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Tous nos articles… publiés en avril 2023

Bonjour les Biosphériens

Nous avons inauguré ce mois d’avril une nouvelle catégorie de classement des idées, « pacifisme ».

Nous pensons qu’une décroissance de l’appareil militaire doit nécessairement accompagner la décroissance du niveau de vie de ceux qui vivent à l’occidentale et la décroissance démographique sur une planète largement surpeuplée. Nous pensons qu’il faut mettre un terme au fait de s’entre-tuer avec des moyens technologiques de plus en plus disproportionnés jusqu’à avoir envisagé d’instaurer un hiver nucléaire sur la planète. Nous pensons que le pacifisme apporte un message d’espoir. Il faut remplacer le principe historiquement inefficace « Si tu veux la paix, prépare la guerre » par la conviction ouverte vers un avenir meilleur, « Si tu veux la paix, prépare la paix ».

C’est un des moyens nécessaires pour rendre notre planète plus habitable…

Voici tous les articles publiés en avril 2024 sur ce blog

A chacun d’ouvrir la ou les problématiques de son choix…

Perspectives de long terme

Anthropocène, expression significative ou non ?

Écologie : rendre possible l’impossible

Regards sur l’actualité

La dictature des faits divers, un désastre

Bavardage médiatique, oubli de l’écologie

Le pacifisme

Pacifisme, une nouvelle rubrique de ce blog

Les jeunes et la guerre, la mort s’avance

Les jeunes et le service civique écologique

SNU, service national universel, un échec

Refus de la guerre et obsolescence des Nations

Déclarons-nous tous objecteurs de conscience

objecteur de conscience en temps de guerre

Ukraine et Palestine, des guerres injustifiées

L’activisme écologique

Les océanologues font de la politique

Lisez La Décroissance, la joie de vivre en +

L’impuissance politique

écologie, le ministère de l’impossible

Planification de nos besoins, une nécessité

A69, État pillard et non État stratège !

ZAN, zéro artificialisation nette, faux débat

Polluants éternels, le poison de l’emploi

La question démographique

Amusant la critique marxiste contre Malthus

L’histoire du natalisme

Tout savoir sur le débat démographique actuel

Madeleine Pelletier, féministe ET malthusienne

Les raisons de ne pas avoir d’enfants

Questions sociétales

Culte de la performance sportive, un dévoiement

JO2024 à Paris, les anti-JO à la peine

Une société sans tabac, est-ce possible ?

L’apologie du suicide est-elle recevable ?

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Merci de votre attention,

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La dictature des faits divers, un désastre

L’aliénation médiatique consiste à occulter les questions essentielles de l’existence sociale au profit de préoccupations infantilisantes, d’anecdotes futiles, de faits divers dérisoires. C’était le cas d’une presse « à scandales », cela devient le lot commun des journaux dits de références. Un journaliste se doit de trier les évènements et ne garder que ceux qui ont de l’importance. Le fait de vouloir correspondre au penchant malsain des gens pour les faits croustillants devient un obstacle supplémentaire à la formation d’une intelligence collective.

Hélène Bekmezian : Les spéculations et les hypothèses autour de la mort du petit Emile ont permis de meubler des journées entières d’antenne. Sur BFM-TV, on n’a pas peur des mots. En bas de l’écran, le bandeau est persistant : « Randonneuse : “Le crâne au milieu du chemin” ». Sur le plateau, on s’enfonce dans les détails morbides. Un présentateur : « Je ne sais pas, je n’ai pas ces éléments. » C’est bien ce qu’on se disait. L’équilibre entre la profondeur abyssale des questions et l’absence de fond des réponses n’est pas en faveur de la qualité de l’information.

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Les faits divers, des faits qui font diversion (2021)

extraits : Un événement ponctuel est un fait divers, et leur multiplication n’en fait pas un phénomène de société ; cela reste des faits divers, mais cela permet la manipulation des lecteurs. LE MONDE dans ses choix éditoriaux impose des faits divers mettant en avant le racisme et la misogynie parce que cela facilite un discours politique de gauche, Le Figaro privilégie la délinquance et la criminalité qui facilitent une vision politique de droite.Dans ces deux journaux, la place de l’urgence écologique ne peut alors qu’être limitée. L’écologie, c’est une vision du long terme, pas un enlisement dans les faits divers….

L’effet de loupe, le fait qui fait diversion (2021)

extraits : Les médias nous défrisent, les réseaux sociaux encore plus, ils cultivent ce qu’on appelle en sociologie l’effet de loupe : montrer une réalité qui existe, certes, mais qui est tellement minoritaire qu’elle ne nécessite même pas une brève. Normalement le journalisme, c’est l’art de trier entre l’anecdotique et l’essentiel, sinon les pages d’un média se remplissent de vide. Mais à force d’être diffusés en boucle sur les réseaux de communication, un micro-évènement sature l’espace public et devient la dernière question à la mode dont il faut causer. Le problème, c’est que cela nous détourne de l’essentiel, nous rentrons dans le domaine du commérage et en oublions de réfléchir.

Rubrique faits divers, Notre-Dame de Paris en flammes (2019)

extraits : Notre république est soumise à la dictature des faits-divers. Dès 18h50, les premières flammes sont apparues sur le toit de l’édifice touristique ; quelques instants plus tard, Emmanuel Macron reporte à une date non déterminée l’allocution télévisée qu’il devait prononcer ce lundi 15 avril à 20 heures pour conclure le Grand débat. Qu’est-ce qui était le plus important, la manière de structurer notre avenir ou quelques pensées éparses pour notre passé religieux ? Qu’est-ce qui est le plus important, se laisser emporter par une émotion artificiellement construite autour de quelques pierres et charpente ou agir rationnellement contre les émissions de gaz à effet de serre ? Le musée du Louvre brûlerait-il intégralement que rien ne serait véritablement changé sur cette Terre. A plus forte raison quand Notre-Dame de Paris connaît un incident de parcours….

Avec ce blog, vous arrêterez de croire n’importe quoi (2008)

extraits : Avec la navigation sur le Web, nous sommes dans la bibliothèque de ­Babel, où l’on trouve toutes les vérités mais aussi tous les mensonges du monde. C’est la cacophonie de millions de personnes, le smartphone par exemple est non seulement un récepteur, mais aussi un émetteur de tweets. Chaque humain, qu’il soit n’importe qui ou même président des États-Unis peut dire n’importe quoi sans être vraiment détrompé….

L’écologie politique, victime des faits-divers médiatisés (2014)

extraits : La secrétaire nationale d’EELV est interrogée au Grand Rendez-vous. Aucune question sur l’écologie, pourtant la spécificité d’Emmanuelle Cosse. Mais six questions (sur 8) à propos des alcôves de l’Elysée : Aujourd’hui, la vie personnelle du président de la République est étalée en détail. Faut-il s’y faire ou s’en plaindre ?….

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Lisez La Décroissance, la joie de vivre en +

Dès son premier numéro de mars 2004, quelle bouffée d’oxygène. Nous découvrions un nouveau périodique mettant en cohérence toutes les… incohérences de notre société. « La Décroissance » devenait la référence en matière de critique de la société consumériste, productiviste et capitaliste : démontage en règle de ses instruments (la pub) et de ses moyens (le pic pétrolier), dénonciation de la saloperie à ne pas acheter, promotion de la simplicité volontaire…

lire le livre de Vincent Cheynet, rédacteur en chef

Le choc de la décroissance (Seuil, 2008)

extraits : La réflexion sur les mots est primordiale car ceux-ci sont le socle sur lequel faire avancer les idées. Il existe tout autant des mots poisons qui empêchent de penser, que d’autres qui frayent de nouveaux imaginaires. L’expression objecteurs de croissance est très parlante : les objecteurs de croissance font acte de non violence en refusant la guerre économique comme les objecteurs de conscience refusent l’ordre de la guerre…..

Aujourd’hui le mensuel de Vincent Cheynet est toujours source d’inspiration pour ceux qui veulent réfléchir davantage. Ainsi dans le numéro d’avril 2024 :

page 2, rubrique « Les Amis de La Décroissance » (Jean-Luc Pasquinet) à Belle Île : le 26 à partir de 19h30, intervention de Michel Sourrouille intitulée « Malthus est-il ou non un précurseur de la décroissance ? (la question démographique dans la crise écologique) ».

p.5 Verbatim : Il existe bien une autre voie, qui rompt avec l’idée et la pratique d’une économie reposant sur l’illimitation des ressources et des rejets. Sa règle : l’économie n’existe pas hors de la biosphère… (Guillaume Quiquerez)

p.7, la page habituelle sur la simplicité volontaire en acte. Laurent Blourdier, un prêtre récemment converti au vélo (non électrique) : « Le choix du vélo m’a fait recoller à la nature, au chant des oiseaux, à l’existence de « frère vent » pour parler comme François d’Assise dans son magnifique « Cantique des créatures. … Il faut nous penser comme les jardiniers de la Création comme l’a écrit un autre François dans son encyclique Laudato si. Et pour cela nous n’avons pas besoins de data center… »

p.10, chronique de Vincent Jarrige, Dépendances fossiles agricoles : Il conviendrait de soutenir ceux qui souhaitent la dé-mécanisation et l’aide à l’agriculture paysanne… Ce serait un programme de décroissance qui impliquerait bien sûr une augmentation des prix payés pour les denrées agricoles, l’accroissement du nombre de paysans…

p.14, rubrique Lectures. Utile piqûre de rappel à tous ceux qui traitent les écolos de bobos privilégiés ; « « Sur une planète qui essore ses ressources, défendre une forêt ou un morceau de terre n’a jamais été une affaire d’écologistes gâtés ou d’écolos gentillets. » C’est ce que montre le journaliste péruvien Joseph Zate en donnant la parole à des habitants de la forêt amazonienne qui luttent au péril de leur vie…

p.15, rubrique pacte du mois : D’après une étude australienne, nous absorbons de manière hebdomadaire, en moyenne, 5 grammes de microplastiques, soir l’équivalent d’une carte bleue…

Bien entendu un contenu ne peut pas être toujours clairvoyant. Ainsi cette critique de Jérôme dans le courrier des lecteurs (p.2, à moitié satisfait) : « Une part beaucoup trop importante du journal est consacré à donner la parole aux ennemis de la décroissance et donc de ce fait à produire, comme disent les communicants, un buzz négatif qui ne donne pas envie de lire les textes de fond et qui laisse peu de place à des articles consacrés à la pratique de la décroissance. »

Sur ce blog biosphere, nous parlons régulièrement de ce mensuel,

pointant les bons… comme les mauvais côtés.

