisociale ? (octobre 2013)

extraits : Le mensuel La Décroissance nous en informe, tout dépend de ce qu’on appelle social. Voici un résumé du dossier : comment se fait-il que la décroissance soit accusée d’être antisociale ? Tout simplement parce que, dans une économie productiviste, la décroissance est assimilée à la récession. La récession est antisociale parce qu’elle détruit des emplois et qu’elle entraîne un manque de financement des mécanismes de solidarité. ….pendant la Seconde Guerre mondiale, le rationnement a profité aux ouvriers et aux populations les plus pauvres puisque les ressources étaient distribuées de manière équitable…

Cheynet : La Décroissance souffle le chaud et le froid (octobre 2014)

extraits : Vincent Cheynet mérite d’être connu. En tant que rédacteur en chef du mensuel « La Décroissance », il est quasiment le seul à mener une bataille médiatique frontale contre un système croissanciste qui nous mène à notre perte. Son dernier numéro d’octobre 2014 nous rappelle que le prochain et ultime choc pétrolier nous attend, que nous subissons l’empire des économistes libéraux sans contre-partie, montre que la notion de limites est centrale pour l’écologie politique, dénonce la robotisation de l’homme et nous informe que nous sommes entrés dans l’ère de la catastrophe….

La Décroissance, c’est simplement le sens des limites (novembre 2014)

extraits : Le mensuel La décroissance de novembre 2014 insiste à juste titre sur ce qui constitue un des fondements de la pense écologique, retrouver le sens des limites. En voici une présentation succincte : p.3, La perte de la mesure (Olivier Rey)….

La Décroissance en kiosque, est-ce du négativisme ? (mai 2015)

extraits : « La terre est morte sous les produits chimiques. La mer meurt sous la pollution. Les espèces disparaissent par milliers. Le climat est déboussolé et les catastrophes à venir sont déjà perceptibles. MAIS IL NE FAUT PAS ETRE NEGATIF. Il ne faut pas dénoncer le système… car ça peut faire peur aux gens, ce ne serait pas mobilisateur… ». Ainsi s’exprime un lecteur, Michel Chevalier, dans le mensuel La Décroissance*. Achetez ce brûlot, il mérite le détour. Voici quelques autres articles dans le même numéro :….

A acheter en kiosque, le mensuel « La Décroissance » (juin 2015)

extraits : Le « journal de la joie de vivre » était devenu, en France, le porte-drapeau du mouvement naissant de la Décroissance. Réalisé avec peu de moyens, sans aucune publicité, ses articles sont réalisés par des auteurs amoureux du bénévolat. Son rédacteur en chef, Vincent Cheynet, vit sans doute au-dessous du SMIC. Hommage lui soit rendu sur ce point, l’amour de ses idées et le mépris apparent de l’argent….

Un peu de pub pour le mensuel « la Décroissance » (mai 2016)

extraits : Nous menons un combat d’arrière garde : celui de la vie contre les mégamachines. Qui passe par la lutte contre la numérisation du monde. Et qui passe par le refus de nos textes sur Internet. Nous sommes pour une presse papier, qui s’achète pour ne pas être vendue…..

La Décroissance, un journal anti-écolo, anti-Hulot (juin 2017)

extraits : « Hulot, le garde vert du capital » titre un article du mensuel La Décroissance*. Cette revue, qui se présente faussement comme « le 1er journal d’écologie politique », tire en fait sur tout ce qui bouge au niveau écologique en se gardant bien de pourfendre les entreprises qui détériorent la planète. Tout le monde y passe, ce sont des écotartuffes, Pierre Rabhi, Yves Cochet, Yann Arthus-Bertrand, Fabrice Nicolino, etc. Nicolas Hulot est en particulier leur tête de turc,

Hauts et bas du mensuel « La Décroissance »(novembre 2018)

extraits : Ce journal, contestation radicale de la société croissanciste, nous semble dans le vrai. Mais, comme tout un chacun, il a aussi ses insuffisances. Dans la rubrique lecteurs, au chapitre des regrets, j’ajouterai l’absence totale que vous portez à la question démographique. Je ne me souviens pas vous avoir vu une seule fois aborder ce sujet, sinon pour hurler à la misanthropie**. Faut-il être journaliste à « La Décroissance » pour penser qu’une croissance infinie de la population est possible dans un monde fini ?…..

À lire, mensuel « La décroissance », extraits (septembre 2019)

extraits : Raoul Anvélaut : Nous remettons fondamentalement en cause l’hypermobilité et appelons à en finir avec la grande vitesse, que ce soit sur mer, dans les airs, sur rail, sur route ou dans des tubes à faible pression d’air. Ni TGV, ni Hyper-loop, ni avion à réaction. De la lenteur, de l’enracinement, de l’enclavement….