La Décroissance en mai 2011

extraits : Quelques moments forts du dernier numéro du mensuel La Décroissance pour en décrypter les principaux errements. En résumé, ce journal est anti-Hulot, anti-malthusien, anti-écolos….

LA DECROISSANCE est-elle écolo ? (septembre 2011)

extraits : Le mensuel LA DECROISSANCE est plus un outil d’attaque contre les écologistes qu’un organe anticapitaliste. Dommage ! Prenons le numéro de septembre 2011. Les « décroissants » s’attaquent comme d’habitude à Nicolas Hulot : «  La défaite de NH (aux primaires de l’écologie) est aussi notre victoire ». …

La revue décroissante jugée par le parti de la décroissance (janvier 2012)

extraits : « Le Parti Pour La Décroissance affirme son indépendance avec le mensuel La Décroissance. Un grand nombre d’Objecteurs de Croissance (OC) affichés ne partagent plus ses positions et ses méthodes. La tentation d’occuper le devant de la scène et de minimiser la multiplicité des points de vue dans l’objection de croissance, s’inscrit dans une posture autoritaire globale du journal. En ce qui concerne le fond des idées proposées, ce qui saute aux yeux, c’est cette attitude dogmatique qui consiste à systématiquement rejeter en bloc tout ce qui n’est pas dans la ligne…. »….

Achetez la Décroissance, ça défrise (avril 2012)

extraits : C’est presque gratuit, à 2,20 euros pour un mensuel qui défrise et fait penser. Entre le vrai visage des Anonymous, la thermodynamique contre le croissancisme, les soubassements de la simplicité volontaire et une BD, etc., il y a de quoi comprendre et respirer. Comme avant-goût, nous vous résumons le texte de Pierre-Jean Delahousse, président de l’association Paysages de France, contre l’affichage publicitaire…..

mensuel « La Décroissance » numéro 101, le bilan général (juillet-août 2013)

extraits : Ce numéro double juillet-août 2013 nous fait l’historique de la revue. Il contient aussi comme d’habitude des informations intéressantes. Nous avons relevé deux choses. D’abord, la messe est dite, ensuite il faudra penser et agir autrement. « Aujourd’hui, il est trop tard pour éviter un effondrement des sociétés et les concepts de la thermodynamique feront partie de nos sociétés futures….

Question qui tue : la décroissance est-elle antisociale ? (octobre 2013)

extraits : Le mensuel La Décroissance nous en informe, tout dépend de ce qu’on appelle social. Voici un résumé du dossier : comment se fait-il que la décroissance soit accusée d’être antisociale ? Tout simplement parce que, dans une économie productiviste, la décroissance est assimilée à la récession. La récession est antisociale parce qu’elle détruit des emplois et qu’elle entraîne un manque de financement des mécanismes de solidarité. ….pendant la Seconde Guerre mondiale, le rationnement a profité aux ouvriers et aux populations les plus pauvres puisque les ressources étaient distribuées de manière équitable…

Cheynet : La Décroissance souffle le chaud et le froid (octobre 2014)

extraits : Vincent Cheynet mérite d’être connu. En tant que rédacteur en chef du mensuel « La Décroissance », il est quasiment le seul à mener une bataille médiatique frontale contre un système croissanciste qui nous mène à notre perte. Son dernier numéro d’octobre 2014 nous rappelle que le prochain et ultime choc pétrolier nous attend, que nous subissons l’empire des économistes libéraux sans contre-partie, montre que la notion de limites est centrale pour l’écologie politique, dénonce la robotisation de l’homme et nous informe que nous sommes entrés dans l’ère de la catastrophe….

La Décroissance, c’est simplement le sens des limites (novembre 2014)

extraits : Le mensuel La décroissance de novembre 2014 insiste à juste titre sur ce qui constitue un des fondements de la pense écologique, retrouver le sens des limites. En voici une présentation succincte : p.3, La perte de la mesure (Olivier Rey)….

La Décroissance en kiosque, est-ce du négativisme ? (mai 2015)

extraits : « La terre est morte sous les produits chimiques. La mer meurt sous la pollution. Les espèces disparaissent par milliers. Le climat est déboussolé et les catastrophes à venir sont déjà perceptibles. MAIS IL NE FAUT PAS ETRE NEGATIF. Il ne faut pas dénoncer le système… car ça peut faire peur aux gens, ce ne serait pas mobilisateur… ». Ainsi s’exprime un lecteur, Michel Chevalier, dans le mensuel La Décroissance*. Achetez ce brûlot, il mérite le détour. Voici quelques autres articles dans le même numéro :….

A acheter en kiosque, le mensuel « La Décroissance » (juin 2015)

extraits : Le « journal de la joie de vivre » était devenu, en France, le porte-drapeau du mouvement naissant de la Décroissance. Réalisé avec peu de moyens, sans aucune publicité, ses articles sont réalisés par des auteurs amoureux du bénévolat. Son rédacteur en chef, Vincent Cheynet, vit sans doute au-dessous du SMIC. Hommage lui soit rendu sur ce point, l’amour de ses idées et le mépris apparent de l’argent….

Un peu de pub pour le mensuel « la Décroissance » (mai 2016)

extraits : Nous menons un combat d’arrière garde : celui de la vie contre les mégamachines. Qui passe par la lutte contre la numérisation du monde. Et qui passe par le refus de nos textes sur Internet. Nous sommes pour une presse papier, qui s’achète pour ne pas être vendue…..

La Décroissance, un journal anti-écolo, anti-Hulot (juin 2017)

extraits : « Hulot, le garde vert du capital » titre un article du mensuel La Décroissance*. Cette revue, qui se présente faussement comme « le 1er journal d’écologie politique », tire en fait sur tout ce qui bouge au niveau écologique en se gardant bien de pourfendre les entreprises qui détériorent la planète. Tout le monde y passe, ce sont des écotartuffes, Pierre Rabhi, Yves Cochet, Yann Arthus-Bertrand, Fabrice Nicolino, etc. Nicolas Hulot est en particulier leur tête de turc,

Hauts et bas du mensuel « La Décroissance »(novembre 2018)

extraits : Ce journal, contestation radicale de la société croissanciste, nous semble dans le vrai. Mais, comme tout un chacun, il a aussi ses insuffisances. Dans la rubrique lecteurs, au chapitre des regrets, j’ajouterai l’absence totale que vous portez à la question démographique. Je ne me souviens pas vous avoir vu une seule fois aborder ce sujet, sinon pour hurler à la misanthropie**. Faut-il être journaliste à « La Décroissance » pour penser qu’une croissance infinie de la population est possible dans un monde fini ?…..

À lire, mensuel « La décroissance », extraits (septembre 2019)

extraits : Raoul Anvélaut : Nous remettons fondamentalement en cause l’hypermobilité et appelons à en finir avec la grande vitesse, que ce soit sur mer, dans les airs, sur rail, sur route ou dans des tubes à faible pression d’air. Ni TGV, ni Hyper-loop, ni avion à réaction. De la lenteur, de l’enracinement, de l’enclavement….

« Casseurs de pub » vingt ans après (2019)

extraits : Casseurs de pub n° 1 ( dossier de novembre 1999, 25 francs) 1999 : Automobile, la solution finale ! La civilisation automobile nous conduit tout droit à l’holocauste écologique. Épuisement des ressources naturelles, fossiles, minières… Pollution atmosphérique…2019 : L’idée selon laquelle la voiture n’est qu’un objet, et non un système demeure. Les gens se disent que la voiture privée est nécessaire, car il n’y a actuellement aucune alternative à l’utilisation de la voiture…

Vincent Cheynet, la décroissance démographique (avril 2023)

extraits : Après des années de silence absolu sur la question démographique de la part du mensuel « La décroissance » et de son rédacteur en chef Vincent Cheynet, voici ce mois d’avril 2023 une première approche, disons assez « décalée ». Le grand titre en première page : «  Pour sauver le monde, faites des bébés, pas la guerre »….

Le pire et le meilleur de « La Décroissance » (février 2020)

extraits: Un mensuel comme La Décroissance (né en 2004) consacre une partie de ses colonnes à faire le tri entre les « vrais » et les « faux » écologistes,ces derniers étant jugés « écotartuffes ». On bascule d’une posture politique à une posture moralisatrice. La récupération des questions écologiques est un problème crucial car cet opportunisme qui prétend agir « au nom de l’écologie » (écoblanchiment, greenwashing) va à l’encontre de ce qu’il faut faire vraiment. Une des difficultés pour les écologistes décroissants est de ne pas tomber pour autant dans une chasse aux sorcières….

Que vive La Décroissance en septembre 2020

extraits : Quand j’étais adolescente, je me lavais avec une bassine, en utilisant l’eau que je faisais chauffer sur le poêle. Il n’y avait pas de salle de bain. On vivait du jardin et des produits de la ferme… Si on a une carte bleue assez alimentée et qu’on peut acheter ce qu’on veut immédiatement, on n’a plus en tête la valeurs des choses. (Danielle, rubrique « Simplicité volontaire »)….

Aurelio Peccei et la revue « La Décroissance » (janvier 2021)

extraits : Nous aimons bien le mensuel « La Décroissance », coup de poing contre la pensée unique croissanciste. Nous aimons beaucoup moins le fait que tout ce qui bouge au niveau des écologistes y est automatiquement classé comme « écotartufe », que ce soit Hugo Clément ou Aurélio Peccei dans leur dernier opuscule (numéro de décembre 2020/janvier 2021)….…..

Tout savoir sur Vincent Cheynet, l’écotartuffe (avril 2023)

extraits : Vincent Cheynet, né en 1966, est un militant décroissant français. Il est le fondateur, en 1999, de l’association et de la revue Casseurs de pub, en 2003 du journal La Décroissance, puis en 2006 du Parti pour la décroissance….

Action (non-)violente pour la décroissance !? (mai 2023)

extraits : Les points de vue d’après Sainte-Soline sur l’utilité ou non de la violence militante sont très différents dans le mensuel « La décroissance » de mai 2023. Mais la destruction de biens nuisibles à l’environnement prônée par Andreas Malm nous semblent un incontournable…..

Décroissance psychiatrique par déprescription (février 2024)

extraits : Grâce au mensuel « La décroissance » de février 2024, nous pouvons ajouter un mot à la liste des « Dé » qui nous tient tant à cœur : « déprescription ». Voici l’essentiel du discours de trois psychiatres….

À lire, L’article que vous ne lirez pas…

à cause de V.Cheynet

extraits : Vincent Cheynet, rédacteur en chef du mensuel La Décroissance, n’a pas voulu que nous reproduisions un vieil article de Pierre Thiesset (mensuel la décroissance, n° 103, novembre 2013) qui faisait pourtant une excellente synthèse de l’évolution mortifère des Verts : « L’écologie politique digérée par le système. » Il est allé se plaindre au MONDE, qui a retiré de ce blog biosphere (qu’il hébergeait) cet article daté du 12 avril dernier  ; vous ne le lirez pas, vous en savez la cause (…)

Nous, les objecteurs de croissance, nous sommes minoritaires, marginalisés et pourtant nous montrons la catastrophe en marche, la course au désastre de la société thermo-industrielle. Nous ne sommes donc pas opposés, nous menons le même combat. Pourquoi ne pas unir nos forces ? »

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Bénéfices et profit, des anomalies financières

Le chiffre d’affaires de l’entreprise, c’est l’apport d’argent par les consommateurs. Une fois payée les charges, la répartition de la valeur ajoutée peut se faire de différentes façons et dans une société bien faite, il n’y a plus de profit. Les actionnaires ne sont que des profiteurs qui ont accumulé un capital financier sur le dos des travailleurs. Ils n’ont donc droit à rien, les institutions financières sont là pour avancer l’argent aux entreprises qui en ont besoin. Plutôt que de distribuer les bénéfices aux actionnaires, mieux vaut répartir l’argent « en trop » à l’ensemble du personnel ou, et c’est le plus justifié, redonner l’avancée de fonds des consommateurs en diminuant les prix de vente. S’il reste encore un profit, il va à l’État qui l’utilise pour le bien commun

Béatrice Madeline : Si l’on retire la part qui est reversée à l’Etat sous forme d’impôts et de taxes, les deux tiers (66 %) de la richesse produite va aux salariés, sous forme de rémunération, et un tiers aux profits − ceux-ci étant pour partie reversés aux actionnaires avec les dividendes, et pour partie réinvestis dans l’entreprise. La rémunération des actionnaires représente environ 4 % du PIB en France. Une part des dividendes part vers les investisseurs du reste du monde. La part des dividendes dans les profits est historiquement élevée : elle représentait plus de 50 % en 2023, mais elle est montée à plus de 80 % en 2022. En moyenne, sur la période 1980-2023, ce chiffre était d’environ 30 %.

le point de vue des écologistes anticapitalistes

– Les marges nettes dans certains secteurs (automobile, pharmacie, énergie et bien d’autres) sont rarement annoncés car les chiffres sont tout simplement déraisonnables. Si c’était le cas, les consommateurs verraient qu’ils se font voler.

– Les dividendes du seul CAC40 sont de 47 milliards d’€. Si on les redistribuait intégralement aux 48 millions des français qui ont un revenu cela ferait déjà 979 € pour chacun.

– Ce qui gêne encore plus que le fait que des sociopathes cherchent à être toujours plus riches, c’est que des familles de travailleurs ne puissent pas se loger, se nourrir et se soigner correctement avec le fruit de leur activité.

– Que l’actionnaire reçoivent un dividende comme propriétaire de l’entreprise choque. Il devrait en être de même à propos des propriétaires de logement qui touchent un loyer, c’est le même mécanisme.

– Le libéralisme économique a voulu une économie ouverte, en particulier depuis l’Acte unique européen de 1986 et le Traité de Maastricht. Depuis, la redistribution des facteurs de production est donc mondiale et si on ne change le paradigme, les effets principaux resteront les mêmes.

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Nicolas Hulot et le PROFIT

extraits : Dans le code civil français, on peut lire aujourd’hui encore que l’objet d’une entreprise, c’est le profit. Pourtant, à l’origine, elle devait être un moyen au service de l’humain, et petit à petit, par la dérégulation, les priorités se sont inversées, et aujourd’hui on annexe l’économie aux besoins de la finance, et on utilise les hommes comme du vulgaire capital. Ce monde où on licencie des gens parce que les dividendes versés aux actionnaires ne correspondent pas à la prévision du dernier conseil d’administration n’est rendu possible que parce qu’on l’accepte.

Le profit privé est incompatible avec le bien commun

extraits : Une transition écologique réussie bouleverserait les règles du libéralisme économique. Promouvoir le bien commun plutôt que le profit, c’est vouloir la coopération plutôt que la compétition, l’équilibre écologique plutôt que l’expansion économique. Il nous faut un Etat qui pose la prévention de l’effondrement de la biosphère comme but de la politique humaine dans le demi-siècle à venir. Appelons partout à la régulation, à la réglementation et à la logique coopérative. Les entreprises ne doivent pas désirer le profit pour leur propre compte, mais doivent toujours rechercher le bien commun au travers de leurs activités particulières. La concurrence doit être bannie du système économique….

Fin des inégalités, c’est bon pour le climat

extraits : Qu’on se le dise, toute inégalité de revenu ou le patrimoine résulte d’une expropriation par certains individus de la plus-value produite par autrui. Normalement un travailleur, qu’il soit simple manœuvre ou grand PDG, ne peut consacrer en une heure de travail plus de 60 minutes de labeur. Et d’ailleurs chaque personne a les mêmes besoin qu’autrui. On s’aperçoit aujourd’hui, avec les crises écologiques, que la distribution des richesses n’est pas seulement une exploitation de l’homme par l’homme, mais de plus en plus une détérioration forcenée de la planète par les plus riches.

Les inégalités du point de vue écologiste

extraits : Notre société est toujours une royauté, avec ses privilégiés qui n’ont pas un carrosse mais un avion personnel, par de palais mais des demeures luxueuses disséminées dans le monde entier, et un amour immodéré pour les paradis fiscaux. L’inégalité permet à certains d’avoir une empreinte écologique démesurée alors que d’autres personnes vivent en dessous du minimum vital. La différence de richesses entre personnes est non seulement injustifié d’un point de vue socio-économique, mais insupportable d’un point de vue écologique. Notre critère est simple. Dans une société du gaspillage généralisé sur une planète dévastée, nous devons mettre en place un système de sobriété partagée.

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EGALI-TERRE, une dystopie utopique

(Texte reçu d’une de nos correspondantes)

Aujourd’hui, 26 avril de l’an 2622, on peut enfin souffler !

Les Fouilleurs n’ont plus rien à fouiller, les Tribus sont en bonne santé et les Puissants n’existent plus, ou, du moins, ils n’ont plus aucun pouvoir. Je parle des Puissants, parce que j’ai entendu dire qu’il y en avait beaucoup avant … mais moi, perso, j’en connais pas. On dit qu’il y en avait beaucoup dans les Villes, mais comment savoir ? Depuis que je suis tout petit et même avant , on nous dit : « N’allez pas dans les Villes ! Surtout pas ! Elles sont pour les Morts et il faut les laisser tranquilles , les Morts ! »

Nous, on n’a besoin de rien : le printemps est là , bientôt fruits, baies et noix seront abondants et déjà quelques légumes pointent le bout de leur nez ! On va passer tout l’été là haut dans les pâturages en altitude et les filles viendront nous rejoindre en Août pour la Grande Fête de la fin des Moissons, et là, ça va être la Liberté totale pour les jeunes : pour moi, ce sera la première fois, vu que je viens d’avoir 13 ans.

Dans les Black Hills, il y a un peu plus de 500 ans, des familles ont trouvé refuge, après des semaines de fuite éperdue, à bord de véhicules qu’il fallut abandonner faute de carburant . Quelques générations plus tard, les descendants de ces familles,les  »Stoneheads », les Têtes de Pierre, vivaient assez confortablement, tout en observant la plus grande prudence dans leurs déplacements : il y avait des chemins précis que l’on pouvait ou plutôt DEVAIT emprunter et chaque enfant apprenait par cœur le tracé.  »Ici, tu tournes autour du grand hêtre, tu descends jusqu’au rocher sur ta droite, tu te glisses entre les ronces sans les écraser, puis tu longes le ruisseau… Les myrtilles , les fraises et les noix sont abondantes de l’autre côté du chemin mais si tu entends le moindre bruit, tu t’accroupis sans bouger, et tu reviens .  » La chasse était essentielle et très vite on s’aperçut que les filles étaient des as du tir à l’arc…

Des deux côté de la Grande Masse d’Eau Salée, les humains avaient appris à se méfier des I-Meubles, ces hautes tours pleines d’objets étranges, et de ces routes au revêtement fendu ou explosé, de ces caves d’où pouvaient surgir des êtres de cauchemars et où il n’y avait plus rien à récolter, plus rien à trouver.

Les villes ? A éviter. Y a plus rien, plus rien du tout ; des ruines, des cadavres à l’état de squelettes. Depuis, personne n’a été tenté de retourner vers la Ville , ni celle là , ni une autre. Un jour, peut être… Mais le Monde d’avant, il est bien fini.

Les villages ? En ruine .

Les ex-routes et les ex-voies ferrées ? Mal fréquentées.

Les rivières ? Empoisonnées.

Les forêts ? OUIIIIIIIIII ! Là , c’était possible.

L’Autre était toujours le Danger. Le danger surgissait de nulle part aux abords des cités, des brutes mâles ou femelles n’hésitaient pas à attaquer les Fouilleurs.