« Casseurs de pub » vingt ans après (2019)

extraits : Casseurs de pub n° 1 ( dossier de novembre 1999, 25 francs) 1999 : Automobile, la solution finale ! La civilisation automobile nous conduit tout droit à l’holocauste écologique. Épuisement des ressources naturelles, fossiles, minières… Pollution atmosphérique…2019 : L’idée selon laquelle la voiture n’est qu’un objet, et non un système demeure. Les gens se disent que la voiture privée est nécessaire, car il n’y a actuellement aucune alternative à l’utilisation de la voiture…

Vincent Cheynet, la décroissance démographique (avril 2023)

extraits : Après des années de silence absolu sur la question démographique de la part du mensuel « La décroissance » et de son rédacteur en chef Vincent Cheynet, voici ce mois d’avril 2023 une première approche, disons assez « décalée ». Le grand titre en première page : «  Pour sauver le monde, faites des bébés, pas la guerre »….

Le pire et le meilleur de « La Décroissance » (février 2020)

extraits: Un mensuel comme La Décroissance (né en 2004) consacre une partie de ses colonnes à faire le tri entre les « vrais » et les « faux » écologistes,ces derniers étant jugés « écotartuffes ». On bascule d’une posture politique à une posture moralisatrice. La récupération des questions écologiques est un problème crucial car cet opportunisme qui prétend agir « au nom de l’écologie » (écoblanchiment, greenwashing) va à l’encontre de ce qu’il faut faire vraiment. Une des difficultés pour les écologistes décroissants est de ne pas tomber pour autant dans une chasse aux sorcières….

Que vive La Décroissance en septembre 2020

extraits : Quand j’étais adolescente, je me lavais avec une bassine, en utilisant l’eau que je faisais chauffer sur le poêle. Il n’y avait pas de salle de bain. On vivait du jardin et des produits de la ferme… Si on a une carte bleue assez alimentée et qu’on peut acheter ce qu’on veut immédiatement, on n’a plus en tête la valeurs des choses. (Danielle, rubrique « Simplicité volontaire »)….

Aurelio Peccei et la revue « La Décroissance » (janvier 2021)

extraits : Nous aimons bien le mensuel « La Décroissance », coup de poing contre la pensée unique croissanciste. Nous aimons beaucoup moins le fait que tout ce qui bouge au niveau des écologistes y est automatiquement classé comme « écotartufe », que ce soit Hugo Clément ou Aurélio Peccei dans leur dernier opuscule (numéro de décembre 2020/janvier 2021)….…..

Tout savoir sur Vincent Cheynet, l’écotartuffe (avril 2023)

extraits : Vincent Cheynet, né en 1966, est un militant décroissant français. Il est le fondateur, en 1999, de l’association et de la revue Casseurs de pub, en 2003 du journal La Décroissance, puis en 2006 du Parti pour la décroissance….

Action (non-)violente pour la décroissance !? (mai 2023)

extraits : Les points de vue d’après Sainte-Soline sur l’utilité ou non de la violence militante sont très différents dans le mensuel « La décroissance » de mai 2023. Mais la destruction de biens nuisibles à l’environnement prônée par Andreas Malm nous semblent un incontournable…..

Décroissance psychiatrique par déprescription (février 2024)

extraits : Grâce au mensuel « La décroissance » de février 2024, nous pouvons ajouter un mot à la liste des « Dé » qui nous tient tant à cœur : « déprescription ». Voici l’essentiel du discours de trois psychiatres….

À lire, L’article que vous ne lirez pas…

à cause de V.Cheynet

extraits : Vincent Cheynet, rédacteur en chef du mensuel La Décroissance, n’a pas voulu que nous reproduisions un vieil article de Pierre Thiesset (mensuel la décroissance, n° 103, novembre 2013) qui faisait pourtant une excellente synthèse de l’évolution mortifère des Verts : « L’écologie politique digérée par le système. » Il est allé se plaindre au MONDE, qui a retiré de ce blog biosphere (qu’il hébergeait) cet article daté du 12 avril dernier  ; vous ne le lirez pas, vous en savez la cause (…)

Nous, les objecteurs de croissance, nous sommes minoritaires, marginalisés et pourtant nous montrons la catastrophe en marche, la course au désastre de la société thermo-industrielle. Nous ne sommes donc pas opposés, nous menons le même combat. Pourquoi ne pas unir nos forces ? »

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