Partout où survivaient des groupes humains organisés, on se récitait la longue liste des Ancêtres. Les survivants de l’Oural, eux, avaient des preuves ECRITES ! Dix générations plus tard, une petite centaine de descendants de ces pionniers prenaient toujours le plus grand soin des Papiers-de-Mémoire que l’on exhumait une fois l’an au Solstice d’été :  »Nous sommes la dernière bibliothèque vivante de la Planète Terre !  » On voulu rédiger le « GRAND MEMORANDUM sur la Société du XXVI e Siècle finissant. » Les MEMOIRES VIVANTES avaient soigneusement transmis à leur descendance la liste interminable des technologies du XXIe siècle ; rien n’y manquait , depuis le tout premier ordinateur MacIntosh jusqu’à la domotique la plus farfelue et les premiers implants neuronaux . Ces derniers soulevaient en général un mouvement de scepticisme, voire de colère que les Anciens qui avaient connu ces usages ne calmaient qu’à grand peine. Plus personne ne comprenait l’intérêt de ce monde d’objets et les plus jeunes s’étaient mis à grogner à l’idée de devoir en réciter la liste interminable et absurde .

Mais est-il vraiment nécessaire de connaître le mode de vie de tous ces Criminels ?  »

– De tous ces Criminels ? Tu considères que nos ancêtres étaient des Criminels ?

– Oui !

– Non ! Nous n’avons pas besoin de faire la liste de leurs méfaits, nous devons découvrir comment ils vivaient AVANT cette technologie. »

Il fut donc décidé d’attendre la fin du mois d’Octobre pour poursuivre… Chez les Knigaspatistielt’se, il n’y avait pas eu de ces débats houleux ; d’une part parce que jamais on n’avait obligé personne à se souvenir des  »CHOSES  ». La Catastrophe, l’Effondrement, c’était le passé !

Dans les clairières des Monts Jigouli, on ne manqua jamais de célébrations et de moments de communion profonde avec le monde vivant sous toutes ses formes, du plus petit scarabée jusqu’aux étoiles … Mais Dieu, Jéhovah, Allah, Jésus le Christ, le Saint Esprit, les Prophètes avaient disparu, en tout cas, peu à peu, de la mémoire des survivants de la Communauté . Si d’aventure un voyageur, comme il s’en présenta beaucoup aux cours des siècles, s’étonnait de ce vide , alors que tant de traditions étaient apparemment maintenues , on lui répondait avec assurance :  » Nous ne souhaitons pas introduire dans cette Famille la moindre dissension comme il ne manquerait de s’en produire si les Religions venaient à se glisser dans nos vies pleines de joies et de peines .  »

Les guerres, voici le fléau dont il faut se prémunir. Mais nous, ici , ne devons plus la craindre : quelle avidité pourrait mettre en péril notre Communauté ? L’autre cause de la haine , des dissensions et des massacres , ce fut la Religion et celle ci arrive à exister même dans le plus grand dénuement . Voilà pourquoi je vous demande de ne pas céder à ses chants séducteurs et de prendre conscience des menaces qu’elle représente. Nous sommes LIBRES .

Anne Jordan

EGALI-TERRE, une dystopie utopique Lire la suite »

Tous nos articles… publiés en février 2024

Bonjour

voici les articles publiés en février 2024 sur ce blog biosphere

A chacun d’ouvrir la ou les problématiques de son choix…

Perspectives de long terme

Entre imaginaires contradictoires, que choisir ?

Horrible, la société écolo idéale ?

Dans les archives du MONDE, années 1970

Aurelio Peccei et le déclin de l’humanité

Démographie, apocalypse ou régulation ?

Pierre SAMUEL, De l’espace ou des enfants

LE DÉSARMEMENT DÉMOGRAPHIQUE

ESCOFFIER-LAMBIOTTE dénonce la surpopulation

LA SURPOPULATION : un nouveau  » cauchemar  » ?

L’activisme écologique

Criminalisation des mouvements écolos, erreur

Anti-écolos, leur stratégie de l’épouvantail

Les scientifiques font de la politique

Écologie / Économie, les frères ennemis

La chronique décroissante d’Alain Accardo

Décroissance psychiatrique par déprescription

La question agricole

Emmanuel Macron se couche devant la FNSEA

Feux croisés contre le FNSEAiste Macron

Schizophrénie au ministère de l’agriculture

L’agriculture va dans le mur, Attal accélère

La FNSEA n’aime pas les loups

Match en bio Jordan Bardella / Gabriel Attal

La problématique animale

L’abattage rituel des animaux, une anomalie

Corrida, culture vivante… de la torture

L’impuissance politique

Donald Trump, signe d’une société en perdition

Anticapitaliste, est-ce encore possible ?

L’Orgie capitaliste, un livre à lire

Energie et climat

Électrique ou thermique, NON aux voitures

Pour une démographie responsable

Stérilisation volontaire… des hommes

La baisse de natalité, une bonne nouvelle ?

Un taux de fécondité encore trop élevé

Fin de vie, Macron invite encore les religions

Canada, le droit à mourir comme soin ultime

Surpopulation, analyse de cas

Dépopulation en outre-mer, un bienfait

Mayotte, une surpopulation ingérable

Combien d’enfants faut-il avoir ?

Questions sociétales

Acheter librement du cannabis ???

Moins de bébés, donc moins de logements ?

Droit du sol ou droit du sang ?

Jean Malaurie est mort, les Inuits aussi

Robert Badinter, condamné à la peine de mort

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Anticapitaliste, est-ce encore possible ?

Capitalisme, autrement dit la propriété privée des moyens de production… et de presque tout le reste. Nous répondons ici à notre commentateur fidèle Michel C qui se veut « anticapitaliste avant tout. En résumé, nos archives sur la question marxiste montrent que nous cherchons sur ce blog à montrer la complexité des choses au-delà des mots valise comme capitalisme, croissance, progrès technique…

Nicolas Hulot et le CAPITALISME (2021)

extraits : Je n’hésite pas à faire une critique sans concession du capitalisme. On ne peut déplorer les conséquences mais continuer d’adorer les causes. Il faut dénoncer son culte de la croissance. Osons dire que la violence capitaliste a colonisé tous les cercles de pouvoir. Une grande partie du capitalisme reste excessif, prédateur, concentrateur, spéculateur et résiste au changement. Le plus petit dénominateur de tous les maux que nous traversons, c’est l’excès et cette incapacité à nous fixer des limites. Je ne rejette pas le capitalisme dans son intégralité, je rejette un capitalisme qui ne se fixe pas de limites…

Dire NON au capitalisme empêche de penser écolo (2018)

extraits : La situation a complètement changé depuis le manifeste du parti communiste de 1848. Le capitalisme est aujourd’hui sans visage. Qui est responsable quand tout le monde peut devenir actionnaire, quand les retraités jouent en bourse avec les fonds de pension, quand la direction des multinationale n’est qu’une technocratie au service d’actionnaires anonymes. Le prolétariat n’a plus d’adversaire bien identifié, il n’y a plus de combat possible. Dénoncer le capitalisme est donc un simple effet de manche quand il n’y a plus de capitaliste à pendre avec les tripes du dernier bureaucrate.En fait le capitalisme est devenu un mot valise où chacun met ce qu’il veut, c’est un moyen usé mais facile pour les maoïstes/trotskystes/gauchistes et même professeur de faculté pour simplifier le raisonnement. Plus grave, aborder ainsi le débat politique occulte l’urgence écologique et le fait que nous sommes tous complices de l’état de dégradation de la biosphère…

Tout peut changer. Capitalisme & changement climatique (2015)

extraits : Naomi Klein vient d’écrire « Tout peut changer. Capitalisme & changement climatique ». Il est vrai que Naomi Klein ne fait que rappeler l’évidence. Notre système économique actuel, fondé sur notre capacité à extraire du sous-sol et à brûler des combustibles fossiles, est entré en conflit armé avec le climat terrestre et donc la planète tout entière. Ensuite, que des taxes et des arrangements technologiques à la marge ne suffiront pas à réparer les choses. Enfin, que « tout changer » ne relève pas de la lubie romantique de quelques jeunes contestataires, mais bien d’une question de survie – fût-elle à moyen ou long terme. C’est ce que nous disons sur ce blog biosphere depuis dix ans. Naomi souligne comme nous l’émergence d’un réseau de résistance, ce qu’elle appelle du néologisme «Blocadie»…

Les journalistes et l’écologie vendue au capitalisme (2015)

extraits : L’idée selon laquelle l’accumulation illimitée du capital sur une planète aux ressources naturelles limitées est un principe non seulement amoral mais irrationnel. Pourtant l’immense majorité des journalistes amenés à traiter d’environnement adhère à la doxa du « capitalisme vert ». Nos analyses sur le traitement médiatique des enjeux climatiques en France ont ainsi montré que plus les journalistes parlent du problème climatique, plus ils parlent de ses conséquences au détriment de ses causes et solutions. Cette tendance à illustrer les problèmes plutôt qu’à les expliquer n’est pas neutre, les journalistes évacuent du champ du pensable environnemental la question des relations entre la mécanique capitaliste et la détérioration des écosystèmes…

le sport, antinature, antipathique, pro-capitalisme (2012)

extraits : Les humains n’ont pas toujours fait du « sport ». C’est un processus historique qui découle de l’avènement de la « modernité ». Esprit de compétition, recherche de la perfection du geste et du dépassement de soi, aspiration au succès se retrouvent à la fois au cœur de l’idéologie sportive et de celle du taylorisme. Rendement et optimisation deviennent des fins auxquelles concourent, aiguillonnés par le travail des scientifiques, l’entreprise, l’Etat et le maître de gymnastique. Cette modernité industrielle, entièrement tournée vers la recherche du  profit, instrumentalise les corps des travailleurs et des sportifs pour atteindre ses objectifs. Pierre de Coubertin, promoteur des Jeux Olympiques modernes, avait bien compris que le sport permettait de fabriquer « des chevaliers servants au caractère trempé et aux muscles robustes  pour la révolution industrielle et la société libérale capitaliste »…

la fin du capitalisme mondialisé (2009)

extraits : Le capitalisme mondialisé  va être brisé par son succès. Une concurrence entre nations qui porte sur les mêmes biens industriels va rendre les échanges intenables pour les plus faibles, y compris la France. on ne voit pas d’issue à l’heure où la Chine, remontant les filières (depuis sa spécialisation passée sur le textile et les jouets) est en passe de maîtriser scientifiquement et techniquement tous les produits les plus sophistiqués. Dès 2009, les exportations chinoises devancent le premier exportateur mondial, l’Allemagne (…) Mais Les profils temporels de production des grandes mines du monde ressemblent à la  courbe en cloche de la production de pétrole : ça croit pendant un certain temps jusqu’à atteindre un maximum pour décroître ensuite inexorablement…

capitalisme vert-de-gris (2009)

extraits : Comme la croissance du PIB et de plus en plus freinée par le désordre financier et la crise écologique qu’elle aggrave, les tensions sociales se durcissent. Cela conduit au raidissement autoritaire du capitalisme. Répression policière accrue, fichage généralisé, contrôle des médias, recours au nationalisme (« identité nationale »). Dans l’avenir, la logique inhérente au capitalisme le conduira à limiter les libertés. La question qui se pose : le capitalisme devient-il brun ?…

capitalisme naturel ? (2009)

extraits : Amory Lovins fut un des premiers scientifiques à s’intéresser à l’écologie comme science globale. Dès 1982, il créa avec d’autres experts le Rocky Mountain Institute. Il a aussi lancé en 1989 le concept de négawatts.. .Amory Lovins propose d’adopter en France le concept de capitalisme « naturel ». Le capitalisme traditionnel n’attribue de valeur qu’au capital technique et aux hommes, mais ignore la valeur de la nature. Or les hommes et le capital sont devenus surabondants alors que la nature est devenue rare. L’hypothèse d’une substitution entre facteurs économiques (moyens de production et main d’œuvre) et facteurs biologiques ne peut plus avoir cours. Ainsi, il n’existe pas de technologie ou d’investissements qui puissent se substituer à un climat stable ou à une biosphère productive…

moraliser le capitalisme ? (2009)

extraits : « Moraliser le capitalisme », titre Pierre-Antoine Delhommais dans LeMonde du 8-9 février, pour conclure : « Ce n’est pas gagné ». Les Français ne sont pas choqués que le footballeur Thierry Henry puisse obtenir en 2006 1183 années de SMIC avec un salaire de 14 millions d’euros : ils aiment le foot. La réduction des inégalités a un fondement objectif, très bien analysé par Hervé Kempf dans son livre, Comment les riches détruisent la planète : « Nous limiterions notre gaspillage, nous chercherions à changer notre mode de vie, tandis que les gros, là-haut, continueraient à se goberger dans leurs 4×4 climatisés et leurs villas avec piscine ? Non. La seule façon que vous et moi acceptions de consommer moins de matière et d’énergie, c’est que la consommation matérielle, donc le revenu, de l’oligarchie soit sévèrement réduite. En soi pour des raisons d’équité, et plus encore, en suivant la leçon de Veblen, pour changer les standards culturels de la consommation ostentatoire…

L’après-capitalisme (2008)

extraits : Selon Immanuel Wallerstein, inspirateur du mouvement altermondialiste, « Le capitalisme touche à sa fin » (LeMonde du 13 septembre 2008). Oh que voilà une bonne nouvelle ! Mais pour savoir ce qui va le remplacer, circulez, y’a rien à voir : « Des solutions inattendues se construisent de façon inconsciente (…) Il faut mettre en place quelque chose d’entièrement nouveau sans que l’on sache encore quel système sortira de ces tâtonnements (…) Il est tout aussi possible de voir s’installer un système d’exploitation hélas encore plus violent que le capitalisme, que de voir au contraire se mettre en place un modèle plus égalitaire (…) Un nouveau modèle hégémonique peut mettre encore cinquante ans pour s’imposer, mais j’ignore lequel ». Quand on n’a que ça à dire, on ferme sa gueule ! Pourtant les solutions, on les connaît…

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Horrible, la société écolo idéale ?

Notre futur tel qu’il pourrait être…

tu cultive ton propre potager dans une toute petite communauté

tu as planté quelques arbres fruitiers pour améliorer l’ordinaire

ta vie politique se résume à quelques réunions avec les hameaux environnants

tu manges plutôt végétarien même si tu tues le cochon chaque année

tu savoures les œufs de tes poules et le miel de tes ruches

tu tires l’eau du puits avec un seau

tu as des toilettes sèches au fond du jardin

tu ne prends jamais de vacances, le tour des environs te suffisent

tout autour de toi tu as laissé la forêt agrandir son empreinte

tu aimes la profusion de la vie végétale et animale autour de toi

tu chantes en chorale pour célébrer mère Nature

tu n’as pas d’électricité, ni tout ce qui allait avec autrefois

tu marches beaucoup, tout se fait à pied

tu n’as pas de vélo, les chemins de terre ne sont pas fait pour ça

tu fais tourner un rouet comme l’enseignait Gandhi

tu t’occupes des vieux qui s’occupent des plus jeunes

tu sais que la communauté te laissera mourir quand adviendra le moment

tu vis sur une planète qui n’est peuplée que de quelques milliers de terriens

tu as seulement deux enfants pour simplement perpétuer l’espèce

tu es un survivant de la grande catastrophe

qui a éliminé des milliards d’humains

tu sais d’où tu viens et tu ne veux pas y revenir.

(texte provisoire, en attente d’amélioration par les commentateurs de ce blog)

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Horrible, la société idéale non violente ?

extraits: Les policiers n’étaient pas armés. De toute façon il n’étaient plus en uniforme, ils étaient anonymés et n’intervenaient d’ailleurs que rarement. Plutôt secouristes qu’agent de la force publique. Car en ce temps là il n’y avait plus de crimes, de viols, de vols, ou même d’altercations. Plus personne ou presque n’avait l’idée d’agresser quiconque, tout cela était désormais du passé, l’intelligence collective était passée par là.

Horrible, une société sans armées !!!

extraits : Nous sommes enfermés dans des ridicules espaces territoriaux artificiels qu’on appelle « nation ». Tant, que les Etats-nations voudront se faire la guerre, tant que les citoyens financeront des armées toutes plus nuisibles les unes que les autres, il n’y aura pas d’avenir possible. Devenons tous et toutes objecteurs de conscience, opposés en toutes circonstances à l’usage collectif des armes. En conséquence, il n’y aurait plus d’armée institutionnalisée, il n’y aurait plus de guerres généralisées…

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Biosphere-Info janvier 2024

Bonjour

voici les articles publiés ce mois de janvier 2024 sur ce blog

A chacun d’ouvrir la ou les problématiques de son choix…

Perspectives de long terme

La population mondiale au 1er janvier 2024

Interrogations actuelles sur la temporalité

Capacité de charge, elle est dépassée

Nous préparons une planète à feu et à sang

Manifeste du pacifisme (Michel Sourrouille, 2010)

L’activisme écologique

Nos vœux pour 2024, agir pour survivre

L’impossible assurance anti-apocalypse (survivalisme)

Soutien des paysans, rejet des tracteurs

L’impuissance politique

Gabriel Attal, la politique sans l’écologie

À Davos, des inégalités obscènes

Surdité des juges face à l’état de nécessité

Gabriel Attal, anti-écolo… comme Macron

Service national universel, foutaise macroniste

Energie et climat

Relance du nucléaire, B. Le Maire exulte

CLIMAT. La Suède, marche arrière toute

Une humanité aliénée

Macron, nataliste par imprégnation religieuse

L’Académie des sciences inféodée au business

Fin de vie, le lobbying religieux

Pour une démographie responsable

Des livres incontournables sur la surpopulation

Jeunes et sans enfants pour la vie

Macron, sans enfant, et pourtant nataliste

C dans l’air, la bombe humaine

Baisse des naissances, LE MONDE est contre !

L’extrême droite relance la natalité

Surpopulation, analyse de cas

Royaume-Uni, surpopulation au pays de Malthus

Afghanistan, une surpopulation ignorée

Surpopulation en Algérie, 45 millions d’hab.

1,4 milliards de Chinois, et ça ne suffit pas

Surpopulation, l’Égypte est mal partie

Surpopulation… Mythe ou réalité ?

Questions sociétales

L’intelligence artificielle = perte de temps

Compost et recyclage, l’illusion croissanciste

Libre circulation et droit de propriété

Macron, Frydman et la lutte contre l’infertilité

Fin de vie, le choix de Jacqueline Jencquel

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À Davos, des inégalités obscènes

Depuis sa création en 1971, par Klaus Schwab et sa transformation, en 1987, en Forum économique mondial, il réunit une semaine durant à Davos le gotha des affaires et de la politique. Le thème de cette 54ᵉ édition est « Rebuilding trust », soit « Rétablir la confiance » en français. Voici quels éléments caractéristiques de cet événement réuni depuis le 15 janvier 2024.

Greta Thunberg se rend à Davos en janvier 2019, en train, ce qui a pris 32 heures depuis Stockholm.

En janvier 2020, l’héritier du trône britannique s’était exprimé à Davos : « A quoi bon tout l’argent généré dans le monde en continuant de faire des affaires comme si de rien n’était, en ne changeant rien, si ce n’est guetter qu’il ne brûle pas dans des conditions catastrophiques ? »

Donald Trump en janvier 2020 : « Je suis en route pour Davos, pour rencontrer les Leaders du monde et des affaires, et ramener des centaines de milliards de dollars aux Etats-Unis ! Nous sommes le NUMERO UN dans l’univers, de loin. »

l’ONG Oxfam : La fortune des cinq hommes les plus riches au monde est passée entre 2020 et 2023 de 405 milliards de dollars à 869 milliards de dollars… le patrimoine et les revenus cumulés de cinq milliards de personnes sur Terre ont reculé. En faisant pression sur les travailleurs et les travailleuses avec des salaires qui augmentent moins vite que l’inflation, en évitant l’impôt, en privatisant l’Etat et en participant grandement au réchauffement climatique, les grandes entreprises creusent les inégalités. Depuis 1980, l’impôt sur les sociétés a ainsi été divisé par plus de deux au sein des pays membres de l’OCDE, pour tomber à 23,1 % en 2022, détaille l’ONG.

Quelques chiffres pour aller plus loin

– les calculs d’OXFAM se basent sur la valeur boursière. On en est encore à confondre avec Oxfam patrimoine et cours de bourse…

– la plupart de ces milliardaires ne peuvent pas toucher à leur fortune car il s’agit de leur entreprise.

– demander de verser 3 à 5% de leur fortune chaque année au fisc, c’est leur demander de vendre une partie des actions.

– les avoirs totaux des milliardaires sont de l’ordre de dix mille milliards d’euros, soit 10% du PIB mondial.

– un couple titulaire du RSA avec 2 enfants touche en France environ 1 400 € (avec le forfait logement de 180 euros). Au Maroc, le salaire minimum est de 367 euros sans aucune aides sociales.

– le salaire annuel du président-directeur général d’Oxfam Grande-Bretagne a été en 2017 de 146 532 euros.

– Oxfam France, Cécile Duflot est la seule employée rémunérée et perçoit 7000 euros par mois n’est ce pas.

– normal qu’ils gagnent autant d’argent : ils mangent 67 beefsteaks, 18 kg de truffes et 26 louches de caviar par repas, ils ont de l’appétit  ces riches…

– la richesse excessive se traduit par un pouvoir excessif. Le pouvoir des citoyens peut-il exister face à un pouvoir de l’argent sans limites.

– le taux d’extrême pauvreté a été divisé par quatre : 9 % de la population mondiale vit aujourd’hui avec moins de 1,90 dollar par jour, contre 34 % en 1988.

– la baisse de l’extrême pauvreté durant cette période n’est dû en très grande partie qu’a l’extraordinaire développement de la Chine. Par contre l’indice de Gini (inégalités) augmente depuis 1990…

– si votre salaire double mais que le prix des biens quadruple, ce qui est courant dans beaucoup de pays en développement, vous n’êtes pas vraiment gagnant …

le.

– personne ne mange de l’argent et des actions. Répartir ces « richesses » ne rajoutera pas de pain dans la gamelle.

– si le capital de tous les milliardaires était transformé en argent sonnant et trébuchant et redistribué à tout un chacun on aurait : 1) une augmentation des rejets de CO² dûe à celle de la consommation (voyages, achats matériels, nourriture plus riche) 2) une poussée inflationniste.

– la moitié des Français fait partie des 10% les plus riches de l’humanité, je propose donc d’imposer les revenus a 100% à partir de 2000 euros par mois.

– cela ne me gêne pas trop qu’il y ait des super-ultra-riches, ce qui m’ennuie c’est que les vrais pauvres se reproduisent à une allure incontrôlable.

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l’oligarchie, ça suffit, out ! (2011)

extraits : Le gotha mondial des affaires et de la politique s’était retrouvé le 26 janvier 2011 à Davos pour le premier jour du Forum économique mondial. Trente-cinq chefs d’Etat et de gouvernement ainsi que deux mille cinq cents décideurs du monde entier. La Chine a dépêché en Suisse la plus nombreuse délégation officielle (66 personnes). Davos, c’est donc le rassemblement d’une bonne partie de l’oligarchie qui nous domine…

Forum à Davos, le bal des hypocrites (2020)

extraits : Davos, il y a des tables rondes du type « Eviter l’apocalypse climatique ». 119 milliardaires, américains, indiens ou russes, défileront au cours de cette édition, pesant ensemble près de 500 milliards de dollars. Des centaines de militants marchent vers la station transformée en forteresse et dénoncent « une farce » pour sauver la planète… C’est un choc des titans, avec des préoccupations diamétralement opposées et des milliards là où ça fait mal…

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Les JNE agissent, vous aussi engagez-vous

Dans ce monde de brut et de brutes,

l’optimisme vient de ceux et celles qui agissent…

regards environnementaux

Juillet 2024 : Mieux que les Jeux olympiques, une rencontre mondiale contre les bassines agricoles et l’accaparement de l’eau, pour la défense de l’eau, « bien commun planétaire » par Pierre Grillet >> lire
● Le Parlement du lynx franco-allemand en réunion par Jean-Claude Génot >> lire
●Le rewilding : « recréer » le sauvage ? par Jean-Claude Génot >> lire
● Avec Michèle Rivasi, l’aventure rock’n’roll du livre « Ce nucléaire qu’on nous cache » par Hélène Crié-Wiesner >> lire
● Transition énergétique en Algérie : 2024, année des énergies renouvelables par M’hmed Rebah >> lire
● Le taillis de la Roncière, à Paimpont (Ille-et-Vilaine), a été rasé par Olivier Swift >> lire
● COP28 : priorité à l’adaptation ? par Dominique Martin Ferrari >> lire

à lire

Reliance. Manuel de transition intérieure – Michel Maxime Egger, Tylie Grosjean et Elie Wattelet – Actes Sud,
>> lire
● Petit traité d’écopsychologie – Pour une transformation radicale de la société – Yoan Svejcar. Préface de Marie Romanens et Gauthier Chapelle – Éditions Le bois d’Orion
>> lire
● Fleurs – Brigitte Lapouge-Déjean – Éditions Terre vivante
>> lire
● Vingt mille yeux sous les mers – Merveilles et misères des océans – Gilles Macagno – Éditions Delachaux et Niestlé
>> lire
● Bambi la véritable histoire – Félix Salten – Illustrations Michaël Cailloux – Éditions Delachaux et Niestlé
>> lire
● Instant Nature : voyage au cœur des relations animaux – hommes – nature – Christine Chemin – Éditions Amazon KPD
>> lire
● Un monde immense – Comment les animaux perçoivent le monde – Ed Yong – LLL – Les liens qui libèrent
>> lire
● Convivialité, l’alliance avec la nature  – Patrick Blandin, Frédéric Ducarme et Damien Marage – Éditions de l’Atelier
>> lire
● Le dragon du Nord – Christophe Castillon – Lulu éditions
>> lire

Le Boa – Comment Vincent Bolloré m’a avalé – Jean-Marie Bretagne – Éditions Philippe Rey
>> lire
● Les rythmes du vivant – Comprendre les cycles qui régissent la nature – Helen Pilcher – Éditions Delachaux et Niestlé
>> lire
● Landes Atlantique Sud à l’épreuve de la sobriété : Croître sans s’étendre – Guillaume Baudoin et Edouard Dequeker – ESSEC/Éditions de l’Aube
>> lire

Tribunes

Refuser les Jeux olympiques d’hiver en 2030 : une nécessité !
par Pierre Grillet
>> lire
● La droite et l’écologie ou la politique du leurre
par Pierre Grillet
>> lire
● L’écologie à l’extrême droite… Caricature ou piège dangereux ?
par Pierre Grillet
>> lire

les médias

Les cahiers techniques de la gazette des terriers : Le hérisson – Sauve qui-pique !
>> lire
● Vivre avec les loups, un film de Jean-Michel Bertrand. Images de Marie Amiguet, Pierre Sellier et Bruno Peyronnet
>> lire

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1ère semaine 2024, des vœux très inutiles

C’est dingue, la cérémonie renouvelée des vœux de nouvel an.

C’est le bide assuré, la parole magique n’a aucun effet

et pourtant on recommence chaque année !

Toujours plus dans l’effroi,

Si certains seront encore plus riches,

la planète sera toujours plus dévastée…

L’urgence écologique n’a rien d’urgent

Au Brésil, le président Lula promulgue une loi qui facilite l’autorisation de nouveaux pesticides

https://www.lemonde.fr/planete/article/2024/01/03/lula-promulgue-une-loi-qui-facilite-l-autorisation-de-nouveaux-pesticides-au-bresil_6208864_3244.html

Au Canada, la taxe sur le carbone menacée de toutes parts. Justin Trudeau a lui-même ouvert une brèche dans le système de lutte contre la pollution.

https://www.lemonde.fr/planete/article/2024/01/04/au-canada-la-taxe-sur-le-carbone-menacee-de-toutes-parts_6209064_3244.html

Totalénergie, le géant français prévoit le forage de 419 puits dans le parc naturel des Murchison Falls et la construction d’un oléoduc de 1 443 km. Des ONG dénoncent un « climaticide ».

https://www.lemonde.fr/afrique/article/2024/01/04/projets-contestes-en-ouganda-et-en-tanzanie-totalenergies-lance-une-evaluation-du-volet-foncier_6209041_3212.html

« Sur les “nouveaux OGM”, la Commission européenne foule aux pieds le principe de précaution »

https://www.lemonde.fr/idees/article/2024/01/04/sur-les-nouveaux-ogm-la-commission-europeenne-foule-aux-pieds-le-principe-de-precaution_6209016_3232.html

« Le dispositif de récupération des biodéchets est un miroir aux alouettes »

https://www.lemonde.fr/idees/article/2024/01/04/sabine-barles-urbaniste-le-dispositif-de-recuperation-des-biodechets-est-un-miroir-aux-alouettes_6209003_3232.html

Les trois quarts des bateaux de pêche industrielle opèrent sans être détectables

https://www.lemonde.fr/planete/article/2024/01/03/les-trois-quarts-des-bateaux-de-peche-industrielle-operent-sans-etre-detectables_6208907_3244.html

Il y a tellement de problèmes annexes à traiter

Crues dans le Pas-de-Calais : « Il y a eu une politique irresponsable d’artificialisation des sols »

https://www.lemonde.fr/planete/article/2024/01/03/inondations-dans-le-pas-de-calais-l-eau-est-tetue-elle-suit-la-pente_6208913_3244.html

Le spectre de la famine de retour en Ethiopie : près d’un millier de personnes sont mortes de faim dans la région, où 2 millions d’habitants souffrent de malnutrition aiguë.

https://www.lemonde.fr/afrique/article/2024/01/02/la-famine-de-retour-en-ethiopie-la-vie-des-habitants-est-indescriptible-au-tigre_6208747_3212.html

Guerre en Ukraine. Sur l’ensemble du front, l’armée ukrainienne fait état de vingt-sept affrontements. Les forces russes ont, selon elle, procédé samedi à huit tirs de missiles, cinquante-cinq raids aériens et vingt-trois salves de lance-roquettes multiples.

https://www.lemonde.fr/international/live/2024/01/06/en-direct-guerre-en-ukraine-les-dernieres-informations_6208497_3210.html

Guerre Israël-Hamas : de nouvelles frappes sur la bande de Gaza, devenue « inhabitable » selon l’ONU

https://www.lemonde.fr/international/article/2024/01/06/guerre-israel-hamas-de-nouvelles-frappes-sur-la-bande-de-gaza-devenue-inhabitable-selon-l-onu_6209380_3210.html

L’agence espagnole de lutte contre le dopage soupçonnée d’« irrégularités » pour dissimuler des cas de dopage

https://www.lemonde.fr/sport/article/2024/01/06/l-agence-espagnole-de-lutte-contre-le-dopage-soupconnee-d-irregularites-pour-dissimuler-des-cas-de-dopage_6209403_3242.html

Entre les deux Corées, l’année 2024 s’ouvre sous haute tension

https://www.lemonde.fr/international/article/2024/01/06/entre-les-deux-corees-l-annee-2024-s-ouvre-sous-haute-tension_6209369_3210.html

« Questions internationales » ausculte une planète en hypertension.Le « nouvel ordre mondial » rêvé après 1989 est bel et bien mort dans un monde fracturé, voire chaotique, dominé par les rivalités entre puissances et le retour des guerres interétatiques de haute intensité, comme l’agression russe en Ukraine. aussi bien les métamorphoses de la guerre que l’éclipse du multilatéralisme ou les fragilités des démocraties, n’a rien de rassurant.

https://www.lemonde.fr/idees/article/2024/01/05/questions-internationales-ausculte-une-planete-en-hypertension_6209255_3232.html

1ère semaine 2024, des vœux très inutiles Lire la suite »

Biosphere-info, récapitulatif décembre 2023

Décembre 2023 sur ce blog biosphere

A chacun d’ouvrir la ou les problématiques de son choix…

Perspectives de long terme

Préparer les jeunes à la fin du monde !

Biorégion, à vivre dans quelques dix mille ans

Recyclage, un droit des générations futures

Taxonomie et produits chimiques dangereux

Notre imaginaire sur nos besoins se modifie

Utilisez très souvent le préfixe « dé », merci

L’activisme écologique

Contre le « monde du béton », soulèvements

RAP, pour nous libérer de la publicité

Démographie Responsable était présente à Pau

Européennes, Marie Toussaint vs W. Schraen

L’action climatique

COP28. La sortie des énergies fossiles, tabou

COP28, le pape François au secours du climat !

COP28 et FAO sont dans un bateau… qui brûle

COP28 inutile, OPEP+ à la manœuvre

COP28, pourquoi ça ne pouvait pas aboutir

L’inaction politique

St. Foucart et l’émergence de l’extrême droite

Emmanuel Macron devenu un simple pigiste

Fin de vie, la procrastination de Macron

Pour une démographie responsable

Sécheresse et Surpopulation en interdépendance

Démographie responsable, écologie efficace

8 milliards d’humains = infini de blocages

Comment réduire la population mondiale

étude de cas démographiques

La surpopulation dingue du Bangladesh

Surpopulation en RDC (Congo)

Rwanda, surpopulation malgré le génocide

Surpopulation et merde noire au Venezuela

Questions sociétales

Horrible, la société idéale non violente ?

Horrible, une société sans armées !!!

Horrible, des éoliennes partout, partout !

Une spiritualité émergente

Responsabilité des riches… ET des pauvres

Pour échanger ou abonner une connaissance

biosphere@ouvaton.org

Merci de votre attention,

et faites connaître notre blog biosphere… en 2024

merci

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Soutenir notre planète et ses reporterres

planete@reporterre.net

Reporterre est un média indépendant dédié à l’écologie sous toutes ses formes. Le journal est géré par une association d’intérêt général à but non lucratif, et n’a donc pas d’actionnaire. Il emploie une équipe de journalistes professionnels, et de nombreux contributeurs. Le journal est en accès libre, sans publicité, et financé à 97% par les dons de ses lecteurs.

Si vous consultez un des articles, n’importe lequel, vous aurez cette annonce en surimpression :

Nous pourrions vous parler d’autre chose que d’écologie, mais la gravité et l’urgence de la situation nous obligent.

Reporterre, média à but non lucratif, publie au quotidien des articles sur l’écologie, en accès libre et sans pub.
Le média vit uniquement grâce aux dons de lecteurs comme vous.

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Objectif de 16 000 donateurs avant le 3 janvier 2024

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A la fin de l’article consulté, vous aurez systématiquement ce texte, un peu plus long

Reporterre n’est pas à vendre

Alors que les alertes sur le front de l’environnement se multiplient, nous avons un petit service à vous demander. Nous espérons que les dernières semaines de 2023 comporteront des avancées pour l’écologie. Quoi qu’il arrive, les journalistes de Reporterre seront là pour vous apporter des informations claires et indépendantes.

Les temps sont difficiles, et nous savons que tout le monde n’a pas la possibilité de payer pour de l’information. Mais nous sommes financés exclusivement par les dons de nos lectrices et lecteurs : nous dépendons de la générosité de celles et ceux qui peuvent se le permettre. Ce soutien vital signifie que des millions de personnes peuvent continuer à s’informer sur le péril environnemental, quelle que soit leur capacité à payer pour cela.

Contrairement à beaucoup d’autres, Reporterre ne dispose pas de propriétaire milliardaire ni d’actionnaires : le média est à but non lucratif, et ne sera jamais à vendre. De plus, nous ne diffusons aucune publicité. Ainsi, aucun intérêt financier ne peut influencer notre travail. Être libres de toute ingérence commerciale ou politique nous permet d’enquêter de façon indépendante. Personne ne modifie ce que nous publions, ou ne détourne notre attention de ce qui est le plus important.

Avec votre soutien, nous continuerons à rendre les articles de Reporterre ouverts et gratuits, pour que tout le monde puisse les lire. Ainsi, davantage de personnes peuvent prendre conscience de l’urgence environnementale qui pèse sur la population, et agir. Ensemble, nous pouvons exiger mieux des puissants, et lutter pour la démocratie.

Quel que soit le montant que vous donnez, votre soutien est essentiel pour nous permettre de continuer notre mission d’information pour les années à venir.

Si vous le pouvez, choisissez un soutien mensuel, à partir de seulement 1 €. Cela prend moins de deux minutes, et vous aurez chaque mois un impact fort en faveur d’un journalisme indépendant dédié à l’écologie. Merci.

https://reporterre.net/dons

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Ce blog, offert gratuitement à votre attention

En cette période de fin d’année,

les associations se démènent

pour avoir des adhérents supplémentaires :

« Donnez votre argent avant fin 2023,

vous bénéficiez d’une aide de l’État par déduction fiscale… »

Ce n’est pas notre cas. L’association biosphere déclarée en préfecture n’a que deux membres depuis son origine, il n’est pas ouvert à adhésion. Ce blog biosphere qui en est l’émanation ne demande pas de sous, il est offert gratuitement à votre attention. Sa création sur Internet, le paiement d’un webmaster qui veille à la sécurité du site, le coût d’usage du serveur ouvaton.org, tout cela est sponsorisé par un généreux donateur. Nos contributeurs, pas très nombreux, vous présentent chaque jour au moins un article soumis à votre réflexion. Ce blog est en effet ouvert à vos prestations, nous relayons ce qui nous paraît utile pour promouvoir l’intelligence collective et préparer une société qu’on voudrait écologisée.

Nous rappelons les caractéristiques de ce blog biosphere, clairement exposées sur la page d’accueil.

https://biosphere.ouvaton.org/blog/presentation-du-blog/

Ce blog existe depuis le 13 janvier 2005, il propose une analyse quotidienne du « point de vue des écologistes ». L’écologie est multiple, chaque article est soumis à vos commentaires. Vous pouvez aussi proposer un texte, il suffit de l’envoyer à biosphere@ouvaton.org.

L’intelligence collective se constitue par la complémentarité des approches.

Il faudrait que se diffuse dans la population un langage commun dont on pourrait poser les termes de façon suivante : Acteurs absents (démocratie), agriculture biologique (production), communautés résilientes (relocalisation), conférences de consensus (décisionnel), décroissance maîtrisée (économie), Descente énergétique (énergie), écologie profonde (éthique), écocentrisme (valeur), fécondité raisonnée (démographie), migration limitée (déplacements), Monnaie locale (échange), Non-violence (relationnel), Revenu maximum (revenu), Sobriété partagée (consommation), Techniques douces (organisation), etc.

Ce sont des thématiques qui sous-tendent le contenu de ce blog biosphere. A nos lecteurs d’en faire bon usage…

Biosphere est une association loi 1901 ayant pour raison d’être de défendre les intérêts de la biosphère, un espace-temps dans lequel chacun de nous n’est qu’une maille dans la trame du vivant. Son président et fondateur, Michel SOURROUILLE.

NB : pour connaître les règles de modération des commentaires sur ce blog :

https://biosphere.ouvaton.org/blog/regles-de-moderation-des-commentaires/

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Biosphere-info, récapitulatif novembre 2023

Chaque jour de novembre un article

sur ce blog biosphere

à vous de cliquer sur votre centre d’intérêt

Perspectives de long terme

Ministère du futur, bientôt une réalité ?

L’intelligence collective, impossibilité majeure

Limites planétaires franchies => décroissance

L’habituel déni du mot « décroissance »

L’activisme écologique

A69, quand le futur combat le passé

CLIMAT, attaque au marteau d’un tableau

Le Conseil d’État et la détérioration des biens

Dévendeur, déconsommation… Béchu Christophe !

FNE pour la multiplication des Dévendeurs

Hommage à Michèle Rivasi

La question climatique

COP28, blocage du G17 à Dubaï ?

Les bombes carbones vont exploser, BOUM

CLIMAT : Atténuation ou adaptation ?

COP28, le moment d’une vérité édulcorée

Climatosceptiques ? Plutôt climatonégationnistes

La question énergétique

L«or noir », en réalité la merde du diable

Pétrole et charbon, des lobbies très sales

Nous boirons du pétrole jusqu’à la lie

Le constat de surpopulation

SURPOPULATION… Mythe ou réalité ?

Un démographe qui pense « surpopulation »

Surpopulation en Argentine => Javier Milei !

Zimbabwe, surpopulation et choléra

Eric Zemmour, surpopulation et climat

Pour une démographie responsable

Eurasp à Paris le 25 novembre

Amicale associative des Malthusiens

No kid, faire des enfants c’est fou à lier

Elon Musk, un tout fou très nataliste

La question migratoire

Les nationalismes contre l’urgence écologique

Immigration, démagogie ou rationalité ?

Le sénat ne veut pas des immigrés

FMI. L’allié démoniaque de la mondialisation

Regards sur l’actualité

Crime de guerre, la guerre est un crime

Les coûts cachés de la croissance agricole

Matraquage publicitaire et malbouffe

Questions sociétales

Libre d’accoucher comme on veut, où on veut ?

Suicide mode d’emploi, de 1982 à 2023

Fin de vie. Les élucubrations d’une juriste

Compost. Comment recycler l’essentiel 

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Biosphere-Info octobre 2023

Voici nos articles publiés ce mois d’octobre 2023

avec classement par thèmes

à vous de cliquer sur votre centre d’intérêt

Perspectives de long terme

Toute mégastructure implique l’effondrement

Six risques catastrophiques pour l’humanité

L’activisme écologique

Sociologie des jeunes militants écolos

autoroute A69, inutile et imposée

A69, la logorrhée des imbéciles aveugles

Nous sommes tous des (éco)terroristes (l’A69)

La dissolution de SLT devant le Conseil d’État

Greenpeace, une multinationale comme les autres

Greta Thunberg, fière d’être mise à l’amende

L’indispensable VADE-MECUM de l’écologiste

L’impuissance politique

Reach, riche en produits chimiques

Le loto de la biodiversité, arnaque

L’UE, addict aux ressources fossiles

En Inde, l’échec de la révolution verte

Écologisme, ni gauche, ni droite, ni extrême

EELV, un parti écolo en quête de notoriété

La tentation écofasciste selon Pierre Madelin

Energie et climat, l’impasse

La sobriété énergétique, c’est tabou !

L’énergie doit être pensée avant le climat

Les déchets nucléaires à Bure, validé ?

COP28 et AIE, sobriété énergétique tabou !

Boycott de la COP28, la seule option ?

Industrie automobile, une crise mortifère

CLIMAT : des négationnistes criminels

Une spiritualité émergente

Laudate Deum contre les climatosceptiques

Laudato Si, lettre encyclique du pape François

Pour une démographie responsable

Avoir un enfant, c’est un choix politique !

stages de responsabilité parentale ?

L’Afrique affamée par sa démographie délirante

Gaza, une surpopulation carcérale

Questions sociétales

L’avortement, réalité et législations de l’IVG

Manifeste pour une santé commune

Un composteur pour tous et toutes

Le ver vert est dans la tombe

Hubert Reeves est mort, écoutons son message

Apocalypse Now… ou ménager la chèvre et le chou

Que lire ? Ce blog biosphere…

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Fabrice Nicolino, personne n’est parfait

Attentat contre les journalistes de Charlie hebdo : le 7 janvier 2015, Fabrice Nicolino reçoit trois balles de la kalachnikov de Chérif Kouachi : une dans chaque jambe, une dans l’abdomen. De graves séquelles qui ne l’empêchent pas d’écrire. Mais autant nous aimons son dernier ouvrage de 2023, autant celui de 2011 était contre-productif en termes de militance. Personne n’est parfait.


2023. « Le Grand Sabotage climatique »
Révélations sur un système corrompu : ONU, multinationales, gouvernements… », de Fabrice Nicolino
recension de Stéphane Foucart : Les populations occidentales étaient déjà très sensibilisées aux enjeux environnementaux dans les années 1970, alors même qu’aucun consensus n’existait sur la question climatique. Ainsi, le 22 avril 1970, pour la première « Journée de la Terre », vingt millions d’Américains descendent dans les rues pour exiger des mesures de protection de l’environnement. Il ne reste aujourd’hui plus grand-chose de ces grandes mobilisations populaires en faveur de l’écologie ! C’est sans doute, dit Fabrice Nicolino, que ces grands organismes internationaux ont produit un discours anesthésiant, validant et relayant une diversité de concepts et d’expressions-valises dont l’objectif est de promouvoir l’idée que la poursuite du « business as usual » pouvait être compatible avec la défense de l’environnement : « développement durable », « croissance verte », « responsabilité sociale et environnementale des entreprises », « éco-efficacité », etc.

Les rapports, traités, résolutions et discours générés par une intense activité diplomatique laisse, de fait, le sentiment d’avoir été floué : ce sont les mêmes mots, les mêmes déclarations vibrantes, les mêmes engagements qui reviennent, sans que rien du fonctionnement de l’économie ne change. Le livre exhume ainsi des déclarations saisissantes, comme celle de Margaret Thatcher, le 27 septembre 1988 – année de la création du Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC) ! –, alertant sur les graves dangers du réchauffement, et qui pourrait être prononcée aujourd’hui presque à l’identique.

2011. Qui a  tué l’écologie de Fabrice Nicolino (Les liens qui libèrent, 2011)

extraits : Qui a tué l’écologie ? Fabrice Nicolino ! Son dernier livre s’attaque à tout ce qui veut faire quelque chose en matière écologique, Greenpeace, WWF, Fondation Nicolas Hulot, France nature Environnement, NKM, etc… Le procédé constant de Nicolino est de valoriser un événement infinitésimal d’une personne ou d’une association pour essayer de la discréditer complètement…

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Biosphere-Info septembre 2023

Cher passant et passante,

voici les articles classés par thèmes

publiés ce mois de septembre 2023 sur ce blog

Perspectives de long terme

L’heure est à la déconsommation

« L’Avenir confisqué » de Nicolas Duvoux

Nous colonisons l’avenir (David Van Reybrouck)

L’impuissance politique

La sobriété, ignorée de nos dirigeants

Macron aime la bagnole, pas l’écologie !

Macron, « l’écologie à la française » !!!!

Victimes de la structuration socio-économique

Une spiritualité émergente

Les penseurs de l’écologie en quelques mots

Pour reverdir l’être, le SOI ouvert au monde

Toile de la vie et Travail qui relie

Église verte et écopsychologie

Nos amis les loups en ligne de mire

énergie et climat

Énergie et climat, le triangle de l’inaction

L’essence à deux euros le litre, c’est donné

Moi vouloir rouler à l’œil dans mon SUV !

Provoc. Nous sommes tous climatosceptiques

Pour une démographie responsable

Démographie Responsable en actes

Sarkozy, adhérent de Démographie Responsable

Jacques Lecomte dit du mal de Malthus !

Fécondité des loups, fécondité des hommes

L’avortement mis à mal au Chili

Surpopulation, mythe ou réalité ?

Bibliographie sur le constat de surpopulation

Un panorama des pays surpeuplés

Surpopulation, le pour et le contre

Surpopulation, tout ce qu’il faut en dire

Surpopulation en Chine, une idée tabou ?

Le Nigeria mis en coupes réglées

Population et climatisation, l’Égypte est mal partie

La question migratoire

Régime migratoire du XXIe siècle

Le grand remplacement… en Australie

Le grand remplacement, constante historique

Migration, la violence est au bout du chemin

Le pape a dit : « Les migrants au Vatican »

Réfugié climatique, mais pour aller où ?

Questions sociétales

Notre période de lâchetés et d’obscurantisme

Fin de vie, Emmanuel Macron procrastine

Je préfère mon chien à mon homme

La fin de l’utopie « cul nu » ?

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Biosphere-Info du mois d’août 2023

classement par thèmes

L’activisme écologique

Premiers contacts avec l’écologie

Le film de Daniel Goldhaber, Sabotage

Pour ou contre la dégradation d’un golf ?

Nous sommes tous des écoterroristes !

Objecteur de croissance, le militantisme des temps modernes

Vers la décroissance, subir ou choisir ?

La communauté de résilience, un idéal à atteindre

William Rees, ses idées sont les nôtres

L’impuissance politique

Soulèvements de la Terre / Darmanin… 1 / 0

L’écologie à la mode du Rassemblement national

Il n’y aura pas de parti social-écologiste

Compensation carbone, une mystification

Absence de WC en Afrique, à qui la faute ?

Une planète à bout de souffle

2 août 2023, le jour du dépassement

8 milliards, stress hydrique extrêmement élevé

Cigarettes, bombes écotoxiques pour la planète

JO 2024 à Paris, une idiotie de plus

Optimisme, pessimisme et énergies fossiles

Une humanité aliénée

Nous sommes des moutons et fiers de l’être

Milgram et la soumission à l’autorité

Tout savoir sur la manipulation mentale

La religion, un obstacle à notre liberté

Psychologie cognitive et souvenirs recomposés

Nudité, naturisme et conventions sociales

Une espèce inutile et nuisible, homo sapiens

Des déplacements inutiles

Les écolos, pour ou contre le tourisme ?

(sur)tourisme, une activité sans fondement

Un voyageur, ça va, des touristes, ça casse

L’option démographique

Avoir ou ne pas avoir des enfants

Surpeuplement carcéral, surpopulation humaine

Scénario d’extinction de la race humaine

Mortalité humaine, quelle importance ?

Liberté de mourir, contraintes pour vivre

La vie de famille

Educateur, un rite de passage obligé

Quelques conseils de parentalité heureuse

Parentalité, un métier qui s’apprend

Du féminisme à l’antispécisme

Sexe, genre, nature humaine et effet de mode

Androgynie, cad totale égalité des sexes

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